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Marseille: un enfant autiste tué à l’arme blanche, sa mère en garde à vue

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Le corps sans vie d’un enfant autiste de 12 ans, porté disparu vendredi, a été retrouvé samedi par sa famille à Marseille, sur les rives du fleuve Huveaune, porteur de « plaies à l’arme blanche », a annoncé le parquet en fin d’après-midi.

« La mère de l’enfant a été placée en garde à vue, compte tenu des constats de la police technique et scientifique dans l’appartement » familial, a précisé à peine deux heures plus tard la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens.

L’enfant, autiste selon son oncle et sa tante qui se sont exprimés sur place dans l’après-midi, dans le quartier populaire de la Capelette, aurait échappé à la surveillance de sa mère vendredi, vers 16H00, lors d’une promenade.

Selon Mme Laurens, la mère aurait signalé la disparition de son enfant vendredi. 

L’oncle et la tante de l’enfant ont affirmé à que la famille aurait averti une première fois  le commissariat vers 17H00, puis une nouvelle fois vers 22H00, leurs recherches étant toujours infructueuses.

Le corps a été découvert par le père et l’oncle de l’enfant, a insisté Mme Laurens, en précisant que l’enquête avait été confiée à la police judiciaire.

La famille a affirmé avoir d’abord retrouvé la veste de l’enfant samedi matin vers 08H30, au bord de l’Huveaune, avant de finalement retrouver le corps vers 13H00, toujours au bord du fleuve, à une centaine de mètres de distance, en bas d’une pente raide donnant sur l’eau, dans des herbes hautes et des broussailles.

« J’avais essayé de l’aider »

Le cadavre présente « des plaies à l’arme blanche », a précisé la procureure, en parlant également « de nombreuses traces de sang sur le trajet de la découverte du corps ».

Sur des images prises par l’oncle avec son téléphone portable, l’enfant habillé, est en position latérale, le visage tourné vers les broussailles, du sang sur un bras et sur le ventre. Toujours selon l’oncle, les marins-pompiers auraient conseillé à la famille de s’éloigner, le visage de l’enfant étant « abîmé ».

« Nous sommes allés voir la police tout de suite », a répété la tante samedi : « Quand c’est un enfant autiste comme lui, on ne laisse pas repartir les parents comme ça, on trouve une patrouille pour aller chercher », a-t-elle poursuivi.

« Si ils étaient venus plus tôt… Après, je ne sais pas ce que ça aurait changé », a-t-elle ajouté, visiblement en colère. Informée quelques instants plus tard du placement en garde à vue de la mère, la tante a aussitôt fondu en larmes.

Selon elle, la mère s’occupait « à plein temps » de son fils, son seul enfant, et n’exerçait pas de profession: « J’avais essayé de l’aider pour qu’elle se fasse accompagner par des institutions spécialisées mais cela avait échoué, et cet enfant a dû manquer de l’encadrement dont il aurait eu besoin », a-t-elle expliqué.

L’oncle, la tante et deux voisins de la famille ont assuré que les recherches de l’enfant avaient duré jusqu’à 03H00 du matin samedi.

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Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d’un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé

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Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d'un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé

Un jeune homme de 15 ans a été mortellement poignardé lors d’une rixe impliquant plusieurs adolescents près du lycée Rodin à Paris. Les forces de l’ordre ont interpellé un suspect.

Dans la matinée du 17 décembre, une scène de violence s’est déroulée aux abords du lycée Rodin, dans le 13e arrondissement de la capitale française. Une dizaine de jeunes se sont affrontés, laissant derrière eux un adolescent grièvement blessé, qui, malgré les efforts des secours, a succombé à ses blessures. Ce drame, qui a ébranlé le quartier, a nécessité l’intervention rapide des services d’urgence et des forces de police.

Selon les informations recueillies, la victime, âgée de 15 ans, n’était pas scolarisée dans l’établissement où l’incident s’est produit. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que des armes blanches ont été utilisées, et l’arme présumée, un couteau, aurait été jetée dans la cour du lycée après les faits. L’usage de gaz lacrymogènes par certains des participants a également été signalé, ajoutant à la confusion et à la gravité de la situation.

Les autorités ont rapidement réagi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour assassinat, reflétant la gravité des actes commis. Un jeune homme, également né en 2008, a été appréhendé sur place. Cependant, il est encore prématuré de déterminer son implication directe dans la mort de l’adolescent. La Sûreté Territoriale de Paris (ST75) a pris en charge les investigations, cherchant à comprendre les circonstances précises qui ont conduit à cette tragédie.

Le proviseur du lycée Rodin a informé les parents d’élèves de l’incident, assurant que les cours se poursuivraient normalement mais que les élèves ne pouvaient pour l’instant réintégrer l’établissement. Cette mesure vise à garantir la sécurité des élèves et à permettre aux enquêteurs de travailler sur la scène du crime sans interférence.

La sécurisation du secteur par les forces de l’ordre a été mise en place, et une enquête approfondie est en cours pour élucider les motifs de cette rixe et identifier tous les acteurs impliqués. Cet événement tragique rappelle une fois de plus les dangers de la violence dans les zones urbaines et soulève des questions sur la sécurité autour des établissements scolaires.

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Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?

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Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?

Un homme de 22 ans s’est livré à la gendarmerie après avoir abattu cinq personnes dans le Nord. Les identités et les vies des victimes commencent à émerger.

Dans un acte de violence inouï, un jeune homme de 22 ans a semé la terreur dans les communes de Wormhout et Loon-Plage, près de Dunkerque, en tuant cinq individus. La région, habituellement paisible, est plongée dans le deuil et l’incompréhension face à cette tragédie.

Les victimes de cette série de meurtres sont désormais identifiées : Paul Dekeister, 29 ans, chef d’une entreprise de transports routiers et père de famille, a été la première cible. Il était chez lui lorsqu’il a été alerté par le bruit d’un véhicule, avant d’être abattu dans sa cour.

À Loon-Plage, Aurélien Cugny et Marc Lehmus, deux agents de sécurité de 33 et 37 ans respectivement, ont été tués alors qu’ils effectuaient une patrouille. Ces hommes, bien connus pour leur engagement lors des carnavals, laissaient derrière eux des familles et des amis dévastés. Des hommages ont rapidement afflué sur les réseaux sociaux, décrivant Aurélien comme un homme au grand cœur et Marc comme un père aimant.

Enfin, Mustafa et Ahmid, deux jeunes migrants kurdes âgés de 19 et 30 ans, ont été les dernières victimes de cette folie meurtrière. Ils résidaient dans un camp de migrants à Loon-Plage, espérant rejoindre l’Angleterre. Leur mort a suscité une vague d’émotion au sein de la communauté des exilés, qui s’est recueillie en déposant des roses rouges à l’endroit où ils ont été tués.

L’auteur présumé de ces actes, inconnu des services de police, s’est rendu à la gendarmerie de Ghyvelde peu après les faits. Plusieurs armes ont été découvertes dans son véhicule, ajoutant un mystère supplémentaire à l’affaire.

Ce drame soulève de nombreuses questions quant aux motivations de cet homme et à la sécurité dans une région où la cohabitation entre résidents et migrants est déjà complexe. Les habitants, encore sous le choc, tentent de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire dans leur quotidien.

Les enquêteurs, quant à eux, cherchent à établir des liens entre les victimes et le tueur, pour tenter de décrypter ce qui semble être un acte gratuit de violence. La région, marquée par ce quintuple meurtre, attend désormais des réponses pour apaiser une douleur collective et une peur palpable.

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.

Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.

Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.

Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.

L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.

Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.

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