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Coronavirus: Paris ferme les bars, Trump s’offre une tournée en voiture

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Paris a décrété lundi de nouvelles restrictions, dont la fermeture des bars, face au rebond de l’épidémie de Covid-19 qui inquiète également la Russie ou le Royaume-Uni, tandis que les médecins du président américain Donald Trump décideront « dans la journée » s’il peut quitter l’hôpital.

Dans la capitale française placée en alerte sanitaire maximale, les restaurants pourront rester ouverts mais devront respecter un strict protocole sanitaire, selon les nouvelles restrictions annoncées par le préfet de police de Paris, qui entreront en vigueur mardi pour au moins 15 jours.

Une « jauge » sera mise en place dans les centres commerciaux et grands magasins pour encadrer le « nombre de personnes pouvant se croiser », et les foires et congrès seront interdits, a précisé le préfet Didier Lallement. « Ce sont des mesures de freinage car l’épidémie va trop vite. Il faut la freiner avant que le système de soins ne soit débordé ».

La maire de Paris Anne Hidalgo a jugé la situation sanitaire « très grave » dans sa ville.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1.037.971 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi lundi par l’AFP. Plus de 35.243.990 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués et au moins 24.354.200 personnes sont considérés comme guéries.

Trump « au travail » depuis l’hôpital

Alors que le Covid-19 touche de plus en plus de personnalités, les médecins du président américain Donald Trump, hospitalisé depuis vendredi après avoir été testé positif, annonceront « dans la journée » s’il peut quitter l’hôpital, a annoncé la Maison Blanche.

Malgré la maladie, le président s’est offert dimanche une sortie en voiture. A la surprise générale, un convoi de véhicules noirs est apparu devant les grilles de l’hôpital militaire de Walter Reed près de Washington en début de soirée, et Donald Trump, masqué, a salué ses sympathisants à travers la vitre.

Cette initiative a surpris et suscité de vives critiques, en particulier liées au risque pour les agents du Secret Service l’accompagnant.

L’équipe médicale de M. Trump a dit que l’amélioration des symptômes était telle qu’elle préparait son retour à la Maison Blanche, peut-être dès lundi, où il pourrait poursuivre notamment les injections de remdesivir, le traitement par intraveineuse devant durer cinq jours.

Donald Trump s’est appliqué pendant son hospitalisation à donner l’image d’un président au travail, recommençant à tweeter et à téléphoner, faisant diffuser des photographies de lui « au travail » depuis l’hôpital, et publiant deux vidéos.

En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi qu’elle se plaçait en quarantaine jusqu’à mardi soir, après une réunion la semaine dernière avec une personne testée positive. Un test pratiqué lundi sur Mme von der Leyen s’est avéré négatif.

L’autre tête de l’exécutif européen, Charles Michel, avait subi une quarantaine d’une semaine, après un cas de Covid-19 dans son entourage, entraînant le report du dernier sommet européen initialement prévu les 24-25 septembre.

En Lituanie, le ministre des Affaires étrangères Linas Linkevicius a entamé une quarantaine de huit jours après avoir rencontré, lors de la récente visite du président français Emmanuel Macron, un représentant de l’ambassade de France testé depuis positif au Covid-19.

Nouveau pic à Moscou

A l’instar de Paris, New York (Etats-Unis) est prête à annoncer de nouvelles restrictions, notamment à refermer écoles et commerces non essentiels dans neuf quartiers de Brooklyn et du Queens où le nombre des cas de coronavirus est en forte hausse, selon son maire Bill de Blasio.

Le maire a déclaré qu’il voulait reconfiner ces quartiers à partir de mercredi et qu’il attendait l’aval du gouverneur de l’Etat, Andrew Cuomo.

La Russie pour sa part a indiqué ne pas prévoir dans l’immédiat de nouvelles mesures de confinement, bien que près de 11.000 nouvelles infections aient été enregistrées lundi, approchant le pic du mois de mai.

Les autorités jugent que le système de santé est en mesure d’assurer l’accueil des malades et que les stocks de moyens de protection et de médicaments sont suffisants.

« Nous ne voulons pas (de confinement) et n’allons pas le faire », a assuré vendredi la vice-Première ministre russe en charge de la santé, Tatiana Golikova, tout en reconnaissant une « croissance sérieuse » des cas.

