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Monde

La Floride se prépare à l’arrivée de l’ouragan Elsa

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Après avoir frappé les Caraïbes, la tempête Elsa s’est renforcée en ouragan et se dirigeait mardi soir vers les côtes de Floride, tandis qu’à Surfside près de Miami, les secours livraient une course contre la montre pour fouiller les décombres de l’immeuble dont l’effondrement a fait au moins 36 morts.

A 23H00 locales mardi (03H00 GMT mercredi), Elsa se trouvait, selon le Centre national des ouragans (NHC), juste devant la baie de Tampa, accompagnée « de fortes pluies et de rafales de vent se propageant à l’intérieur des terres dans le sud-ouest et le centre-ouest de la Floride ».

Avec des vents soufflant jusqu’à 120 km/h, le NHC avait décidé mardi dans la soirée de changer son statut en ouragan de catégorie un (sur cinq) sur l’échelle de Saffir-Simpson.

Elsa, qui avance à une vitesse de 22 km/h vers le nord, « devrait toucher terre le long de la côte nord de Floride mercredi matin avant d’avancer dans le sud-est des Etats-Unis jeudi », avait indiqué plus tôt le NHC.

La tempête charrie avec elle des torrents de pluies et quelques tornades sont possibles, selon les prévisionnistes de Floride.

Dans la partie nord-ouest de la péninsule, l’eau pourrait aussi monter jusqu’à 1,5 mètre en raison des vents.

L’aéroport de Tampa a suspendu les vols commerciaux à partir de 17H00 locales et jusqu’à 10H00 mercredi matin au moins.

Les habitants appelés à se préparer

« Nous appelons les habitants de Floride à commencer leurs préparatifs, et cela inclut la possibilité d’être sans électricité pendant quelques jours, et d’avoir assez de nourriture et d’eau pour chaque membre de sa famille », a exhorté mardi Jeanette Nuñez, la gouverneure adjointe de Floride.

« S’il y a des ordres d’évacuation dans votre zone (d’habitation), c’est pour votre propre sécurité, les comtés ouvriront des centres d’hébergement d’urgence », a-t-elle ajouté.

Après avoir fait trois morts en République Dominicaine et à Sainte-Lucie, la tempête avait touché Cuba lundi, laissant dans son sillage de fortes pluies mais sans provoquer de grands dégâts sur l’île, comme à Haïti, un pays particulièrement vulnérable face aux catastrophes naturelles.

Elsa était devenue vendredi le premier ouragan de la saison dans l’Atlantique, de catégorie un, puis avait été rétrogradée samedi en tempête tropicale après avoir faibli, avant d’être donc de nouveau catégorisé comme ouragan mardi.

Une fois qu’elle aura touché la côte ouest de Floride, Elsa devrait perdre de sa puissance en traversant l’intérieur des terres pour remonter vers la Géorgie et les Etats de Caroline du Sud et du Nord.

Le passage de la tempête tropicale intervient moins de deux semaines après l’effondrement partiel d’un immeuble à Surfside, une petite ville au nord de Miami, en pleine nuit le 24 juin.

La catastrophe a fait au moins 36 morts, dont 29 ont été identifiés, et 109 disparus, a indiqué mardi après-midi la maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava.

Deux tonnes de gravats

La partie restante de l’édifice, baptisé Champlain Towers South, a été détruite dimanche soir lors d’une explosion contrôlée, les autorités craignant que le bâtiment menace la sécurité des sauveteurs. Ces craintes ont été renforcées par l’arrivée de la tempête.

Les opérations de déblaiement pour retrouver les victimes se sont poursuivies toute la journée mardi malgré la pluie et le vent.

« Nous nous attendons encore aujourd’hui à des rafales occasionnelles et à de fortes averses », a expliqué mardi Mme Levine Cava.

Les quelque 200 secouristes qui fouillent le site sans relâche n’ont été interrompus que par des éclairs, qui ont suspendu les opérations pendant une heure, selon elle.

Depuis le début des fouilles il y a plus d’une semaine, plus de deux tonnes de gravats ont été extraits des décombres.

Sur les personnes portées disparues, les autorités ont pu confirmer la présenc de quelque 70 d’entre elles dans l’immeuble la nuit où il s’est effondré.

« Nous savons qu’il y a peut-être des gens qui étaient dans le bâtiment et que personne n’a signalé pour les identifier », a expliqué Mme Levine Cava, assurant que la police « s’assurera d’identifier correctement qui était et qui n’était pas dans cet immeuble ».

