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Coupe d’Espagne: Griezmann et Messi offrent son 31e sacre au Barça

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Grâce à Antoine Griezmann et Lionel Messi, le FC Barcelone a soulevé samedi à Séville la 31e Coupe du Roi de son histoire après un récital 4-0 face à l’Athletic Bilbao, le premier titre du club catalan depuis près de deux ans.

Pour sa première finale de Coupe du Roi, « Grizi » a crucifié Unai Simon en reprenant du plat du pied gauche un centre à ras de terre de Frenkie de Jong à l’heure de jeu, pour s’offrir son premier titre depuis son arrivée au Barça en 2019.

Et le légendaire capitaine Lionel Messi, en fin de contrat le 30 juin, a scellé le sacre blaugrana avec un doublé express (68e, 72e), juste après le but de Frenkie de Jong (63e). Et Griezmann a cru tenir le 5e but, celui de la « manita », à la 86e, mais sa réalisation a été refusée pour un hors-jeu.

Messi record

Sans barbe, mais avec tout son talent: à 33 ans, la « Pulga » (puce, en espagnol) a continué à battre des records dans le stade olympique quasi-vide de Séville, samedi soir.

Sacré homme du match, Messi et son coéquipier Sergio Busquets sont devenus les deux recordmen du nombre de finales de Coupe du Roi disputées avec 10 participations, et co-recordmen du nombre de sacres en Coupe du Roi avec la légende de l’Athletic Bilbao Piru Gainza et ses sept titres.

Le N.10 argentin, qui avait inscrit un but d’anthologie face à cette même équipe de Bilbao en finale de la Coupe du Roi 2015 (remportée 3-1), trouvera en ce premier titre depuis deux ans un argument de plus pour signer la prolongation de son contrat, qui expire le 30 juin prochain.

« Leo est le meilleur joueur du monde, c’est un joueur qui est fortement lié au club, qui aime le Barça. Je suis convaincu qu’il veut rester, et il sait déjà que l’on va faire tout ce qui est en notre pouvoir, dans le cadre des possibilités du Barça, pour qu’il continue avec nous. C’est notre voeu le plus cher », a déclaré le président blaugrana Joan Laporta après le match.

« C’est très spécial d’être le capitaine de l’équipe où j’ai joué toute ma vie, et très spécial de pouvoir lever la Coupe », a pour sa part glissé Messi dans des propos relayés sur le site du club catalan.

Sous les yeux du roi Felipe VI, du président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez et du sélectionneur espagnol Luis Enrique, présents en tribune d’honneur, le FC Barcelone a outrageusement dominé la rencontre, avec une possession de balle extraordinaire de 83,5% à la pause.

Les Blaugrana ont multiplié les assauts devant les cages de l’excellent gardien de but basque Unai Simon, qui a détourné les tentatives successives de De Jong (4e), Griezmann (48e) et ce même Messi.

Piqué brille, l’Athletic déchante

La grande satisfaction de la première période a été Gerard Piqué: le défenseur catalan, qui a forcé pour revenir à temps d’une entorse au genou gauche contractée début mars, et préservé lors du clasico retour de Liga perdu face au Real Madrid le week-end dernier, a prouvé qu’il était en pleine possession de ses moyens, par des interventions répétées devant les appels en profondeur d’Iñaki Williams.

« Ç’a été une année difficile, un peu comme dans la vie, des fois tu tombes et tu dois te relever, et l’équipe a su retourner la situation. Si on finit la saison avec une Coupe du Roi et une Liga, ce sera une très bonne saison, vu le début de saison. Dans les moments difficiles que le club a vécus, ces petites victoires signifient beaucoup », a savouré Piqué, « très heureux » au coup de sifflet final.

Les joueurs catalans ont réussi à effacer de leur mémoire le cauchemar qu’ils avaient vécu dans ce même stade olympique de Séville le 17 janvier: il y a trois mois jour pour jour, les Catalans avaient vu la Supercoupe d’Espagne s’évaporer au terme d’une finale épique face aux mêmes Basques, entre le doublé d’Antoine Griezmann, l’égalisation à la dernière minute d’Asier Villalibre, et une prolongation jalonnée par le but de la victoire de Williams et le premier carton rouge de la carrière de Messi au Barça, juste avant le coup de sifflet final.

Pour l’Athletic Bilbao, le bilan de ces deux finales de Coupe du Roi à deux semaines d’intervalle est plutôt triste: deux finales, deux désillusions, face au voisin et rival de la Real Sociedad le 3 avril (1-0) pour la finale 2020 repoussée en raison de la pandémie, et face au Barça, samedi soir.

Une semaine après le plombant revers du clasico à Madrid, ce succès va au contraire regonfler le moral de l’entraîneur Ronald Koeman, du brillant duo Griezmann-Messi et de tous les Catalans, dans la perspective du sprint final pour le titre en Liga.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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