En Espagne, après Madrid vendredi, deux autres villes, Leon et Palencia, vont être soumises à partir de mardi à un bouclage partiel.

En Irlande, le gouvernement se trouvait lundi face à une décision difficile, ses conseillers médicaux ayant recommandé un nouveau confinement général pour enrayer une flambée de nouveaux cas.

Le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe (plus de 42.000 morts), a pour sa part dépassé dimanche la barre des 500.000 de cas. Espérant éviter un reconfinement national, le gouvernement britannique multiplie les actions locales pour tenter de contrôler la propagation du virus.

Du côté des bonnes nouvelles, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé lundi la levée des restrictions ordonnées à Auckland pour contrer la seconde vague épidémique, affirmant que son pays avait « de nouveau battu le virus ».

Europe

Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol

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Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol

Les forces de l’ordre norvégiennes ont procédé à l’arrestation de Marius Borg Høiby, 27 ans, suspecté d’agression sexuelle. Les détails de l’affaire commencent à émerger.

Lundi soir, les autorités norvégiennes ont mis sous les verrous Marius Borg Høiby, fils de la princesse héritière Mette-Marit, dans le cadre d’une enquête pour viol. Le jeune homme de 27 ans est accusé d’avoir eu un rapport sexuel avec une personne incapable de donner son consentement, selon les déclarations de la police. Cet incident est décrit comme un acte sexuel sans pénétration, où la victime était dans un état d’inconscience ou de faiblesse l’empêchant de s’opposer.

Les investigations ont rapidement progressé. Une perquisition a été menée au domicile de Høiby, où des éléments matériels ont été saisis. Cette arrestation fait suite à une précédente interpellation en août, lors d’une altercation nocturne à Oslo, où Høiby était accusé de violences domestiques. À cette occasion, un couteau avait été découvert planté dans un mur de la chambre de la femme impliquée, avec laquelle il entretenait une relation.

La situation s’est encore compliquée en septembre, lorsque Høiby a été arrêté pour avoir enfreint une ordonnance de protection. La police a révélé qu’au moment de son arrestation lundi, il se trouvait en compagnie de la même femme qui avait été impliquée dans l’incident d’août. Les charges contre lui se sont élargies pour inclure des accusations de violences domestiques.

Marius Borg Høiby, né d’une relation antérieure de Mette-Marit avant son mariage avec le prince héritier Haakon, n’a pas de rôle officiel au sein de la famille royale, contrairement à ses demi-frères et sœurs, la princesse Ingrid Alexandra et le prince Sverre Magnus. La police n’a pas encore décidé si Høiby serait placé en détention provisoire, laissant l’avenir judiciaire du jeune homme en suspens.

Cet événement soulève des questions sur les dynamiques familiales au sein de la royauté norvégienne et sur la manière dont la justice traite les affaires impliquant des personnalités publiques. La Norvège, connue pour son système judiciaire transparent et équitable, devra naviguer avec soin dans cette affaire délicate, assurant à la fois la protection des droits de la victime et le respect des procédures légales.

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Europe

Russie : Vladimir Poutine signe un décret permettant un recours plus large à l’arme nucléaire

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Russie : Vladimir Poutine signe un décret permettant un recours plus large à l'arme nucléaire

Face à la montée des tensions avec l’Occident, Vladimir Poutine a modifié la doctrine nucléaire russe, permettant un recours plus large à l’arsenal atomique en cas de menaces jugées sérieuses.

L’annonce de la signature par le président russe Vladimir Poutine d’un décret élargissant les conditions d’emploi des armes nucléaires marque une nouvelle étape dans l’escalade des tensions internationales. Ce décret intervient après que les États-Unis ont permis à l’Ukraine d’utiliser des missiles à longue portée contre la Russie, signalant une évolution stratégique dans le conflit.

Le document, signé le 19 novembre, modifie substantiellement la politique nucléaire russe. Désormais, toute attaque contre la Russie par un État non nucléaire, mais soutenu par une puissance nucléaire, sera considérée comme une agression conjointe. Cette révision reflète une adaptation de la Russie à ce qu’elle perçoit comme des menaces croissantes à sa sécurité, selon les dires du Kremlin. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a justifié cette mesure en expliquant qu’il était impératif de réajuster les fondements de la doctrine nucléaire face aux défis actuels.

