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Harry et Meghan: la reine tend une main… ferme

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Amenée à réparer les pots cassés après l’interview explosive et les accusations de racisme du prince Harry et de Meghan, la reine Elizabeth II a adopté un ton conciliant mais aussi montré, comme le relève la presse britannique mercredi, sa fermeté.

Manque de soutien face aux pensées suicidaires de Meghan, questions sur la couleur de la peau de leur fils Archie pendant sa grossesse… L’entretien du couple princier avec Oprah Winfrey a ébranlé la monarchie britannique.

Celle-ci est confrontée à sa pire crise depuis la mort de Lady Diana en 1997, et l’interview divise les Britanniques, les plus jeunes montrant un fort soutien aux trentenaires partis en Californie.

Plus de 36 heures après la diffusion des confidences du duc et de la duchesse de Sussex, la reine a finalement réagi mardi soir, via un court communiqué du palais de Buckingham, pesant soigneusement chaque mot.

« Attristée d’apprendre à quel point ces dernières années ont été difficiles » pour le couple, la reine a affirmé prendre « très au sérieux » les accusations de racisme lancées par Meghan, une Américaine métisse, et Harry.

Mais elle s’est engagée à les traiter « en privé » et a souligné que les « souvenirs peuvent varier », semblant montrer qu’elle ne prend pas ces déclarations pour argent comptant.

Le choix des mots retenus par la reine, « suggère que la famille n’est pas d’accord avec tout ce qu’ont affirmé les Sussex », relève le journal conservateur The Telegraph.

« Même si la déclaration, comme prévu, souligne l’amour de la famille pour Harry et Meghan, le résultat final était plus ferme que ce que beaucoup avaient imaginé », renchérit le quotidien The Times.

Dans un dessin de presse grinçant publié dans le quotidien, la reine demande à l’émir de Dubaï, qu’elle a rencontré plusieurs fois, « des conseils pour garder tranquille des jeunes membres de la famille royale ». Une allusion à la princesse Latifa, fille de Mohammed ben Rached al-Maktoum, qui dit être retenue contre son gré et craindre pour sa vie après l’échec de sa tentative d’évasion.

« Branche d’olivier »

Laissant Oprah Winfrey bouche bée, Harry et Meghan ont rapporté des conversations de la part d’un membre non nommé de la famille royale sur la couleur de peau qu’aurait leur fils Archie, aujourd’hui âgé de 22 mois, avant sa naissance.

Ces accusations ont relancé un débat vif au Royaume-Uni, alimenté par les manifestations Black Lives Matter l’an dernier.

Plusieurs journaux rapportent que la reine, 94 ans, avait élaboré une réponse dès lundi mais s’est donné le temps de la réflexion avant sa diffusion.

Selon le journal Metro, avec sa réaction, le palais tend une « branche d’olivier » au couple, dont les liens avec la famille royale se sont distendus après leur exil.

« Ce message était très raisonnable, calme, généreux (…) et dans un esprit de conciliation », a déclaré à la BBC Hugo Vickers, auteur de plusieurs biographies sur des membres de la famille royale.

Dans des confessions explosives vues par 17 millions d’Américains puis 11 millions de téléspectateurs au Royaume-Uni, le duc de Sussex, sixième dans l’ordre de succession du trône, s’est dit éloigné de son père Charles et de son frère William, décrits comme prisonniers de la monarchie.

Interrogé sur l’interview lors d’une visite à un centre de vaccination mardi, le prince Charles est resté silencieux, répondant par un petit rire nerveux.

L’héritier du trône est « déçu » par les propos de Harry et Meghan, a affirmé une source royale au journal Evening Standard.

Chacun semble en tout cas avoir choisi son camp.

Le célèbre présentateur britannique Piers Morgan, féroce critique de Meghan, en a fait les frais, évincé de son émission sur la chaîne ITV, Good Morning Britain. Il avait violemment mis en doute les propos de Meghan Markle dans une émission qui a provoqué une vague de plaintes.

Il en a rajouté mercredi, affirmant ne croire « presque rien de ce qui sort de sa bouche » et dénonçant les dégâts « énormes » qu’elle a causés à la monarchie à un moment où l’époux de la reine, le prince Philip, 99 ans, est hospitalisé.

Dans le camp pro-Meghan, la chanteuse Beyoncé est la dernière star en date à apporter son soutien à la duchesse, saluant son « courage ».

