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Six nations: les Bleus au nom de la Rose

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Un bonheur imparfait. Le XV de France, malgré son succès probant devant l’Irlande (35-27) samedi, n’a pas pu empêcher l’Angleterre de remporter le Tournoi des six nations 2020, interrompu par la pandémie.

Les Anglais ont largement dominé l’Italie (34-5) à Rome un peu plus tôt dans la journée et se sont offert un matelas suffisamment confortable dans le duel à distance qui l’opposait aux Bleus et aux Verts.

La belle victoire des Français (18 points, +28), avec quatre essais à la clé, est insuffisante pour priver l’Angleterre (18 points, +44) de son 39e sacre dans le Tournoi, toutes périodes confondues.

Mais les Bleus décrochent une deuxième place porteuse d’espoirs, leur meilleur résultat depuis le Tournoi 2011, le dernier de l’ère Lièvremont. Ils grimpent même à la 4e place du classement mondial World Rugby, doublant leurs adversaires du jour.

Pour sa première à la tête de l’équipe de France, Fabien Galthié fait mieux que ses prédécesseurs Jean-Claude Skrela (3e en 1996), Bernard Laporte (2e en 2000), Marc Lièvremont (3e en 2008), Philippe Saint-André (4e en 2012), Guy Novès (5e en 2016) ou Jacques Brunel (4e en 2018). Il fait aussi bien que Pierre Berbizier en 1992.

A l’époque, Galthié, jeune demi de mêlée de Colomiers, avait débuté trois des quatre rencontres du Tournoi des cinq nations.

Super Dupont

Près de neuf mois après le début du Tournoi 2020, lancé par une performance XXL devant… les Anglais (24-17), les Français terminent donc sur une victoire, leur quatrième de cette édition spéciale, tronquée et marquée par un French flair retrouvé. Une seule défaite, en Ecosse (28-17), vient doucher les rêves bleus. Elle ressemble à un faux pas après la démonstration face aux Anglais, la leçon infligée aux Italiens (35-22) et l’événement fondateur à Cardiff (27-23).

Dans cette compétition longue de 273 jours, il y a eu des paris réussis, tels l’arrière Anthony Bouthier (28 ans, 6 sélections) ou le couteau suisse Gaël Fickou (26 ans, 57 sélections), capitaine de la défense au centre et pompier de service à l’aile.

Il y a des confirmations, comme la deuxième ligne 100% « Springboks » formées par Bernard Le Roux (31 ans, 43 sélections) et Paul Willemse (27 ans, 11 sélections). Ou le dynamiteur Virimi Vakatawa (28 ans, 26 sélections).

Mais il y aussi, et surtout, l’éclatement au grand jour de la charnière Antoine Dupont (23 ans, 26 sélections) et Romain Ntamack (21 ans, 18 sélections). Un duo toulousain éblouissant qui épate autant qu’il inquiète le monde du rugby.

Et que dire du capitaine fracasse Charles Ollivon? Le troisième ligne de Toulon n’a certes pas marqué contre les Irlandais mais cela ne l’a pas empêché de terminer meilleur marqueur d’essai du Tournoi, à égalité avec son compatriote Ntamack.

La dernière croisade

Mieux, pour la première fois depuis 1995, le XV de France a aligné les douze mêmes titulaires sur six matches de rang. Avec cette ossature stable, les Bleus de Fabien Galthié séduisent à nouveau en affichant audace, talent et solidarité. La marque des champions?

L’indiscipline a une nouvelle fois causé bien des soucis aux Bleus (sept pénalités en première période contre l’Irlande). Tout comme les ballons aériens, souvent mal négociés.

Et, si le carton jaune de Bouthier (9e) n’a pas empêché la France de s’imposer samedi, Galthié et son staff sait qu’il a encore du pain sur la planche.

D’autant que l’Autumn Nations Cup, la nouvelle compétition à huit qui démarre dans 15 jours, forcera l’encadrement français à revoir ses plans et recomposer son XV de départ en vertu de la convention entre la FFR et la LNR qui limite les feuilles de matches à trois pour les internationaux.

Il faudra donc attendre encore un peu pour voir les Bleus soulever leur premier trophée depuis 2010.

Les Anglais, eux, se sont bien remis de leur défaite inaugurale au Stade de France pour l’emporter.

L’Ecosse (13-6), l’Irlande (24-12), le pays de Galles (33-30 et l’Italie donc se sont ainsi cassés les dents sur le pragmatisme froid des hommes d’Eddie Jones.

Près d’un an après leur défaite en finale du Mondial-2019 au Japon, face à l’Afrique du Sud (32-12), les coéquipiers d’Owen Farrell ont remporté leur premier Tournoi depuis 2017. Efficaces, à défaut d’être brillants.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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