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Cyclisme : la saison compromise d’Alaphilippe

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Saison compromise pour Julian Alaphilippe: le double champion du monde, sérieusement blessé dimanche dans Liège-Bastogne-Liège, vit une année difficile marquée par des chutes à répétition.

Une Doyenne maudite pour le Français a conclu un printemps de douleurs et de déceptions. Transporté à Herentals, au centre médical utilisé par l’équipe belge Quick-Step pour ses blessés, Alaphilippe est entré dans une zone de turbulences et d’interrogations.

Combien de temps durera son indisponibilité ? Quels nouveaux objectifs pourra-t-il se fixer ? Devra-t-il attendre la fin de l’été et la défense de son titre mondial en Australie ?

La nature des blessures l’oblige à reconsidérer complètement sa saison. Pneumothorax, omoplate fracturée, deux côtes cassées: le bilan de la chute, qui a jeté à terre une partie du peloton à 60 kilomètres de l’arrivée, s’avère lourd.

Sur les images TV aériennes, vues et revues par le commissaire VAR de l’Union cycliste internationale, il est impossible de démontrer les responsabilités.

Romain Bardet, qui était bien placé, a évoqué une touchette entre le Britannique Tom Pidcock et le Français Jérémy Cabot.

Toujours est-il que la chute s’est produite en descente, à près de 70-80 km/h selon le Français de l’équipe DSM, avec des lourdes conséquences pour Alaphilippe et plusieurs autres coureurs (Elie Gesbert et Dorian Godon notamment).

Comme souvent depuis le début de l’année, tant le matériel, de plus en plus rigide et performant, autorise de moins en moins les écarts sur le vélo.

Le Tour hypothéqué

Promis à devenir le successeur de Bernard Hinault, le dernier vainqueur français de la Doyenne (1980), le champion du monde multiplie les déconvenues dans une course taillée à sa mesure.

Sa deuxième place de 2015 représentait mieux qu’une espérance, celle de 2021 sonnait comme un échec surtout après sa déception de 2020 quand il avait été remonté sur la ligne avant d’être rétrogradé par le jury des commissaires.

« Je rêve de gagner cette course, ce n’est un secret pour personne, d’ailleurs j’ai toujours été prêt, toujours acteur », déclarait Alaphilippe dans L’Equipe avant la course gagnée haut la main par son coéquipier, le Belge Remco Evenepoel.

Le Français pensait en avoir fini avec son début de saison « en dents de scie », selon son expression. « Je suis tombé malade et j’ai été pris dans plusieurs chutes, j’ai perdu des semaines d’entraînement importantes », analysait-il. Surtout en raison de son +soleil+ spectaculaire des Strade Bianche, début mars, qui l’a durablement contrarié.

Si sa deuxième chute, à la mi-avril, dans la Flèche brabançonne, est apparue moins grave, Alaphilippe a encaissé un nouveau coup. « Même les chutes où tu te relèves sans avoir mal, ce n’est jamais anodin », rappelait-il avant Liège-Bastogne-Liège.

Cette fois, « Alaf » ne s’est pas relevé tout seul. Le voilà devant l’inconnue même s’il a déjà traversé des périodes difficiles, entre autres après sa chute dans le Tour des Flandres 2020 (double fracture à la main droite).

Son programme (repos, stage en altitude en mai, Dauphiné début juin) ne peut être que chamboulé. Avec une très lourde hypothèque sur le Tour de France dont le départ sera donné le 1er juillet à Copenhague quelques jours après son 30e anniversaire.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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