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Europe

Rome envisage de faire payer l’accès à la fontaine de Trevi

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Rome envisage de faire payer l'accès à la fontaine de Trevi

Face à l’afflux massif de visiteurs à la fontaine de Trevi, la municipalité de Rome étudie l’idée d’instaurer un accès payant pour les touristes. Cette mesure vise à protéger ce site emblématique tout en préservant l’expérience locale et culturelle des Romains.

La fontaine de Trevi, chef-d’œuvre baroque et symbole incontournable de la Ville éternelle, attire chaque année des millions de touristes. Afin de répondre au défi croissant du surtourisme, les autorités romaines envisagent de mettre en place un système de gestion plus strict de l’accès à ce lieu mythique. Alessandro Onorato, adjoint au tourisme à la mairie, a ainsi suggéré l’instauration d’horaires d’accès précis et de quotas de visiteurs pour mieux encadrer la foule et limiter les débordements.

Cette initiative, encore à l’étude, proposerait aux visiteurs de réserver des créneaux horaires, un dispositif permettant de contrôler non seulement le flux des touristes, mais aussi leurs comportements souvent inappropriés. L’un des objectifs principaux est d’éviter des scènes de désordre, telles que la consommation de nourriture sur les marches entourant la fontaine. Onorato a précisé que ce système de réservation ne serait pas une source de revenus pour la ville : les Romains auraient un accès gratuit, tandis que les touristes étrangers se verraient demander un modeste droit d’entrée d’un euro.

Toutefois, il n’y a encore aucune décision ferme. Un porte-parole de la municipalité a tempéré l’enthousiasme autour de ce projet en rappelant qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une ébauche d’idée. Pourtant, le problème du tourisme de masse devient de plus en plus pressant, avec un nombre croissant de visiteurs dans la capitale italienne. Ce phénomène devrait s’intensifier à l’approche du Jubilé de 2025, une année sainte qui pourrait attirer près de 30 millions de personnes à Rome et au Vatican.

Rome n’est pas la seule ville italienne confrontée à ce défi. Venise, autre site emblématique, a déjà testé un système de billets payants pour les visiteurs à la journée lors des périodes d’affluence, une mesure destinée à canaliser les flux touristiques. Parallèlement, le gouvernement de Giorgia Meloni réfléchit à une hausse significative de la taxe de séjour, une proposition qui suscite la colère des professionnels du secteur touristique, craignant une baisse de la fréquentation.

Outre la gestion des flux, les autorités romaines veulent également préserver le centre historique de la capitale en limitant l’ouverture de nouvelles structures d’hébergement touristique. Toutefois, ce pouvoir échappe pour l’instant à la municipalité. Si elle peut encadrer l’implantation de nouveaux restaurants et fast-foods dans cette zone, elle n’a pas la compétence pour réguler le développement des chambres d’hôtes ou des logements de vacances.

La volonté de Rome d’encadrer l’accès à ses trésors culturels illustre bien le dilemme auquel sont confrontées les grandes métropoles européennes : préserver leur patrimoine tout en accueillant un tourisme toujours plus florissant.

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Europe

Ukraine : Zelensky appelle à plus d’armements alors que Moscou intensifie son offensive

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Ukraine : Zelensky appelle à plus d'armements alors que Moscou intensifie son offensive

Alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que Moscou renforce ses frappes dans l’est du pays, Volodymyr Zelensky a lancé un appel pressant à ses alliés pour obtenir davantage d’armements. Le président ukrainien demande également l’autorisation d’utiliser ces armes sur le sol russe, une demande qui divise les puissances occidentales.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réclamé vendredi un renforcement urgent des livraisons d’armes de la part de ses alliés, lors d’une réunion internationale à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne. Cet appel intervient à un moment critique, alors que la Russie intensifie ses frappes et continue de progresser dans la région du Donbass, à l’est du pays. Zelensky a particulièrement insisté sur la nécessité d’équipements militaires, notamment des systèmes de défense aérienne, pour protéger l’Ukraine des bombardements incessants de Moscou, dont le plus récent a dévasté un institut militaire à Poltava, causant au moins 55 morts.

Parallèlement à ces demandes, le dirigeant ukrainien a renouvelé sa requête controversée de pouvoir frapper des cibles non seulement en Ukraine, mais également en Russie, à l’aide des armes fournies par les Occidentaux. Cette requête divise les alliés de Kiev, dont les États-Unis et l’Allemagne, en raison des risques d’escalade avec Moscou, qui continue de brandir la menace nucléaire.

