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En Espagne, la fronde de parents contre le retour à l’école

Alors que l’Espagne connaît une explosion des cas de Covid 19, de nombreux parents rechignent voire refusent de renvoyer leurs enfants à l’école. Et ce, malgré les menaces de sanctions brandies par les autorités. 

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Alors que l’Espagne connaît une explosion des cas de Covid 19, de nombreux parents rechignent voire refusent de renvoyer leurs enfants à l’école. Et ce, malgré les menaces de sanctions brandies par les autorités.

« Pour apprendre tu as toute la vie, mais la santé tu n’en n’a qu’une », s’agace Aroa Miranda, mère de deux garçons de 8 et 3 ans qui ne les remettra pas à l’école cette semaine à Castellon de la Plana (est).

« Ils sont en train de faire une expérience pour voir ce qu’il va se passer, comme avec des cochons d’Inde », s’indigne cette femme de 37 ans au chômage.

« Pour mon fils de 8 ans, j’essaierai d’inventer des excuses, dire qu’il est malade », explique Aroa alors que la scolarité est obligatoire dans le pays de 6 à 16 ans. Elle a désinscrit son autre fils, âgé de 3 ans.

Selon elle, le masque obligatoire à l’école dès 6 ans, à tout moment, et les mesures de distanciation, ne suffiront pas.

« Si je n’ai pas le droit de réunir plus de dix personnes chez moi, je ne comprends pas pourquoi mon fils devrait être avec 25 enfants dans une classe », s’étonne-t-elle.

« Pas de risque zéro »

Depuis plusieurs semaines, manifestations et pétitions de parents se multiplient en Espagne pour demander plus de garanties sanitaires dans les écoles.

D’après une enquête internationale de l’institut Ipsos publiée fin juillet, l’opinion espagnole est a contre-courant de ses voisins européens.

Une majorité de sondés en Espagne est en faveur d’une diminution du nombre de jours de cours présentiels, et un quart préférerait attendre « entre 4 et 6 mois » avant de renvoyer les enfants à l’école.

Face à l’inquiétude, les autorités oscillent entre messages rassurants et menaces de sanctions.

« Les écoles sont bien plus sûres que les autres endroits même s’il n’y a pas de risque zéro dans une épidémie », a ainsi insisté mardi le chef du gouvernement Pedro Sanchez, « mais il y a un risque que nous devons éviter : l’exclusion sociale ».

« Les enfants ne peuvent pas vivre dans des bulles », a plaidé l’épidémiologiste en chef du ministère de la Santé, Fernando Simon. « Ils peuvent aussi bien attraper (le virus) au parc, ou quand ils vont voir leurs cousins ou par leur père qui s’est contaminé au travail ».

Dans un pays où près d’un quart de la population vit sous le même toit qu’un proche de plus de 65 ans, selon le sondage d’un institut public de 2018, de nombreux parents craignent d’exposer leurs aînés.

« Je veux respecter la loi, mais entre sauver la vie de mes parents et de mes grands-parents, et emmener mes enfants à l’école, il n’y a pas d’hésitation », confie Pablo Sanchez à l’AFP dans son salon à Madrid, entouré de ses cinq enfants qu’il préfère ne pas envoyer à l’école.

« Qu’ils me mettent une amende »

Aroa craint aussi les conséquences économiques d’une contamination d’un de ses enfants. « Si on doit se confiner à la maison 15 jours à cause de l’école, mon mari ne percevra rien », explique-t-elle.

En réponse, le ministre de la Sécurité sociale José Luis Escriva a évoqué vendredi la possibilité d’indemniser également les parents d’enfants en quarantaine préventive dont le test est négatif.

Le spectre des sanctions plane aussi sur les familles réfractaires. Le responsable de l’éducation de la région de Madrid a ainsi mis en garde fin août contre une possible peine de « un à trois ans de prison ».

« C’est la question que l’on nous pose le plus en ce moment », explique Pedro Caballero, président de la Confédération catholique des parents d’élèves, mais « nous ne savons pas y répondre pour l’instant » face au flou juridique.

La ministre de l’Éducation Isabel Celaa a commandé un rapport sur la question sans écarter de possibles sanctions.

« L’éducation est un droit de l’élève, et non des parents » et « c’est une obligation des pouvoirs publics de faire respecter ce droit », a-t-elle averti dans le quotidien El Pais.

« Qu’ils me mettent une amende, pour moi le plus important, ce sont mes enfants », rétorque Aroa.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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