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Golf: Victor Perez, le candidat français à la Ryder Cup

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Le Français Victor Perez, 4e du Championnat du monde de match-play dimanche au Texas, a récemment franchi plusieurs étapes vers les sommets du golf mondial, au point de prétendre à une place dans l’équipe d’Europe pour la prochaine Ryder Cup.

« La Ryder Cup est quelque chose qui rend les Européens très fiers et vous voulez évidemment essayer d’en faire partie. Mais c’est encore un peu loin, car aucun des tournois du Grand Chelem n’a encore été joué, il y a encore tellement de points en jeu… », estimait Perez samedi, à la veille de sa demi-finale perdue contre le futur vainqueur, l’Américain Billy Horschel.

Nul doute cependant que Padraig Harrington, le capitaine de l’équipe d’Europe qui jouera la prochaine édition, du 24 au 26 septembre dans le Wisconsin, n’a pas été insensible au parcours brillant du N.1 français cette semaine. Même si ce dernier a aussi cédé lors du match pour la 3e place face à Matt Kuchar.

Car le Tarbais, âgé de 28 ans, a enchaîné depuis six mois des performances qui lui ont permis de grimper dans le top 30 mondial et d’y rester: deuxième du BMW PGA à Wentworth, septième de la finale du circuit européen à Dubaï, et surtout neuvième du Players Championship, considéré par les Américains comme une sorte de cinquième « Major ».

A Austin, son calme a impressionné, autant que son ratio birdies/bogeys, dans ce sommet mondial où aucun Français n’avait brillé depuis Victor Dubuisson, finaliste en 2014.

Or le format « match-play », où deux joueurs/deux paires s’affrontent en duel pour le gain de chaque trou, est justement celui qui est utilisé dans la très prestigieuse rencontre entre les États-Unis et l’Europe, initialement planifiée l’an passé, mais reportée d’un an à cause de la pandémie de coronavirus.

Installé en Écosse

S’il est sélectionné, Perez serait le quatrième Français à disputer la Ryder Cup, après Jean Van De Velde (1999), Thomas Levet (2004) et Dubuisson en 2014.

Fils d’un joueur et entraîneur de rugby, il connaît bien les Etats-Unis pour avoir passé quatre ans à l’Université du Nouveau-Mexique, de 2011 à 2015.

De retour en Europe, il a posé ses clubs en Écosse, à Dundee, dans la patrie du golf, non loin du fameux site de Saint-Andrews, ce qui lui a permis de continuer à faire ses classes sur des parcours différents, moins manucurés, et dans un contexte très compétitif.

Dès lors sa progression a été régulière, et sa marge de progression reste inconnue.

Deuxième des qualifications de l’Alps Tour en décembre 2015, il s’est hissé dans la troisième division européenne et a pris la cinquième place finale, gagnant ainsi son ticket pour le Challenge Tour 2017.

Il a passé deux saisons dans cette deuxième division européenne, terminant 18e la première et surtout troisième la suivante, ce qui l’a qualifié pour le grand circuit européen en 2019.

C’est là qu’il a passé la vitesse supérieure, prenant la troisième place de l’Open de Hong Kong, en novembre 2018, dès le début de la saison, puis remportant sa première victoire en septembre 2019, au Alfred Dunhill Links, en Écosse.

Fin 2019, il pointait déjà à la 41e place du classement mondial. En 2020, malgré la pandémie de Covid, il a enfin participé à son premier Majeur, le Championnat PGA, où il a pris une excellente 22e place, mais a ensuite raté le cut à l’US Open.

Il le sait, il doit confirmer sa bonne passe actuelle avec de bonnes performances en Majeurs. Ca tombe bien, le Masters d’Augusta approche (8-11 avril).

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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