Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

C1: pour le PSG, tous les rêves sont permis

Article

le

c1:-pour-le-psg,-tous-les-reves-sont-permis

Le PSG rêve de plus en plus grand: grâce à son exploit retentissant mercredi sur le terrain du Bayern Munich (3-2), Paris s’affirme dans son ambition de gagner sa première Ligue des champions, porté par des stars en forme et une solidarité irréprochable.

Mbappé, l’envol

Jeudi matin, son visage a incarné la prouesse du PSG en Une du Parisien et de L’Equipe: Kylian Mbappé, auteur d’un doublé, a porté son équipe vers un succès inespéré lors du quart de finale aller à l’Allianz Arena, plaçant le PSG en position idéale avant le match retour mardi prochain au Parc des princes.

Mais que « Kyky » brille à un grand rendez-vous européen, c’était attendu. L’attaquant l’a déjà montré cette saison, avec un triplé au Camp Nou face au FC Barcelone (4-1) au tour précédent.

En Bavière, il a été d’un réalisme chirurgical, en marquant sur ses deux seules tentatives. Parfois critiqué pour son manque d’efficacité, le jeune champion du monde a réglé la mire durant cette phase à élimination directe, avec un bilan de six buts en neuf tirs.

Dire qu’au « Final 8 » l’an passé à Lisbonne, il était resté fanny!

« J’aime ce genre de matches, ça ne m’a pas toujours souri mais je ne suis pas là pour me cacher, j’aime bien jouer ce genre de match et être décisif », a-t-il reconnu au micro de RMC Sports.

L’envol de Mbappé coïncide avec la période faste du gardien Keylor Navas, à nouveau exceptionnel dans sa cage (10 arrêts).

Pour gagner, « le talent » fait partie du plan de Mauricio Pochettino, comme il l’a reconnu. « Il y a un peu de réussite parce qu’il en faut », a ajouté l’entraîneur. Pour lier le tout, il y a un état d’esprit exemplaire.

– Un groupe qui sait souffrir –

Le « remake » de la finale 2020 perdue en août (1-0) face au Bayern, équipe invaincue dans la compétition depuis deux ans, promettait l’enfer aux Parisiens.

Avec 31 tirs concédés (un record cette saison en C1), ceux-ci l’ont bien senti.

En plus des poussées munichoises, le PSG a dû affronter la sortie sur blessure du capitaine Marquinhos (adducteur) et celle à la mi-temps du latéral Abdou Diallo (malade), le tout sous la neige.

Mais, même avec une défense expérimentale Bakker-Danilo-Kimpembe-Dagba en seconde période, Paris a su résister, en compensant par une solidarité d’acier qui évoque le fameux « spirit » de Lisbonne l’été dernier.

« On a souffert, mais on a travaillé tous ensemble. Tout le monde a couru », a remarqué Julian Draxler.

Le contraste est saisissant quand on se rappelle que, quatre jours plus tôt, le PSG avait laissé filer contre Lille (défaite 1-0) un match important pour le titre en Ligue 1, sans donner l’impression d’être prêt pour la bataille.

Au coeur d’un calendrier chargé, les Parisiens « sélectionnent leurs ambitions comme ses stars comptent leurs pions. Un jeu dangereux, mais où ils pourraient gagner gros », remarque le quotidien L’Equipe.

Cela peut être vu comme un signe de maturité: « Nous avons de plus en plus d’expérience dans cette compétition, nos joueurs aiment jouer ces matches », a reconnu le président Nasser Al-Khelaïfi.

Pointés du doigt pour leur irrégularité, les coéquipiers de Neymar ont répondu présent dans les déplacements importants, en s’imposant à chaque fois (Barça, Marseille, Lyon, Manchester United).

Attention au retour

Certes, Paris a brillé à l’extérieur, mais il a aussi perdu gros au Parc des princes (Manchester, Lyon, Marseille, Lille, Monaco), où il reste sur trois revers consécutifs en Ligue 1, pire série depuis 2007.

Le match retour, mardi, promet à nouveau des étincelles, même si en face, le Bayern reste en proie à des problèmes d’infirmerie (forfait de Lewandowski, Goretzka et Süle blessés mercredi).

« Si au match retour on met les buts dedans, ça le fera », a estimé l’attaquant bavarois Kinglsey Coman, allusion au nombre incalculable d’occasions ratées mercredi.

« Le Bayern a plus de qualités, et les attaquants du PSG ne défendent pas vraiment. C’est pourquoi le Bayern va renverser la situation », a prédit sur Twitter le champion du monde 2014 Bastian Schweinsteiger.

D’ici là, Paris va attendre des nouvelles de Marquinhos, et jouer un match à Strasbourg, samedi, décisif dans la course serrée au titre en L1.

Mardi, il récupérera Leandro Paredes (suspendu), et certainement Marco Verratti (Covid-19). De quoi continuer à rêver tout haut.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sports

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Article

le

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

Lire Plus

Sports

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Article

le

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

Lire Plus

Sports

Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

Article

le

Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

Lire Plus

Les + Lus