Sports
L1: Lille gaspille une chance, Paris SG revient à un point du titre
Le pied qui tremble? Lille a laissé passer une occasion précieuse dans la course au titre en concédant le nul contre Saint-Étienne (0-0), permettant au Paris Saint-Germain, vainqueur de Reims (4-0), de revenir à une longueur à une journée de la fin de la Ligue 1, dimanche.
Le suspense jusqu’au bout, à tous les étages. La seule certitude après cette 37e et avant-dernière journée est la relégation de Nîmes (19e), battu aux Costières par Lyon (5-2).
Lille devra chercher dans une semaine à Angers les trois points qui lui manquent pour être champion de France pour la quatrième fois de son histoire (après 1946, 1954 et 2011).
Il ne faudra pas que les hommes de Christophe Galtier soient paralysés comme contre les Verts. Ils ont encore leur destin entre leurs pieds: il leur faut obtenir un meilleur résultat que le PSG.
Paris, qui n’a pas encore perdu son titre, se rendra à Brest en espérant un faux-pas du leader.
Mercredi le PSG défend aussi sa Coupe de France, contre Monaco.
Le combat durera jusqu’au dernier round également entre Monaco (3e) et Lyon (4e) pour la 3e place et le dernier billet pour la Ligue des champions.
Monaco 3e
Le succès à Nîmes ne suffit pas à l’OL, l’ASM, vainqueur de Rennes (2-1), reste une longueur devant les Lyonnais. Les hommes du président Jean-Michel Aulas risquent de rater la Ligue des champions pour la seconde saison consécutive.
Monaco, qui s’est imposé grâce à Wissam Ben Yedder (15) et Aleksandr Golovin (28), conserve même une petite chance de titre, si Lille et le PSG perdaient à la dernière journée. Mais la couronne devrait quand même se disputer entre Lillois et Parisiens.
Le PSG a rempli sa mission en se détachant très tôt par un penalty de Neymar (12e s.p.) après une main de Yunis Abdelhamid. L’exclusion du capitaine de Reims semble sévère, la main étant clairement involontaire.
Kylian Mbappé (23), Marquinhos (67) et Moise Kean (89) ont conforté la victoire parisienne, à onze contre dix.
Quelques 220 km plus au nord, Lille a buté sur la défense des Verts, sans être tiré d’affaire, cette fois, par ses Turcs.
Pire, dans la même minute, la dernière, Yusuf Yazici a frappé le poteau puis Burak Yilmaz, l’habituel sauveur, a trouvé la parade d’Étienne Green (90).
Intraitable contre les « gros », le Losc a confirmé ses difficultés cette saison contre les équipes moins bien classées.
Seuls Nîmes, relégué, Angers et Brest, pas encore sauvé, ont battu les leaders cette saison.
Marseille européen
Tout se jouera au dernier match…
Dans la course à l’Europe, l’Olympique de Marseille s’est assuré une place la saison prochaine, et très probablement en Ligue Europa.
Vainqueur d’Angers (3-2) grâce à un triplé d’Arkadiusz Milik (8e, 47e, 90e+5s.p.), l’OM est 5e avec trois longueurs d’avance sur Lens, battu à Bordeaux (1-0), et avec une bien meilleure différence de buts: +7 pour l’OM, +1 pour le Racing.
Mais pourtant l’OM s’est fait peur, laissant le SCO revenir de 2-0 à 2-2 par Mathias Pereira-Lage (56e) Romain Thomas (84e).
Le penalty final du buteur polonais, que Marseille aimerait conserver, a valu sa première exclusion française à Jorge Sampaoli, l’entraîneur de l’OM,pour s’être emporté, et la première explosion de joie du jeune président Pablo Longoria dans la tribune.
Les Lensois ont laissé Marseille s’envoler en s’inclinant à Bordeaux (3-0), toujours pas sauvé.
Rennes, distancé de 4 points, ne peut plus rattraper l’OM. La 6e place, qualificative pour la nouvelle Ligue Europa Conférence, se jouera vraisemblablement entre les Sang et Or (6e, 56 points, +4) et les Rouges et Noirs (7e, 55 pts, +10).
A la dernière journée, Lens reçoit Monaco, encore en course pour la C1, et Rennes accueille Nîmes, désormais condamné à la L2.
Tout reste à jouer.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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