Sports
Bleus: retrouvailles pressées à Clairefontaine, les dernières avant l’Euro
Quatre mois après leur dernier rassemblement et moins de trois mois avant l’Euro, les Bleus se réunissent lundi dans leur centre d’entraînement de Clairefontaine, des retrouvailles express avant un marathon de trois matches qualificatifs au Mondial-2022 en huit jours, où le maître-mot sera « la récupération ».
Une nuit. Voilà le temps que passeront les 26 joueurs de l’équipe de France dans leur château des Yvelines en mars. Le prochain rendez-vous dans ce temple du haut niveau tricolore? Ce sera pour la fin du mois de mai, lorsqu’il s’agira de préparer l’Euro…
La pandémie de Covid-19 ayant bouleversé le calendrier, imposant aux équipes nationales un rassemblement de mars à trois rencontres, les hommes de Didier Deschamps doivent en effet passer en « mode match » à vitesse maximale: dès mercredi soir (20h45), l’Ukraine les attend au Stade de France, pour lancer la campagne qualificative pour la Coupe du monde au Qatar.
Entre accueil des joueurs vers 12h00, tests antigéniques et PCR de rigueur puis décrassage vers 17h30, le programme du lundi est minuté. Et dès mardi, direction Enghien-les-Bains (Val-d’Oise), traditionnel lieu de mise au vert de veille de match.
« Surtout de la récupération »
Dans ces conditions, difficile de préparer un vrai programme d’entraînement… « On a un premier match qui arrive très vite. Depuis que je suis sélectionneur, on ne s’est retrouvé qu’une seule fois dans cette configuration en ayant le premier match le mercredi. Sur les 26 joueurs sélectionnés, plus de 70% sont concernés par des matches dimanche, donc ils auront à peine trois jours » pour se remettre après leur dernière sortie en club, a constaté Deschamps jeudi dernier.
Paul Pogba, Anthony Martial, Adrien Rabiot, Presnel Kimpembe, Antoine Griezmann, Ousmane Dembélé, ou encore Kylian Mbappé étaient en effet sur la pelouse dimanche en club.
Les trois derniers ont d’ailleurs tous marqué, pour Barcelone et pour le Paris SG, dans la soirée. Et Mbappé a été remplacé « par précaution » en fin de rencontre à Lyon (4-2) pour « un coup » à une cheville selon son entraîneur Mauricio Pochettino, un pépin physique à évaluer lundi par l’encadrement des Bleus.
A deux mois de l’annonce de la liste des 23 joueurs qui participeront à l’Euro-2020 reporté à 2021 (11 juin – 11 juillet), il n’est donc pas surprenant que les 26 Bleus appelés en mars soient tous des visages connus de Deschamps et de son staff. L’agenda surchargé laissait en effet peu de marge pour découvrir sereinement le groupe France.
« S’ils ont un vécu avec nous, c’est important, car il y a des repères. Je ne vous cache pas que dans ce stage, les séances d’entraînement, ça va être compliqué d’en faire des vraies. Ce sera surtout de la récupération », a remarqué le sélectionneur des Bleus jeudi au moment de justifier les convocations de Thomas Lemar, Tanguy Ndombélé et Ousmane Dembélé, qui font tous trois leur retour après plus d’un an d’absence.
« Périple »
De la récupération, mais aussi de longues heures d’avion. La deuxième rencontre, prévue à Nur-Sultan au Kazakhstan dimanche (15h00), contre une équipe que les Bleus n’ont jamais affrontée, nécessite un interminable trajet de plus de six heures, avec un décalage horaire de cinq heures, un terrain synthétique à l’arrivée et des températures négatives attendues. « Un périple », de l’aveu même de Deschamps.
Le troisième match, mercredi 31 mars à Sarajevo (20h45) contre la Bosnie-Herzégovine, que les Bleus rejoindront directement depuis le Kazakhstan au terme d’un autre long voyage, n’a rien non plus d’un déplacement confortable.
Périlleux déplacements, tests PCR réguliers, défis logistiques… Les ingrédients de mars ressemblent à ceux de juin.
L’Euro, toujours prévu dans douze villes d’Europe, imposera une grande faculté d’adaptation aux Français si son format est maintenu par l’UEFA. « Le mot d’ordre, c’est s’adapter », répète Deschamps régulièrement. Ce stage de printemps fait office de répétition générale…
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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