Europe

Rome envisage de faire payer l’accès à la fontaine de Trevi

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Rome envisage de faire payer l'accès à la fontaine de Trevi

Face à l’afflux massif de visiteurs à la fontaine de Trevi, la municipalité de Rome étudie l’idée d’instaurer un accès payant pour les touristes. Cette mesure vise à protéger ce site emblématique tout en préservant l’expérience locale et culturelle des Romains.

La fontaine de Trevi, chef-d’œuvre baroque et symbole incontournable de la Ville éternelle, attire chaque année des millions de touristes. Afin de répondre au défi croissant du surtourisme, les autorités romaines envisagent de mettre en place un système de gestion plus strict de l’accès à ce lieu mythique. Alessandro Onorato, adjoint au tourisme à la mairie, a ainsi suggéré l’instauration d’horaires d’accès précis et de quotas de visiteurs pour mieux encadrer la foule et limiter les débordements.

Cette initiative, encore à l’étude, proposerait aux visiteurs de réserver des créneaux horaires, un dispositif permettant de contrôler non seulement le flux des touristes, mais aussi leurs comportements souvent inappropriés. L’un des objectifs principaux est d’éviter des scènes de désordre, telles que la consommation de nourriture sur les marches entourant la fontaine. Onorato a précisé que ce système de réservation ne serait pas une source de revenus pour la ville : les Romains auraient un accès gratuit, tandis que les touristes étrangers se verraient demander un modeste droit d’entrée d’un euro.

Toutefois, il n’y a encore aucune décision ferme. Un porte-parole de la municipalité a tempéré l’enthousiasme autour de ce projet en rappelant qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une ébauche d’idée. Pourtant, le problème du tourisme de masse devient de plus en plus pressant, avec un nombre croissant de visiteurs dans la capitale italienne. Ce phénomène devrait s’intensifier à l’approche du Jubilé de 2025, une année sainte qui pourrait attirer près de 30 millions de personnes à Rome et au Vatican.

Rome n’est pas la seule ville italienne confrontée à ce défi. Venise, autre site emblématique, a déjà testé un système de billets payants pour les visiteurs à la journée lors des périodes d’affluence, une mesure destinée à canaliser les flux touristiques. Parallèlement, le gouvernement de Giorgia Meloni réfléchit à une hausse significative de la taxe de séjour, une proposition qui suscite la colère des professionnels du secteur touristique, craignant une baisse de la fréquentation.

Outre la gestion des flux, les autorités romaines veulent également préserver le centre historique de la capitale en limitant l’ouverture de nouvelles structures d’hébergement touristique. Toutefois, ce pouvoir échappe pour l’instant à la municipalité. Si elle peut encadrer l’implantation de nouveaux restaurants et fast-foods dans cette zone, elle n’a pas la compétence pour réguler le développement des chambres d’hôtes ou des logements de vacances.

La volonté de Rome d’encadrer l’accès à ses trésors culturels illustre bien le dilemme auquel sont confrontées les grandes métropoles européennes : préserver leur patrimoine tout en accueillant un tourisme toujours plus florissant.

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Europe

Ukraine : Zelensky appelle à plus d’armements alors que Moscou intensifie son offensive

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Ukraine : Zelensky appelle à plus d'armements alors que Moscou intensifie son offensive

Alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que Moscou renforce ses frappes dans l’est du pays, Volodymyr Zelensky a lancé un appel pressant à ses alliés pour obtenir davantage d’armements. Le président ukrainien demande également l’autorisation d’utiliser ces armes sur le sol russe, une demande qui divise les puissances occidentales.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réclamé vendredi un renforcement urgent des livraisons d’armes de la part de ses alliés, lors d’une réunion internationale à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne. Cet appel intervient à un moment critique, alors que la Russie intensifie ses frappes et continue de progresser dans la région du Donbass, à l’est du pays. Zelensky a particulièrement insisté sur la nécessité d’équipements militaires, notamment des systèmes de défense aérienne, pour protéger l’Ukraine des bombardements incessants de Moscou, dont le plus récent a dévasté un institut militaire à Poltava, causant au moins 55 morts.

Parallèlement à ces demandes, le dirigeant ukrainien a renouvelé sa requête controversée de pouvoir frapper des cibles non seulement en Ukraine, mais également en Russie, à l’aide des armes fournies par les Occidentaux. Cette requête divise les alliés de Kiev, dont les États-Unis et l’Allemagne, en raison des risques d’escalade avec Moscou, qui continue de brandir la menace nucléaire.