Dans ce contexte tendu, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 250 millions de dollars pour l’Ukraine, dans l’espoir de répondre aux besoins urgents du pays. Londres et Berlin ont également réaffirmé leur soutien par l’envoi de nouveaux missiles et systèmes de défense aérienne, bien que la solidarité internationale commence à montrer des signes de fragilité. En effet, des débats internes agitent les gouvernements, notamment en Allemagne, où la montée de l’extrême droite pro-russe pose de nouveaux défis. La réduction prévue de l’aide à l’Ukraine dans le budget allemand de 2025, conjuguée aux incertitudes politiques aux États-Unis et en France, accentue les inquiétudes à Kiev.

Alors que la Russie poursuit son offensive et que Vladimir Poutine réaffirme son objectif de contrôler totalement le Donbass, la situation devient de plus en plus délicate pour l’Ukraine. L’effort de guerre semble s’enliser, et malgré le soutien occidental, l’avenir du conflit reste incertain.

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Monde

Un tireur de 14 ans fait quatre morts dans son lycée aux Etats-Unis

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Un tireur de 14 ans fait quatre morts dans son lycée aux Etats-Unis

Une nouvelle tragédie a frappé un lycée du sud-est des États-Unis. Un élève de 14 ans a ouvert le feu, tuant deux élèves et deux enseignants avant d’être appréhendé. Ce drame s’ajoute à une longue série de violences armées dans les établissements scolaires du pays.

Un établissement scolaire de Winder, dans l’État de Géorgie, a été le théâtre d’une fusillade qui a coûté la vie à quatre personnes : deux élèves et deux professeurs. Le tireur, un adolescent de 14 ans scolarisé dans le même lycée, a été arrêté sur les lieux. Les autorités locales, représentées par Chris Hosey, directeur du bureau des enquêtes de l’État de Géorgie, ont confirmé que le suspect serait jugé comme un adulte et poursuivi pour meurtre. Cet événement tragique ravive la problématique des fusillades en milieu scolaire, un fléau qui, année après année, endeuille les États-Unis de façon incomparable.

Les forces de l’ordre ont rapidement répondu aux appels d’urgence vers 10h20. Un agent de sécurité présent dans l’établissement a confronté le jeune tireur, qui, réalisant l’inévitabilité de la situation, a décidé de se rendre sans violence. Selon les premières informations, aucune cible particulière n’avait été identifiée par les enquêteurs.

Ce drame fait écho à un signalement antérieur en 2023 par le FBI, qui avait ouvert une enquête sur l’adolescent suite à des menaces publiées en ligne, accompagnées de photos d’armes. Pourtant, faute de preuves tangibles à l’époque, aucune arrestation n’avait été effectuée, bien que les écoles locales aient été alertées. Le FBI a confirmé qu’à ce moment-là, il n’y avait pas de raison légale pour intervenir davantage.

La réaction politique ne s’est pas fait attendre. Le président Joe Biden a exprimé sa colère face à la répétition de ces drames, soulignant l’urgence d’une régulation stricte des armes à feu. La vice-présidente Kamala Harris a également dénoncé l’épidémie de violence armée lors d’un discours, tandis que son adversaire républicain Donald Trump a fustigé le tireur, le qualifiant de « monstre malade ».

Ce nouveau massacre, survenu dans l’État clé de Géorgie à quelques mois des élections présidentielles, risque de raviver les débats sur la législation des armes, un sujet qui divise profondément la nation.

Des témoignages d’élèves présents lors de la fusillade ajoutent une dimension poignante au drame. Stephanie Folgar, 17 ans, se souvient des bruits assourdissants dans les couloirs et des ordres précipités de sa professeure les exhortant à courir et se cacher. Pour nombre d’élèves, ces instants de confusion ont d’abord été interprétés comme un exercice, avant que la panique ne s’installe. Pour tous, cette journée restera gravée dans leur mémoire, marquée par la peur et la douleur.

Les États-Unis demeurent, malgré les réformes sporadiques, l’un des rares pays au monde où les fusillades en milieu scolaire se produisent avec une telle fréquence, exacerbées par la libre circulation des armes à feu. Les images des élèves regroupés dans le stade, attendant de retrouver leurs familles, font écho à tant d’autres tragédies similaires, laissant planer une sombre ombre sur l’avenir des jeunes générations.

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