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Derniers jours d’audience pour Cédric Jubillar

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L’accusé maintient sa version des faits face aux incohérences relevées par la cour, tandis que son fils apporte un témoignage accablant par courrier.

Devant la cour d’assises du Tarn, Cédric Jubillar a persisté dans ses dénégations lors d’un interrogatoire marathon. L’homme, âgé de 38 ans, a répondu aux questions sur la disparition de son épouse Delphine en décembre 2021, tout en manifestant une nervosité perceptible. La présidente de la cour a systématiquement relevé les variations dans ses déclarations au fil des années.

Plusieurs éléments ont retenu l’attention des magistrats. Interrogé sur les circonstances entourant la nuit du 15 décembre, l’accusé a fourni des réponses évasives concernant les habitudes de son épouse et ses propres activités. Les contradictions ont notamment porté sur une lésion constatée sur son bras, qu’il a successivement attribuée à une ancienne cicatrice puis à des blessures occasionnées par le transport de matériaux.

La question de la consultation de contenus pornographiques a également été abordée. L’accusé a justifié l’absence de connexion le soir de la disparition par une fatigue intense, tout en reconnaissant avoir utilisé ces services le lendemain malgré une nuit écourtée. Son utilisation de la carte bancaire de l’infirmière disparue a suscité des interrogations, Jubillar expliquant avoir effectué des dépenses pour ses enfants et son usage personnel.

Un détail vestimentaire n’a pas échappé à l’assemblée. L’accusé portait à l’annulaire une bague offerte par son ancienne compagne, celle-là même qui affirme avoir reçu ses confidences sur le meurtre. Interpellé sur ce choix, il a simplement déclaré apprécier les bijoux.

L’audience a pris une dimension particulière avec la lecture d’un courrier émanant de Louis, le fils de l’accusé. L’enfant, aujourd’hui âgé de onze ans, y décrit les punitions infligées par son père. Invité à réagir, Cédric Jubillar s’est contenté d’une brève réponse qualifiant la situation de triste, sans manifester d’émotion visible.

Les débats s’achèvent cette semaine avec les plaidoiries des parties civiles et de la défense, suivies du réquisitoire du parquet. La cour rendra son verdict vendredi, l’accusé risquant la réclusion criminelle à perpétuité.

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