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La dermatose nodulaire mobilise les frontières européennes

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Face à la propagation de l’épizootie, les nations limitrophes de la France ont déployé des stratégies sanitaires offensives, combinant prophylaxie vaccinale et abattages ciblés.

L’annonce par les autorités françaises d’une vaste campagne de vaccination concernant près d’un million de têtes de bétail s’inscrit dans un contexte de vigilance accrue à l’échelle continentale. Cette maladie virale, véhiculée par des insectes piqueurs, provoque des lésions cutanées sévères et un affaiblissement important des bovins, représentant une menace économique majeure pour les filières d’élevage. Son apparition dans l’arc alpin français au cours de l’été a conduit à la mise en œuvre de mesures drastiques, incluant l’euthanasie systématique des animaux infectés et des restrictions de circulation.

Cette approche trouve un écho chez les pays voisins confrontés à des situations similaires. L’Italie, où des foyers avaient été identifiés en Sardaigne et en Lombardie, a réagi par une combinaison d’abattages et d’une campagne de vaccination ayant permis de maîtriser la situation. La propagation du virus depuis le territoire italien est d’ailleurs considérée comme une source probable de l’épizootie en France. Au sud des Pyrénées, l’Espagne a fait face à une intrusion en Catalogne par une réponse rapide et déterminée. L’administration de centaines de milliers de doses vaccinales et l’élimination des troupeaux contaminés ont permis d’interrompre la chaîne de transmission en quelques semaines.

Plus au nord, la Confédération helvétique, bien que n’ayant pas encore déclaré de cas sur son sol, a adopté une posture préventive stricte. Les autorités sanitaires suisses ont rendu obligatoire la vaccination des bovins, bisons et buffles dans une large zone tampon longeant la frontière française. Cette mesure s’accompagne d’un plan d’action prévoyant l’abattage immédiat de tout cheptel où un animal serait testé positif, en stricte conformité avec la réglementation sanitaire européenne. Ces différentes stratégies, bien que variant dans leur temporalité, reposent sur un consensus autour de l’impératif d’une réaction rapide et coordonnée pour circonscrire la maladie.

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