Sports
Giroud et Maignan envoient AC Milan en demi-finales de la Ligue des champions
Grâce au but d’Olivier Giroud, et au penalty arrêté de Mike Maignan en fin de match contre Naples (1-1), l’AC Milan a validé son ticket pour le dernier carré de la Ligue des champions. Une première depuis 2007 pour le club lombard.
L’AC Milan peut remercier ses joueurs français. Déjà décisif lors du quart de finale aller de la Ligue des champions remporté il y a une semaine (1-0) par l’AC Milan contre Naples, Mike Maignan a sauvé un penalty en fin de rencontre lors du match nul, mardi 18 avril, des Rossoneri (1-1). Avant cet arrêt décisif du gardien tricolore, Olivier Giroud avait fait le plus dur pour permettre aux Rossoneri de se qualifier pour les demi-finales de la compétition. En toute fin de match, la réduction du score de Victor Osimhen pour les Napolitains a finalement été anecdotique (90e+3).
Si Maignan a été en vue en fin de match, Giroud l’avait été au début. Dans cette rencontre, les Milanais ont peu attaqué mais le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a été dans tous les coups. Sur les six tirs tentés par les Rossoneri, trois sont du Français. Le premier sur un penalty concédé par Mario Rui et que Giroud n’a pas assez assuré, permettant à Alex Meret de le repousser (22e). Son premier échec dans l’exercice depuis 2012.
Quelques minutes plus tard, Giroud a une nouvelle fois été mis en échec par le gardien napolitain, alors qu’il se trouvait en position idéale (28e). Deux énormes occasions manquées qui ont fait trembler les supporters milanais, conscients de la difficulté de se qualifier pour le dernier carré sur la pelouse du stade Diego Maradona, où évolue un grand Naples cette saison, leader incontesté de la Serie A.
Mais contrairement à son adversaire sur cette double confrontation, l’AC Milan a su faire la différence. Par Olivier Giroud, donc, qui a profité d’une remontée de balle depuis son camp et d’un service parfait de Rafael Leao pour marquer dans le but vide (42e). Touché en première période à la jambe droite, Giroud a cédé sa place à la 68e minute et assisté à une fin de match tendue depuis le banc de touche.
Jusqu’au temps additionnel de la deuxième période, Mike Maignan a cru réaliser un nouveau clean-sheet. Face à lui, les Napolitains ont longtemps tiré au but sans trouver le cadre. Avant cette main de Fikayo Tomori dans sa surface, offrant un penalty et la possibilité de relancer Naples à Khvicha Kvaratskhelia. Le Géorgien, immense cette saison mais complètement muselé lors de ces matchs aller et retour, s’est avancé en manque de confiance.
Un duel 100% milanais en demi-finales ?
Un manque d’assurance qui ne pardonne pas face à Maignan, très bon dans l’exercice des penaltys – 31% d’arrêts hors séance de tirs au but –, comme il l’a prouvé contre les Pays-Bas avec les Bleus le 24 mars dernier. Excellent contre Tottenham en huitième de finale retour et face à Naples à l’aller, le gardien tricolore a sorti la tentative de Kvaratskhelia (82e), avant de repousser le centre-tir du Géorgien au début du temps additionnel (90e+1).
Le portier des Bleus a été trop court sur la tête de Victor Osimhen une minute plus tard (90e+2) et ce quart de finale retour s’est donc terminé sur un match nul qui permet à l’AC Milan de se qualifier pour les demi-finales. Les Rossoneri retrouvent le dernier carré de la Ligue des champions pour la première fois depuis l’édition 2007 de la compétition, qu’ils avaient alors remportée. En demi-finales, ils pourraient retrouver leurs meilleurs ennemis de l’Inter Milan, qui disputent leur quart de finale retour contre Benfica mercredi.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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