Sports
L1: Paris lancé, Saint-Etienne dégoûté, Marseille empêtré
Kylian Mbappé a porté le Paris SG dans sa victoire (3-0) à Nice dimanche pour le compte de la quatrième journée de L1, qui a vu le leader Saint-Etienne se faire rejoindre (2-2) à Nantes et Marseille concéder le nul (1-1) contre Lille.
Paris enchaîne
Auteurs d’un début de saison poussif avec deux défaites et une victoire in extremis contre Metz, les Parisiens ont retrouvé leur visage de triples champions de France.
De retour après sa quarantaine pour cause de coronavirus, Mbappé a marqué (38e) sur un penalty qu’il a provoqué, et délivré le ballon décisif pour le 2-0, poussé au fond par Angel Di Maria (45e+1).
Marquinhos a corsé l’addition de la tête (66e), sur un caviar de Di Maria.
Seule mauvaise nouvelle pour le PSG, toujours plombé par les absences: la blessure d’Idrissa Gueye, sorti en première période en se tenant le pied.
Saint-Etienne rejoint
A la Beaujoire, Saint-Etienne a gâché un avantage de deux buts et perdu ses premiers points de la saison en concédant un nul 2-2 contre Nantes.
Les Verts restent néanmoins leaders, à égalité avec Rennes (10 points).
Ils avaient pourtant pris l’avantage très vite, avec un but d’Adil Aouchiche (2e) sur un centre impeccable d’Yvan Neyou. Et un autre jeune, Yvann Maçon, a ensuite doublé la mise (66e) d’une frappe enroulée à l’entrée de la surface.
Mais les Nantais, méritants, ont recollé au score par Moses Simon (71e), bien servi par Dennis Appiah. Et égalisé par Renaud Emond, tout juste entré en jeu, (85e) qui a repris un ballon ayant heurté le poteau.
Marseille limite la casse
Dans un Vélodrome limité à 1.000 spectateurs, Marseille a concédé le nul (1-1) contre Lille, évitant un nouveau coup au moral après la défaite contre Saint-Etienne.
Luiz Araujo a marqué pour les Dogues au retour des vestiaires (47e), en prenant de vitesse Yuto Nagatomo. Mais Valère Germain, entré en cours de match, a égalisé sur corner (85e).
Le nul ne fait pas l’affaire du LOSC (5e, 8 pts), qui a dominé la rencontre et rate l’occasion de rejoindre les co-leaders Saint-Etienne et Rennes. L’OM est 7e avec 7 points.
Festival à Montpellier
Vainqueur d’Angers à la Mosson (4-1), Montpellier (9 pts) finit la journée quatrième.
Arnaud Souquet a ouvert le score pour la Paillade, en trompant l’ancien Nîmois Paul Bernardoni (18e) d’un tir à ras de terre. Les Angevins ont vite répliqué avec Stéphane Bahoken (25e).
Andy Delort a lui surgi en fin de première période, profitant d’une relance angevine brouillonne pour s’imposer physiquement et marquer de la tête (44e) son premier but depuis le 5 février. L’attaquant a enchaîné avec une tête impeccable (60e) sur un centre de Junior Sambia.
Florent Mollet a parachevé le festival offensif des Montpellierains, d’une superbe frappe venue taper la barre et rebondir juste derrière la ligne (86e).
Duel breton pour Brest
Dans le bas du classement, Brest s’est adjugé le derby breton contre Lorient (3-2) avec un match qui s’est emballé en l’espace de cinq minutes.
Les hommes d’Olivier Dall’Oglio ont ouvert le score d’une lourde frappe décroisée de Romain Perraud (30e), suivie d’un but de la tête de Steve Mounié (32e).
Franck Honorat a délivré les Brestois en faisant le break d’une splendide reprise de volée (62e).
Entretemps, les Merlus ont réduit l’écart par deux fois, avec un but contre son camp de Christophe Hérelle (34e) et un but de Thomas Monconduit (90e+2) sur une relance ratée du gardien.
Strasbourg et Metz sur le fil
Strasbourg a remporté le duel des lanternes rouges contre Dijon avec un but libérateur de Stefan Mitrovic (81e) servi par Dimitri Liénard dans une fin de match complètement débridée.
Le Racing engrange ses trois premiers points, tandis que Dijon est toujours scotché à zéro.
Dans un autre duel de mal engagés, Metz a enfin marqué et pris des points (2-1) face à Reims, qui enregistre un troisième revers consécutif.
L’attaquant messin Ibrahima Niane a débloqué le compteur Grenat de la tête (18e), avant de libérer Saint-Symphorien en marquant le but de la victoire (87e) face à des Rémois réduits à dix et qui avaient égalisé auparavant par un penalty de Boulaye Dia (44e).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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