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Sports – Ligue des nations: Bleus, roulez jeunesse !

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La prime au vécu vaut moins cher qu’avant dans l’esprit de Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus en quête de « fraîcheur » et capable de déboulonner des tauliers comme Olivier Giroud en installant un groupe moins expérimenté qu’à l’accoutumée cette semaine pour la Ligue des nations.

Convoqués lundi après-midi à Clairefontaine pour le rassemblement d’octobre, les 23 Bleus retenus pour affronter la Belgique le 7 octobre en demi-finale, puis l’Italie ou l’Espagne en finale ou en « petite » finale trois jours plus tard, ont des repères à trouver.

De la liste des 23 champions du monde 2018, seuls huit joueurs sacrés en Russie sont de la partie pour cette finale à quatre. Et dans l’effectif actuel, neuf internationaux comptent moins de quatre sélections.

Ces chiffres s’expliquent certes par quelques indisponibilités médicales (Ousmane Dembélé, N’Golo Kanté), mais surtout par des choix forts du sélectionneur depuis la rentrée de septembre, marquée par l’éviction de Giroud (35 ans), jamais laissé de côté lorsqu’il était disponible pendant neuf ans.

Envie de renouveau

Un mois plus tard, c’est un autre cadre du groupe qui a fait les frais de la concurrence: Mandanda. A 36 ans, l’éternelle doublure du capitaine Hugo Lloris paye son absence de temps de jeu à l’Olympique de Marseille.

Pour justifier ces deux absences, Deschamps a évoqué des « choix sportifs ». Mais il a aussi laissé transparaître une réelle envie de renouveau.

Interrogé sur la présence du jeune Marseillais Mattéo Guendouzi (22 ans, aucune sélection), il a reconnu avoir besoin d’un nouveau souffle. « Même si, à un moment, j’ai pu être un peu plus conservateur ou privilégier des joueurs avec un certain statut, cette fraîcheur (…) est quelque chose d’important », s’est expliqué le technicien.

Ainsi, au milieu, l’ancien entraîneur de l’OM a préféré injecter du sang neuf, plutôt que rappeler des habitués comme Moussa Sissoko, Thomas Lemar, voire Nabil Fekir à un poste plus offensif.

Il s’est plutôt tourné vers Guendouzi, mais aussi Aurélien Tchoumaméni (21 ans) et Jordan Veretout (28 ans), qui ont fêté leurs premières capes en septembre et composent un milieu de terrain presque néophyte, avec Paul Pogba et Adrien Rabiot comme uniques options d’expérience. Tous trois « étaient là au dernier stage et ont répondu à mes attentes », a insisté Deschamps jeudi après avoir dévoilé sa liste.

Stages moins denses

En défense, outre la promotion de Mike Maignan comme gardien N.2 depuis la rentrée, il a privilégié la jeunesse avec Jules Koundé (22 ans), Theo Hernandez (23 ans) et Dayot Upamecano (22 ans), et non Djibril Sidibé, Clément Lenglet ou Kurt Zouma, trois habitués des listes laissés sur le carreau.

Seule la ligne d’attaque résiste à ce constat: Moussa Diaby (22 ans, 2 sélections) est l’unique innovation d’une armada offensive cinq étoiles, avec Antoine Griezmann, Karim Benzema et Kylian Mbappé en indéboulonnables fers de lance depuis le retour du buteur du Real Madrid avant l’Euro.

La doctrine a-t-elle changé dans l’esprit du technicien ? En mars, il insistait encore sur « l’importance d’avoir des joueurs qui ont du vécu, des repères » et sur l’obligation de disposer d’un « noyau dur important » pour aborder des rassemblements souvent très denses.

Avec trois matches au programme par stage et non deux, en raison du report des rencontres annulées pendant la pandémie de Covid-19, le calendrier surchargé compliquait en effet grandement l’organisation de séances d’entraînement poussées et spécifiques, nécessaires à l’instauration d’automatismes.

Quelques mois plus tard, les Tricolores retrouvent un planning plus habituel, avec deux matches en octobre (Ligue des nations), novembre (qualifications au Mondial-2022) puis mars 2022 (amicaux). Ce qui laisse plus de marge pour peaufiner les réglages d’ici la Coupe du monde au Qatar, programmée pour novembre et décembre 2022.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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