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Le cauchemar de Moscou hante toujours John Terry

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Dix-sept ans après son penalty fatal en finale de Ligue des champions, l’ancien pilier de Chelsea révèle l’onde de choc traumatique qui a suivi cet échec et les séquelles psychologiques durables.

L’ancien capitaine des Blues est revenu sur l’un des moments les plus douloureux de sa carrière. En 2008, à Moscou, son équipe était à un tir du triomphe suprême face à Manchester United. C’est lui qui s’est présenté pour exécuter la tentative décisive. Une glissade, un poteau touché, et le rêve européen s’est évanoui. Cet instant, gravé dans la mémoire collective, a inauguré pour le défenseur une période de profonde détresse.

Immédiatement après le match, il s’est isolé dans sa chambre d’hôtel, en proie à un désarroi absolu. Il admet aujourd’hui avoir été assailli par des idées noires, au bord d’un précipice mental. La présence et le soutien de ses coéquipiers l’ont alors empêché de sombrer plus avant, dans un épisode dont les conséquences auraient pu être tragiques.

Malgré les succès collectifs remportés par la suite, notamment la conquête de la C1 en 2012, les stigmates de cette nuit demeurent. Des réminiscences brutales et des réveils nocturnes continuent de le hanter, rappelant la permanence d’une blessure invisible. Il exprime aujourd’hui le regret de ne pas avoir sollicité, sur le moment, un accompagnement psychologique pour affronter ce choc. Son témoignage souligne le poids souvent sous-estimé des défaites sportives majeures sur l’équilibre mental des athlètes.

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