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C1: Chelsea fait douter Zidane et le Real

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Le Real Madrid de Zinédine Zidane a été mis en difficulté par le Chelsea de Thomas Tuchel mais a pu compter sur un miraculeux Karim Benzema pour se sortir d’une épineuse situation et accrocher le nul (1-1) mardi en demi-finale aller de Ligue des champions.

En plein doute: une semaine après le projet avorté de Super Ligue européenne dont le Real Madrid était l’un des instigateurs, les Madrilènes ont concédé un but et le nul sur leur pelouse mardi soir… et aborderont le match retour avec la pression d’un bon résultat obligatoire pour accrocher un billet pour la finale.

Zidane a-t-il fait les bons choix ? La muraille de la « Maison blanche » a cédé dès la 14e minute sur une superbe ouverture d’Antonio Rüdiger pour Christian Pulisic, qui a dribblé Thibaut Courtois dans la surface avant de conclure, mais c’était déjà la 3e occasion nette des hommes de Tuchel.

Heureusement pour « Zizou », son sauveur esseulé Benzema, excellent depuis son retour début mars, a arraché le nul avec un but sublime à la 29e.

Fébrile rideau blanc

Mais le technicien marseillais n’est peut-être pas exempt de tout reproche: il n’a pas effectué de changements à la mi-temps, bien que les erreurs tactiques de ses hommes aient été flagrantes dès l’entame.

Alors que « Zizou » avait opté pour une défense à trois centraux, Nacho, Raphaël Varane et Eder Militao ont eu tendance à reculer ensemble sans oser monter mettre la pression sur les attaquants des « Blues », et leur ont laissé trop de champ pour agresser la cage de Courtois… Il manquait le capitaine habituel Sergio Ramos (touché au mollet gauche et positif au Covid-19), qui vibrait autant que ses coéquipiers dans les gradins du petit stade Alfredo di Stéfano.

Et en passant surtout par le couloir de Vinicius, Marcelo et Nacho, Chelsea s’est régalé: les Londoniens ont multiplié les offensives, se projetant rapidement grâce à une sortie de balle impeccable, orchestrée par un N’Golo Kanté encore irréprochable, multipliant les bons placements et les courses judicieuses.

« Il fallait changer quelque chose à la mi-temps. Surtout la pression, ça n’a pas été comme on voulait. Donc on a changé pour être plus haut, plus compact, plus ensemble. Le résultat final est juste », a estimé Zidane en conférence de presse d’après-match.

« On a très bien commencé. Lors des 20-25 premières minutes, on a marqué une fois mais on aurait pu marquer davantage. On a démarré avec courage. On a bien pressé, on a récupéré beaucoup de ballons, on arrivait à sortir du pressing… On a peut-être juste raté nos dernières passes », a pour sa part analysé Cesar Azpilicueta au micro de BT Sport au coup de sifflet final.

Benzema, lumineux

Au milieu des grosses averses de pluie qui ont rythmé la rencontre, un geste a illuminé la soirée madrilène: à la 29e minute, Benzema a contrôlé de la tête un ballon dévié devant lui dans la surface, puis a enchaîné avec une reprise instantanée du droit qui a laissé Edouard Mendy sur place.

Un but qui a permis à l’avant-centre français, au sommet de sa forme depuis la mi-mars, d’égaler la légende Raul comme 4e meilleur buteur de l’histoire de la Ligue des champions avec 71 réalisations, derrière Cristiano Ronaldo (135), Lionel Messi (120) et Robert Lewandowski (73).

Et cinq mois après son dernier match en C1 (succès 2-0 sur la pelouse de l’Inter Milan le 25 novembre 2020), Eden Hazard a lui aussi revu la lumière: après avoir soigné sa blessure à l’aine droite, après s’être entraîné près d’un mois sans jouer, et après avoir disputé un petit quart d’heure en fin de match samedi contre le Betis Séville en Liga (0-0), la star belge est entrée en jeu à la place de Vinicius à la 66e, sans briller.

Thomas Tuchel, de son côté rentre à Londres avec une certitude: sa défense à trois, quoique pas si hermétique, tient bien la route face à une équipe du calibre du Real Madrid, et son animation offensive a les arguments pour faire douter le fébrile rideau blanc.

Et elle devra réitérer cette performance et même faire mieux lors du match retour le 5 mai, pour faire chuter l’indomptable Real de Zidane et accrocher un billet inespéré pour la finale de Ligue des champions.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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