Sports
Qualif. Mondial-2022: les Bleus trébuchent contre l’Ukraine
Les champions du monde français ont buté contre l’Ukraine (1-1) dans le sommet inaugural de leur campagne qualificative pour le Mondial-2022 au Qatar, mercredi à Saint-Denis, un accroc qu’il faudra effacer des mémoires dès dimanche au Kazakhstan.
Antoine Griezmann a beau avoir mis les Bleus sur orbite de manière précoce d’une sublime frappe enroulée (19e), la « Zbirna » n’a pas lâché prise et égalisé sur un « csc » du malheureux Presnel Kimpembe (57e).
En laissant filer la victoire contre l’Ukraine, rival a priori le plus coriace du groupe D de qualification, les Français échouent à prendre la tête, alors que la Finlande et la Bosnie-Herzégovine ont également partagé les points (2-2).
Les troupes de Didier Deschamps doivent désormais faire le plein de points et de confiance lors du double déplacement qui les attend chez la modeste équipe du Kazakhstan, dimanche à Nur-Sultan (ex-Astana), puis à Sarajevo mercredi prochain pour défier la Bosnie de Miralem Pjanic.
En attendant, elles ont été fidèles mercredi à l’histoire de l’équipe de France, jalonnée de phases qualificatives souvent difficiles, parfois laborieuses et qui sont en tout cas « toujours des épreuves », pour reprendre l’expression employée mardi par le capitaine Hugo Lloris.
« Je ne noircis pas le tableau, la situation n’est pas évidente, mais le parcours de qualifications c’est un long parcours et pas un long fleuve tranquille, cela ne l’a jamais été », a aussi constaté Deschamps après le match, sur TF1.
Les échecs précédents et les mises en garde n’ont pas suffi et les coéquipiers de Kylian Mbappé se sont cassés les dents devant la sélection dirigée par l’ex-Ballon d’Or Andreï Shevchenko, laminée 7-1 en octobre lors d’un match amical où elle était privée de nombreux cadres contaminés par le Covid-19.
Preuve que son « ami » Deschamps s’attendait à une autre paire de manches, cette fois les Bleus avaient endossé leurs habits de champions du monde, avec huit titulaires de la finale de 2018 reconduits mercredi au coup d’envoi. Sacré également à Moscou, Kimpembe a complété ce casting de mondialistes, avec le renfort Kingsley Coman et Adrien Rabiot.
Dembélé revient
Dans le huis clos dyonisien, les Français ont entamé la partie sérieusement, à défaut d’être percutants, s’appliquant d’abord à consciencieusement contourner la muraille jaune de cinq défenseurs érigée par les visiteurs.
La libération est venue d’une action teintée de chance et de talent qu’a conclue Griezmann, pièce maîtresse du système Deschamps qui a disputé mercredi son 44e match consécutif sous la tunique bleue, égalant la série record détenue jusqu’à présent par Patrick Vieira.
La chance? Un hors jeu de Benjamin Pavard non sifflé, une main de Griezmann également passée inaperçue lors du duel gagné devant le capitaine ukrainien Oleksandr Zinchenko. Le talent? Une superbe frappe du gauche, enroulée depuis l’extérieur de la surface par le N.7 des Bleus (19e) .
Trois jours après son 30e anniversaire, le Mâconnais a rejoint David Trezeguet au quatrième rang des meilleurs buteurs de l’histoire tricolore, gonflant son total à 34 réalisations au soir de sa 87e sélection.
Les Ukrainiens ont pourtant réussi à jouer les trouble-fêtes en seconde période, punissant des Bleus incapables de se mettre à l’abri malgré les incursions de Coman, notamment, dans la défense adverse. Lloris, jusqu’ici totalement tranquille – l’Ukraine n’a pas cadré un tir du match ! -, s’est fait surprendre par une frappe détournée par Kimpembe, crédité d’un but contre-son-camp.
Pour relancer la machine, Deschamps a injecté du sang frais à l’heure de jeu avec l’entrée de Paul Pogba et Ousmane Dembélé. Mais ni le milieu de Manchester United, fraîchement revenu de blessure, ni l’ailier du Barça, pour sa première sélection depuis novembre 2018, n’ont trouvé la solution.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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