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Mort de Victorine: une autopsie très attendue

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Les enquêteurs espèrent lever une partie du mystère entourant la mort de Victorine Dartois avec l’autopsie mercredi du corps de la jeune fille, retrouvée sans vie deux jours auparavant dans un ruisseau à proximité du domicile familial de Villefontaine (Isère).

L’étudiante de 18 ans avait disparu en rentrant chez elle samedi vers 19h00 et a été retrouvée morte lundi midi.

Un premier examen externe mené par le médecin légiste sur les lieux n’avait pas permis de relever une cause évidente du décès.

Mardi, le scanner réalisé sur la dépouille n’a pas non plus permis d’en savoir plus, avait indiqué en soirée le parquet de Grenoble, qui a repris le dossier en raison de sa compétence criminelle.

L’enquête, ouverte dès samedi soir pour « disparition inquiétante » par le parquet de Vienne, a en effet évolué depuis vers les chefs « d’enlèvement, séquestration et homicide volontaire ».

Quarante-sept enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Grenoble sont mobilisés sur l’affaire, « pour effectuer notamment une enquête de voisinage et entendre tout témoin utile ». Un numéro vert est activé pour recueillir d’éventuels témoignages (0.800.200.142).

Car les circonstances de la mort de l’étudiante restent obscures: elle avait passé l’après-midi à faire du shopping avec des amis dans un centre commercial de sa commune avant de reprendre le chemin de son domicile.

C’est sur le trajet du retour, après un dernier coup de fil à sa famille disant qu’elle « arrivait dans 20 minutes », à pied, qu’elle a disparu près d’un stade jouxtant une zone boisée que l’on peut traverser par un chemin. Chemin qui longe à cet endroit le ruisseau de Turitin, peu profond et encombré de branchages, où son corps a été retrouvé.

Roses blanches et statuette d’ange

Ses parents avaient donné l’alerte à la gendarmerie de Villefontaine dès 21h30. Vu le profil de la jeune fille, l’hypothèse d’une fugue avait été rapidement écartée et la disparition prise très au sérieux.

De gros moyens avaient été mis en œuvre pour la retrouver, avec notamment la présence d’un hélicoptère et d’une équipe cynophile et 130 militaires mobilisés sur le terrain, selon le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu, Sylvain Bosserelle.

Les investigations se poursuivent depuis, avec le travail de fourmi d’exploitation des images de vidéo-surveillance et des données de téléphonie. Les vêtements de la victime sont aussi expertisés. Notamment ses chaussures et son sac à main, retrouvés à distance du corps.

Pour répondre à l’émotion et au choc provoqués par cette mort très médiatisée dans une ville de moins de 20.000 habitants, une cellule d’écoute et de soutien psychologique a été mise en place par la mairie de Villefontaine.

Pour les camarades et agents du lycée que fréquentait Victorine encore l’an passé, une infirmière et une psychologue sont disponibles.

Un registre de condoléances a été ouvert dans le hall de la mairie et un autre à la maison de quartier des Fougères, où elle résidait avec sa famille.

Près des lieux du drame, deux bouquets de roses blanches ont été déposés ainsi que des bougies et une statuette d’ange pour lui rendre hommage, a constaté un photographe de l’AFP.

Victorine venait de débuter des études en BTS communication au lycée Condorcet de Saint-Priest, près de Lyon. « Le proviseur et le corps enseignant ont mis en place une cellule de soutien psychologique », a indiqué à l’AFP le maire de la ville Gilles Gascon (LR).

Une marche blanche est organisée par la famille dimanche à 14h30 à Villefontaine, a annoncé sur Facebook sa sœur aînée Romane, dont le compte est l’unique canal de communication de la famille Dartois.

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

Les recherches pour localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 à Plaine (Bas-Rhin), ont repris mercredi pour une deuxième journée dans le secteur de Saulx en Haute-Saône, selon des sources de la gendarmerie.

Après des recherches infructueuses la semaine dernière dans les Vosges, les opérations ont repris mardi dans une forêt de Haute-Saône, située à plus de 130 km du lieu de disparition initial de Lina. Ces nouvelles recherches, mobilisant 90 gendarmes, se poursuivent dans le même secteur mercredi, appuyées par une unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) de l’Armée de terre, qui se concentre sur la recherche de corps enfouis.

Les gendarmes sont arrivés sur le site exploré vers 6h50 mercredi matin, avec quelques journalistes présents à proximité, bien que l’accès à la zone soit restreint. Avant 9h00, des gendarmes en treillis se sont réunis pour faire le point sur les opérations avant de se disperser pour la journée.

Le maire de Saulx, village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a déclaré avoir été informé lundi soir du déploiement de la gendarmerie, sans en connaître le motif exact. La zone fouillée fait partie de la forêt communale de 220 hectares, avec environ 100 hectares actuellement explorés.

Lina a disparu le 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée. Elle aurait célébré ses 16 ans le 10 août.

L’enquête a progressé le 26 juillet avec la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, retrouvée près du lieu de sa disparition. Le conducteur, un homme de 43 ans, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant des écrits où il exprime son désespoir et son incapacité à se contrôler. Cet homme devait comparaître pour deux vols avec violence commis en août 2023.

Les autorités continuent de rechercher des indices pour résoudre cette affaire complexe et apporter des réponses à la famille de Lina.

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d’une voiture dans le Sud

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d'une voiture dans le Sud

La voiture contenant l’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace en 2023, a été retrouvée dans le sud de la France, marquant une avancée significative dans l’enquête.

La voiture dans laquelle l’ADN de Lina a été détecté a été localisée dans le sud de la France, selon une source proche de l’enquête. Aucune arrestation ou garde à vue n’a été effectuée à ce stade.

Après dix mois d’investigations, la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi, a annoncé cette avancée majeure. Le véhicule volé, recherché depuis qu’il a été identifié près du lieu de la disparition de Lina, a été envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Les analyses ont confirmé la présence de l’adolescente à l’intérieur.

La procureure a souligné que les investigations se poursuivent pour comprendre comment Lina est montée dans ce véhicule. Lina, 15 ans, a disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de chez elle à Plaine (Bas-Rhin).

« C’est une avancée majeure », a déclaré Me Matthieu Airoldi, avocat de Fanny Groll, la mère de Lina, ajoutant sa confiance en l’enquête. Marylène Correia, avocate du père de Lina, a exprimé un mélange d’espoir et d’interrogations quant à la localisation et aux circonstances entourant la disparition de Lina.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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