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JO-2020: Kevin Mayer ralenti par son dos au décathlon

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La malédiction des grands rendez-vous ne semble plus lâcher Kevin Mayer: le détenteur du record du monde du décathlon doit composer avec un dos récalcitrant et a laissé son grand rival Damian Warner prendre le large après les trois premières épreuves au programme, mercredi à Tokyo.

Depuis sa médaille d’argent à Rio en 2016, Mayer est devenu la référence mondiale du décathlon avec son record du monde et son sacre planétaire en 2017. Mais il connaît depuis des difficultés dans les grands rendez-vous avec des abandons, comme lors du dernier Championnat du monde en 2019.

Rebelote durant ces JO-2020: c’est cette fois son dos qui l’a trahi et qui compromet ses chances de devenir champion olympique.

« Cela fait une semaine que je me suis bloqué le dos, ça fait très longtemps que ce n’était pas arrivé », a-t-il expliqué après les trois premières épreuves de la journée (100m, saut en longueur et poids).

« J’ai très peu de sensations, de plaisir, mais je crois que je peux aller chercher une médaille même comme ça. Je fais du décathlon parce que j’aime les sensations, aujourd’hui je n’en ai pas dans un des plus grands rendez-vous de ma vie, c’est très frustrant », a souligné celui qui représente l’une des rares chances de médaille de l’athlétisme tricolore.

Pour son entrée en matière, Mayer a bouclé son 100 m en 10 sec 68/100e (record personnel, 10 sec 50/100e), synonyme de 9e place provisoire.

Il a ensuite réussi un saut à 7,50 m et lancé le poids à 15,07 m pour se repositionner à la 4e place provisoire (2662 pts), loin toutefois du Canadien Damian Warner (2966 pts).

Sa première journée qui a débuté sous une chaleur humide accablante, se terminera avec la hauteur et le 400 m.

Deux finalistes aux haies

Après les échecs mardi de Renaud Lavillenie à la perche (8e et blessé), Alexandra Tavernier au pied du podium au marteau et Wilhem Belocian éliminé dès les séries du 110 m haies, les chances de podium français au stade olympique ne reposent pas uniquement sur les larges épaules de Mayer.

Vice-champion du monde 2019 du lancer du marteau, Quentin Bigot a fait forte impression en qualifications lundi avec son jet à 78,73 m au 2e essai, le quatrième meilleur lancer de sa carrière. Sa finale est programmée à 20h15 locales (13h15 françaises).

Autre lueur d’espoir, celle incarnées par les spécialistes des haies, Martinot-Lagarde et Aurel Manga, qualifiés avec la manière, en terminant 2e de leur demi-finale, pour la finale de jeudi.

Au stade olympique toujours, la finale du 200 m s’annonce explosive (21h55 locales, 14h55 françaises) avec trois Américains dont la sensation Erriyon Knighton, 17 ans et présenté comme le nouveau Usain Bolt du sprint mondial.

Pour faire avancer le compteur français de médailles à Tokyo (24 médailles), il faudra se tourner vers le plan d’eau d’Enoshima, au sud de Tokyo, et la voile, avec Camille Lecointre et Aloïse Retornaz, deuxièmes avant l’ultime régate olympique en 470.

Traditionnelle pourvoyeuse de médailles olympiques françaises, l’équipe de France de saut d’obstacles n’aura qu’un représentant en finale individuelle à partir de 19h00 locales (12h00 françaises) avec Nicolas Delmotte, tandis que Pénélope Leprévost et Matthieu Billot ont mordu la poussière en qualifications.

Bassa Mawem forfait

C’était aussi l’entrée en lice de l’inusable Maxime Beaumont, 39 ans et vice-champion olympique 2016 en kayak en ligne: il a terminé 2e et s’est qualifié facilement pour les demi-finales en K1 sur 200 m programmées jeudi.

« Sur ce bassin, tout est possible, le plus dur va être d’aller en finale, une fois en finale tout sera possible », a prévenu le Nordiste.

Après l’impressionnant carton plein des équipes masculines de basket, de handball et de volley, toutes qualifiées pour le dernier carré, les Bleues du handball, vice-championnes olympiques à Rio, vont tenter de les imiter: elles sont opposées aux Néerlandaises en quarts de finale (20h45 locales, 13h45 françaises).

A suivre aussi aussi qualifications de l’escalade avec Julia Charnoudie.

Qualifié pour la finale masculine de jeudi en escalade, Bassa Mawem a lui été obligé de déclarer forfait en raison d’une grave blessure au bras gauche, une rupture totale du tendon inférieur du biceps.

Enfin, il n’y a pas eu de médaille dans l’épreuve de nage en eau libre pour Lara Grangeon, qui a terminé 9e mercredi matin, ni pour Madeleine Larcheron, benjamine de la délégation française (15 ans) et restée aux portes de la finale en skateboard (park).

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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