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Mondial féminin de rugby: la France si proche de l’exploit

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Le XV de France féminin, en quête d’une première finale en Coupe du monde, est passé tout près de l’exploit samedi à l’Eden Park d’Auckland, s’inclinant sur le fil face à la Nouvelle-Zélande (25-24), après une pénalité ratée par Caroline Drouin à la dernière minute.

Les « Black Ferns », championnes du monde en titre, retrouveront en finale samedi prochain l’Angleterre, victorieuse du Canada (26-19), que les Bleues affronteront pour la médaille de bronze.

Les Françaises, pour la huitième fois en demi-finale d’un Mondial, ont encore échoué aux portes de la finale, contre une équipe qu’elles venaient pourtant de battre quatre fois de suite. « Il va falloir qu’on digère, et bien sûr qu’on va tout donner pour cette troisième place », a estimé la deuxième-ligne Safi N’Diaye, après avoir honoré sa 90e sélection.

Pour ce premier match entre les deux nations en terre néo-zélandaise, dans un Eden Park clairsemé, le suspense a duré jusqu’au bout, avec cette pénalité obtenue par les Bleues à la dernière minute mais que Drouin, impeccable par ailleurs, n’a pas réussi à passer.

« Le coup de pied raté par +Caro+ à la fin est anecdotique pour moi, on a perdu le match avant », a relevé après la rencontre l’entraîneur des Bleues, Thomas Darracq. « A aucun moment, la défaite n’est imputable à Caroline, on doit +scorer+ plus tôt, garder la balle… On n’a pas fait le +taf+ avant, c’est tout », a acquiescé la centre Gabrielle Vernier.

Solidaires et sans complexes: en réponse au haka des Néo-Zélandaises, les Bleues, qui avaient répété toute la semaine qu’elles avaient « désacralisé » leurs adversaires et « dédramatisé » ce moment, avaient choisi de se regrouper en cercle sur la pelouse de l’Eden Park, pour chanter à plein poumon la Marseillaise.

Muraille bleue

Dans un ciel rosi par le coucher de soleil, elles ont donné le ton d’entrée, occupant le terrain et choisissant de jouer une pénaltouche plutôt que tenter la pénalité.

Excellent choix: la troisième ligne Romane Ménager, de retour après quinze jours de pause à la suite de sa commotion subie face à l’Angleterre en match de poule, a de l’énergie à revendre. Dans la semaine, sa capitaine Gaëlle Hermet avait prévenu: « s’il y a une joueuse qu’il ne faudra pas trop croiser sur le terrain samedi, ce sera elle! ».

Sur cette pénaltouche, la joueuse de Montpellier, excellente également en défense, n’aura plus qu’à aplatir en force et Drouin à transformer (10-0, 23e).

Après la réduction du score par l’arrière Renee Holmes (10-3, 29e), les « Black Ferns » ont bien tenté de percer la muraille bleue, mais les Tricolores, avec la meilleure défense des équipes du dernier carré, n’ont pas paniqué, Madoussou Fall (22 plaquages au total) et Charlotte Escudero (21) en tête.

Après une mêlée, sur sortie rapide du ballon, elles sont allées marquer leur premier essai par la centre Stacey Fluhler en conclusion: égalité (10-10, 37e).

Energie et tension

Les Françaises auraient alors pu commencer à douter. Il n’en a rien été: elles ont répliqué immédiatement avec un essai de Vernier, afin de rentrer aux vestiaires en tête (17-10).

Après la pause, les Néo-Zélandaises, sur un petit coup de pied rasant de Holmes, ont repris les choses en main et signé leur deuxième essai par la centre Ruby Tui (17-15, 44e), qui « a mis un coup sur la tête » des Françaises selon Vernier.

Dans une rencontre toujours aussi intense, les deux camps ont rivalisé de débauche d’énergie jusqu’à ce que, sur un ballon porté conclu par la centre Teresa Fitzpatrick, la Nouvelle-Zélande prenne pour la première fois l’avantage (22-17, 56e, puis 25-17, 63e).

Grâce à Romane Ménager, encore elle, la France a recollé au score (25-24, 65e). N’Diaye, décisive sur l’essai précédent, a alors écopé d’un carton jaune, sans que les Néo-Zélandaises ne réussissent à en profiter.

C’est même elles qui sont pénalisées en fin de match: la victoire est alors dans les pieds de Drouin mais, à trente mètres face aux poteaux, son tir est trop court, faisant gronder de soulagement l’Eden Park.

Un stade à nouveau cruel pour le rugby français, onze ans après la défaite (8-7) des Bleus face aux « All Blacks » en finale du Mondial-2011.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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