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Euro: Portugal-France et Allemagne-Hongrie, chocs brûlants à plus d’un titre

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A l’Euro, le groupe F comme « frissons » porte bien son nom! Déjà qualifiés, les Français peuvent envoyer mercredi (21h00) le Portugal de Cristiano Ronaldo au tapis dès le premier tour, un destin qui menace aussi l’Allemagne, hôte de la Hongrie dans un contexte incandescent.

A l’heure du dénouement de la phase de poules mercredi soir, l’affiche entre les champions du monde français et les champions d’Europe portugais, guidés par le revenant Karim Benzema d’un côté et l’inoxydable « CR7 » de l’autre, a des allures de finale avant l’heure… et de revanche de la finale 2016 remportée par la Seleçao en France (1-0 a.p.).

C’est d’ailleurs un match couperet pour le tenant du titre qui, avec trois points seulement, peut passer à la trappe en cas de large défaite face aux Bleus, actuels premiers (4 pts). Pour l’Allemagne (3 pts), le spectre d’une nouvelle élimination au premier tour, trois ans après la débâcle du Mondial-2018 en Russie, hante aussi les esprits.

Dans cet Euro où les deux premiers de groupe filent en huitièmes de finale, accompagnés des quatre meilleurs troisièmes, le calcul est simple: une victoire ou un nul permettrait aux Portugais et aux Allemands de rester en course. Une défaite et il faudrait sortir la calculette.

La France, malmenée samedi par la Hongrie (1-1), entend rester en tête du groupe pour bénéficier d’un tableau plus ouvert par la suite. La première place l’emmènerait à Bucarest le lundi 28 juin pour affronter l’Ukraine ou la Suisse.

« Premiers arrivés, premiers servis », affiche mercredi le quotidien sportif L’Equipe, voyant les Bleus au « carrefour de l’aventure » avant une rencontre « qui définira leurs lendemains ». Le choc du soir va « déterminer la place » des Français et donc « la qualité de leur futur adversaire », mais aussi « décider du sort du champion d’Europe en titre », retient Le Parisien.

Face au Portugal, « il y aura du répondant car l’adversaire voudra la qualification », a prévenu le capitaine français Hugo Lloris. « Notre objectif est d’engranger de la confiance, c’est un défi, un gros même, contre le tenant du titre. Tout cela nous servira de repère pour la suite de la compétition ».

L’anomalie Ronaldo

Le sélectionneur Didier Deschamps a perdu son joker offensif Ousmane Dembélé, gravement blessé au genou droit, mais il dispose encore d’un riche vivier de joueurs dans lequel il devrait piocher pour remanier légèrement son « onze » de départ.

Lucas Hernandez, remplaçant samedi, va certainement faire son retour aux dépens de Lucas Digne. Autre changement possible en défense, la titularisation du jeune Jules Koundé à la place de Benjamin Pavard, victime de deux chocs impressionnants depuis le début du tournoi.

Au milieu de terrain, Corentin Tolisso peut espérer être aligné au coup d’envoi en soutien du trio d’attaque formé par Antoine Griezmann, Kylian Mbappé et Karim Benzema, toujours sevré de but depuis son retour surprise chez les Bleus.

« Dès qu’il va en mettre un, le robinet sera ouvert », a tenté de positiver dimanche « Grizou », buteur contre la Hongrie.

Des buts, Ronaldo a l’habitude d’en marquer à la pelle. Celui contre l’Allemagne samedi n’a pas suffi à éviter la défaite 4-2 mais il l’a rapproché à deux unités seulement du record de buts en sélection détenu par l’Iranien Ali Daei (109 buts).

A 36 ans et après six confrontations, le quintuple Ballon d’or n’a pourtant jamais réussi à surprendre la défense tricolore…

« Rainbow-gate » à Munich

Une élimination de « CR7 » mercredi agirait probablement comme un clap de fin pour l’attaquant de la Juventus en Championnat d’Europe, à moins que ce monstre de travail n’étire son bail jusqu’à l’Euro-2024.

De même, le match Allemagne-Hongrie pourrait être le dernier pour Joachim Löw sur le banc de la Mannschaft.

Le sélectionneur de 61 ans, dont 15 passés sur le banc allemand, est au bord du précipice pour son dernier tournoi: une défaite contre la sélection magyare l’entraînerait dans une possible élimination désastreuse.

Certes, les champions du monde 2014 disposent d’une équipe bien supérieure à la Hongrie, collectivement et individuellement. Mais cette dernière a tenu tête pendant 84 minutes au Portugal avant de s’effondrer 3-0 au premier match, avant d’accrocher la France au second.

A Munich, les Allemands risquent en outre de jouer sans leur animateur d’attaque Thomas Müller, touché à un genou. Ils devront également dépasser le lourd contexte extra-sportif qui a pollué l’avant-match.

L’UEFA a interdit à la ville bavaroise, qui souhaitait protester contre une loi jugée discriminatoire récemment votée en Hongrie, d’illuminer son stade aux couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT.

Ce « Rainbow-gate » (rainbow pour arc-en-ciel en anglais) a déclenché une avalanche de réactions mardi, à tel point que l’ambiance pourrait se tendre avec des fans hongrois. La « Brigade des Carpates », groupe d’ultras reconnaissables à leurs tee-shirts noirs, prévoit de débarquer « par milliers » à Munich, selon sa page Facebook.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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