Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Euro-Espoirs: Les Bleuets au rendez-vous du mois de mai

Article

le

euro-espoirs:-les-bleuets-au-rendez-vous-du-mois-de-mai

Mission accomplie et rendez-vous… fin-mai: L’équipe de France Espoirs a battu sans grande difficulté l’Islande 2-0 à Györ (Hongrie), se qualifiant mercredi pour les quarts de finale de l’Euro, où elle affrontera les Pays-Bas.

Les Bleuets terminent donc deuxièmes du groupe C, ils ont effacé leur défaite inaugurale face au Danemark et l’objectif est atteint. Mais ils n’ont confirmé que par bribes l’immense potentiel qu’on leur prête. La phase finale, remplie de grands noms (Allemagne, Espagne, Italie, Portugal…) sera encore d’un autre niveau.

Pour les Français, ce sera donc les Pays-Bas, le 31 mai à Budapest. Il y a quelques noms connus dans cette équipe, qui a devancé l’Allemagne dans le groupe A, comme ceux du Lillois Botman, du Parisien Bakker ou de Justin Kluivert, le fils de Patrick, passé par l’Ajax Amsterdam et l’AS Rome et aujourd’hui à Leipzig.

Depuis leur succès de dimanche face à la Russie (2-0), les joueurs de Sylvain Ripoll savaient qu’ils n’avaient qu’à battre l’Islande, une formalité a priori, pour être assurés de revenir en Hongrie à la fin du printemps.

Le début de match, tout de même, n’a pas été simple contre des Islandais féroces malgré le départ de quatre de leurs meilleurs éléments, qui ont rejoint la sélection A.

Mais malgré les hésitations du premier quart d’heure et une certaine lenteur, les Bleuets ont très logiquement fait parler leur considérable supériorité technique.

Dominant dimanche face à la Russie, Ikoné était cette fois bien pris, mais d’autres ont pris le relais, à l’image du capitaine Guendouzi, de nouveau titulaire et gonflé à bloc, ou de Badiashile, rayonnant derrière, dans le duel défensif comme dans la relance.

Contrôle et maîtrise

Après quelques manoeuvres d’approche sans danger, Guendouzi a finalement mis fin à la 17e minute à la résistance adverse en reprenant de près un centre en retrait de Claude-Maurice, bien lancé en profondeur par Dagba.

Peu avant la pause, à la 38e minute, Edouard a ensuite doublé la mise d’un joli ballon piqué après un nouveau service en profondeur, cette fois signé Maouassa. Avec 17 buts en 13 sélections chez les Bleuets, l’avant-centre du Celtic Glasgow continue à soigner ses statistiques, qui en font le meilleur buteur de l’histoire de cette équipe.

Deux buts d’avance à la pause, il n’y avait plus vraiment de suspense quant à la qualification des hommes de Ripoll, ni sur leur position dans le groupe C, puisqu’au même moment, le Danemark menait sur le même score contre la Russie et confortait sa première place (3-0 finalement).

La deuxième période n’a donc ensuite été que contrôle et maîtrise. Elle a permis à Ripoll de continuer à faire tourner son effectif, avec notamment une entrée tranchante de Camavinga.

Compte tenu de l’impressionnante qualité de cet effectif, cette qualification obtenue au bout de trois matches très inégalement maîtrisés n’a rien d’exceptionnel. Mais elle confirme après la demi-finale de 2019 que les résultats des Espoirs ont retrouvé une certaine normalité après des années de fiascos en tous genres.

Désormais, ils doivent aussi avoir de l’ambition. Leur Euro n’est pas fini, juste interrompu. La suite est dans deux mois, avec une liste qui sera certainement différente de celle de la première phase. Avec l’Euro des A, la phase finale de l’Euro-Espoirs puis les Jeux Olympiques, les équipes de France seront en tous cas très occupées à partir de fin-mai.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sports

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Article

le

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

Lire Plus

Sports

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Article

le

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

Lire Plus

Sports

Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

Article

le

Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

Lire Plus

Les + Lus