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NBA: Joakim Noah range ses baskets à 36 ans

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« C’était une sacrée aventure »: Joakim Noah, un des plus beaux palmarès du basket français, deux fois sélectionné pour le All-Star Game et désigné meilleur défenseur en 2014, a mis fin à sa carrière à 36 ans, après treize saisons passionnées en NBA.

« Merci à tous ceux qui m’ont montré de l’amour tout au long de mon parcours », a sobrement écrit lundi, sur son compte Instagram, celui qui a longtemps porté le maillot des Chicago Bulls, confirmant une information du site The Athletic.

Depuis qu’il a été libéré de son contrat avec les Los Angeles Clippers cet hiver, la perspective de voir Noah ranger ses baskets était attendue. Il y a trois mois, son agent Bill Duffy avait annoncé la couleur, estimant qu’il se dirigeait « très probablement vers la retraite ».

Selon The Athletic, Noah souhaiterait d’ailleurs l’acter sous le maillot des Bulls, comme l’avait fait l’ancien Celtic Paul Pierce, qui avait signé un ultime contrat d’un jour avec Boston.

Avec Chicago, qui rêvait à des lendemains glorieux après l’ère Michael Jordan (six titres entre 1991 et 1998), il n’aura manqué qu’un titre pour rendre l’histoire parfaite, tant les fans ont apprécié son dévouement et sa férocité de tous les instants sur les parquets.

Avec l’autre star de l’équipe Derrick Rose, ils s’en sont approché en 2011, battus en finale de conférence Est par le Miami Heat (4-1) de LeBron James, un de ses « meilleurs ennemis » avec lequel il aura livré de grandes batailles physiques et verbales.

4e pour le trophée de MVP

Au total, Noah (2,11 m), drafté en 9e position en juin 2007 après avoir été deux fois champion universitaire NCAA avec les Gators de Floride en 2006 et 2007, a disputé les play-offs six fois d’affilée (de 2009 à 2014) avec les Bulls.

En 2014, quand il remporte le trophée de meilleur défenseur de la ligue (il est monté à 618 rebonds avec les Bulls cette saison-là), il fait aussi partie du meilleur cinq, fort d’une moyenne de 13 points, 11 rebonds, 5 passes, plus d’un contre et d’une interception par match. Il est même 4e des votes pour le titre de MVP.

En 2016, il suit Rose à New York, la ville où il est né le 25 février 1985. Mais le projet du président des Knicks, Phil Jackson, ancien coach aux onze bagues (six avec les Bulls et cinq avec les Lakers), est un fiasco. Et pour ne rien arranger, il écope d’une suspension de 20 matches en mars 2017 après avoir été contrôlé positif à une substance prohibée.

Noah rebondit chez les Memphis Grizzlies (2018-2019), au point que les Lakers et Clippers le convoitent pour la saison suivante. Mais il se blesse à un tendon d’Achille, un des plus sérieux pépins physiques qui ont émaillé sa carrière, avec ses opérations du genou gauche en avril 2014 et de l’épaule gauche en avril 2017.

En pointillé avec les Bleus

Enfin remis, les Clippers l’engagent en mars 2020, mais la pandémie de coronavirus repousse son retour, qui a finalement lieu durant l’été dans la « bulle » sanitaire de Disney World où l’équipe est finalement éliminée en demi-finale de conférence Ouest par Denver.

Le joueur, qui disposait d’une année supplémentaire de contrat non garantie, n’est finalement pas conservé par la franchise californienne.

Ce qui caractérisait le joueur Noah c’est sa combativité de tous les instants, sa hargne défensive, au rebond et au contre. Son jeu de passes aussi, très supérieur à la moyenne pour un intérieur. Ce qui lui a valu de devenir le deuxième Français après Tony Parker à jouer au All-Star Game, avant que Rudy Gobert ne les rejoigne dans ce club fermé.

Joueur à la technique de tir peu académique et souvent moquée, notamment sur la ligne des lancers francs où sa moyenne autour de 75% n’a pourtant rien d’indigne, Noah a réussi sept triple-double (trois catégories, points, rebonds, passes, etc. à plus de 10 unités) en NBA, et 218 double-double, dont 22 en play-offs. Son record en carrière est de 30 points en saison régulière et 25 en play-offs.

L’histoire de Joakim Noah, fils de l’ancienne star du tennis Yannick, dernier Français à avoir remporté Roland-Garros, s’est en revanche écrite en pointillés avec l’équipe de France.

Egalement Suédois, par sa mère Cecilia Rodhe, il n’a porté le maillot des Bleus qu’à 22 reprises entre 2009 et 2011, décrochant tout de même l’argent au Championnat d’Europe 2011 avec notamment Tony Parker, battus en finale par l’Espagne (98-85).

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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