Dans ce contexte tendu, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 250 millions de dollars pour l’Ukraine, dans l’espoir de répondre aux besoins urgents du pays. Londres et Berlin ont également réaffirmé leur soutien par l’envoi de nouveaux missiles et systèmes de défense aérienne, bien que la solidarité internationale commence à montrer des signes de fragilité. En effet, des débats internes agitent les gouvernements, notamment en Allemagne, où la montée de l’extrême droite pro-russe pose de nouveaux défis. La réduction prévue de l’aide à l’Ukraine dans le budget allemand de 2025, conjuguée aux incertitudes politiques aux États-Unis et en France, accentue les inquiétudes à Kiev.

Alors que la Russie poursuit son offensive et que Vladimir Poutine réaffirme son objectif de contrôler totalement le Donbass, la situation devient de plus en plus délicate pour l’Ukraine. L’effort de guerre semble s’enliser, et malgré le soutien occidental, l’avenir du conflit reste incertain.

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Monde

Un tireur de 14 ans fait quatre morts dans son lycée aux Etats-Unis

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Un tireur de 14 ans fait quatre morts dans son lycée aux Etats-Unis

Une nouvelle tragédie a frappé un lycée du sud-est des États-Unis. Un élève de 14 ans a ouvert le feu, tuant deux élèves et deux enseignants avant d’être appréhendé. Ce drame s’ajoute à une longue série de violences armées dans les établissements scolaires du pays.

Un établissement scolaire de Winder, dans l’État de Géorgie, a été le théâtre d’une fusillade qui a coûté la vie à quatre personnes : deux élèves et deux professeurs. Le tireur, un adolescent de 14 ans scolarisé dans le même lycée, a été arrêté sur les lieux. Les autorités locales, représentées par Chris Hosey, directeur du bureau des enquêtes de l’État de Géorgie, ont confirmé que le suspect serait jugé comme un adulte et poursuivi pour meurtre. Cet événement tragique ravive la problématique des fusillades en milieu scolaire, un fléau qui, année après année, endeuille les États-Unis de façon incomparable.

Les forces de l’ordre ont rapidement répondu aux appels d’urgence vers 10h20. Un agent de sécurité présent dans l’établissement a confronté le jeune tireur, qui, réalisant l’inévitabilité de la situation, a décidé de se rendre sans violence. Selon les premières informations, aucune cible particulière n’avait été identifiée par les enquêteurs.

Ce drame fait écho à un signalement antérieur en 2023 par le FBI, qui avait ouvert une enquête sur l’adolescent suite à des menaces publiées en ligne, accompagnées de photos d’armes. Pourtant, faute de preuves tangibles à l’époque, aucune arrestation n’avait été effectuée, bien que les écoles locales aient été alertées. Le FBI a confirmé qu’à ce moment-là, il n’y avait pas de raison légale pour intervenir davantage.

La réaction politique ne s’est pas fait attendre. Le président Joe Biden a exprimé sa colère face à la répétition de ces drames, soulignant l’urgence d’une régulation stricte des armes à feu. La vice-présidente Kamala Harris a également dénoncé l’épidémie de violence armée lors d’un discours, tandis que son adversaire républicain Donald Trump a fustigé le tireur, le qualifiant de « monstre malade ».

Ce nouveau massacre, survenu dans l’État clé de Géorgie à quelques mois des élections présidentielles, risque de raviver les débats sur la législation des armes, un sujet qui divise profondément la nation.

Des témoignages d’élèves présents lors de la fusillade ajoutent une dimension poignante au drame. Stephanie Folgar, 17 ans, se souvient des bruits assourdissants dans les couloirs et des ordres précipités de sa professeure les exhortant à courir et se cacher. Pour nombre d’élèves, ces instants de confusion ont d’abord été interprétés comme un exercice, avant que la panique ne s’installe. Pour tous, cette journée restera gravée dans leur mémoire, marquée par la peur et la douleur.

Les États-Unis demeurent, malgré les réformes sporadiques, l’un des rares pays au monde où les fusillades en milieu scolaire se produisent avec une telle fréquence, exacerbées par la libre circulation des armes à feu. Les images des élèves regroupés dans le stade, attendant de retrouver leurs familles, font écho à tant d’autres tragédies similaires, laissant planer une sombre ombre sur l’avenir des jeunes générations.

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