Cette décision intervient à un moment où les relations entre la Russie et l’Occident sont particulièrement tendues. Fin septembre, Poutine avait déjà fait état de sa volonté d’utiliser l’arme nucléaire en réponse à une attaque aérienne massive contre le territoire russe, une menace qui a été réitérée par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, indiquant que la réponse de la Russie serait proportionnée et décisive.

La Russie accuse également l’Ukraine d’avoir utilisé des missiles de longue portée fournis par les États-Unis pour frapper la région de Briansk. Selon les informations relayées par le ministère russe de la Défense, six missiles ATACM ont été lancés, dont cinq ont été interceptés par la défense antiaérienne russe. Les débris auraient causé des dommages mineurs à un site militaire, attisant encore la tension dans la région.

Cette escalade dans la rhétorique et les actions nucléaires soulève des inquiétudes quant à une possible intensification du conflit, déjà marqué par des échanges de prisonniers et des accusations réciproques d’agressions. La signature de ce décret par Poutine pourrait être interprétée comme une tentative de dissuasion, mais aussi comme une manifestation de l’intention de la Russie de protéger ses intérêts par tous les moyens, y compris les plus extrêmes.

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Économie

Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio

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Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio

Le sommet du G20 à Rio de Janeiro se tient sous haute tension, avec des enjeux climatiques et géopolitiques majeurs, et l’influence croissante de Donald Trump.

Le sommet du G20, qui réunit les dirigeants des économies les plus influentes du monde, a débuté à Rio de Janeiro dans un contexte marqué par des défis climatiques pressants et des tensions géopolitiques exacerbées. Les discussions, qui se déroulent dans un cadre de plus en plus instable, sont dominées par la nécessité de trouver des accords sur le financement climatique et la gestion des conflits internationaux, tout en anticipant le retour de Donald Trump à la présidence américaine.

Les dirigeants du G20, représentant une part significative du PIB mondial et des émissions de gaz à effet de serre, sont confrontés à l’urgence d’agir pour le climat. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à des compromis pour garantir un résultat positif à la prochaine conférence sur le climat, la COP29. Cependant, les divergences sur les questions climatiques et les conflits en cours, notamment en Ukraine et au Proche-Orient, rendent les négociations particulièrement ardues. La Russie, absente du sommet, continue d’influencer les discussions par son conflit avec l’Ukraine, tandis que la situation à Gaza et au Liban ajoute une complexité supplémentaire.

Le président argentin Javier Milei, connu pour ses positions ultralibérales et climatosceptiques, introduit une incertitude supplémentaire. Buenos Aires a exprimé des réserves quant à l’adhésion à un communiqué commun, ce qui pourrait entraver les efforts de consensus. De son côté, le président brésilien Lula da Silva, hôte du sommet, souhaite recentrer les débats sur les enjeux sociaux et la lutte contre la pauvreté, avec le lancement d’une Alliance globale contre la faim et la pauvreté, et la proposition d’une taxation des plus riches, déjà discutée entre les ministres des Finances du G20.

L’ombre de Donald Trump, qui devrait revenir à la Maison Blanche en janvier, plane sur le sommet. Joe Biden, en visite en Amazonie, a envoyé un message fort sur la nécessité de protéger l’environnement, soulignant le risque d’un affaiblissement des ambitions climatiques mondiales sous une nouvelle administration républicaine. Cette perspective alimente les craintes d’une fragmentation internationale accrue et d’un retour en arrière sur les engagements climatiques.

Les discussions bilatérales de Xi Jinping avec d’autres dirigeants illustrent également l’importance croissante des pays émergents et des visions alternatives dans un ordre mondial en pleine mutation. Selon Oliver Stuenkel, professeur en relations internationales, le monde entre dans une phase d’imprévisibilité accrue, où les pays du Sud et la Chine auront plus d’espace pour articuler leurs propres stratégies.

Le G20 de Rio de Janeiro se tient à un moment critique où les leaders doivent naviguer entre les impératifs climatiques, les conflits internationaux et les changements politiques majeurs, tout en cherchant à maintenir un semblant d’unité et d’action collective.

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