Le tribunal administratif condamne une administration inflexible, laissant deux familles sans eau ni électricité.
Dans les méandres de la justice administrative, certaines décisions résonnent comme des rappels à l’ordre, des signaux adressés aux institutions sur la nécessité de concilier cadre réglementaire et humanité. C’est dans cet esprit que le tribunal administratif de Montpellier a tranché en faveur de deux familles confrontées à une précarité insoutenable. Après avoir été contraintes de quitter un terrain qu’elles occupaient à la suite d’une précédente expulsion, elles ont trouvé refuge sur l’aire d’accueil des gens du voyage de Frontignan, gérée par Sète Agglopôle Méditerranée.
Mais loin d’y trouver un havre de paix, elles se sont retrouvées avec leurs enfants de 6 et 7 ans, sans accès à l’eau ni à l’électricité. Comme si l’hiver et le froid ne suffisaient pas à éprouver leur détresse, l’agglomération leur refusait sciemment l’accès aux branchements, les condamnant à une précarité absolue. Une décision qui ne relève plus seulement de la rigueur administrative, mais d’une indifférence inacceptable face à des familles en détresse.
La communauté d’agglomération justifiait pourtant cette exclusion en s’appuyant sur un règlement intérieur qui, selon elle, empêchait ces familles de bénéficier d’un emplacement. Une position que le juge des référés a balayée, estimant que l’urgence était manifeste et que la décision de l’agglomération soulevait un doute sérieux quant à sa légalité. Une prise de position qui rappelle qu’en matière de droit, l’application rigide des textes ne peut ignorer la réalité humaine et sociale des dossiers.
L’argumentaire des plaignants, défendus par Me Behague, a pesé lourd dans la balance. En mettant en lumière les contradictions de la communauté d’agglomération – notamment l’absence de preuve d’une dette impayée récente ou d’une expulsion justifiant leur mise à l’écart – ils ont fait vaciller le socle juridique sur lequel reposait le refus d’admission. Le juge a notamment relevé que ni leur parcours, ni la prétendue menace verbale imputée à l’un des requérants ne pouvaient légitimement justifier leur exclusion. Un camouflet pour l’administration, qui se voit contrainte de réintégrer ces familles sur une aire d’accueil où elles avaient déjà séjourné.
Au-delà du strict cadre judiciaire, cette affaire illustre une fois encore la froideur et l’aveuglement d’une administration déconnectée de la réalité des personnes qu’elle est censée protéger. Entre règlements restrictifs appliqués sans discernement, décisions arbitraires et solutions inadaptées, Sète Agglopôle Méditerranée a fait le choix de l’exclusion plutôt que celui de la dignité. Mais dans ce dossier, la justice a tranché et mis en lumière un manque d’humanisme flagrant de l’administration présidée par François Commeinhes, dont la gestion de la situation a davantage relevé de l’abandon que de l’accompagnement des familles en détresse.
reilles
13 mars 2025 at 13 h 38 min
franchement plus rien me surprend venant du président commeinhes est des vices présidents (certain)
Fraboulet
14 mars 2025 at 13 h 56 min
Rien abus pouvoir….déjà avant d être maire il refusait dans son cabinet médical chèques venant du quartier sétois je pense la zup île de Thau hélas il refuse pas tout c quand se servir de l île de Thau..c sûrement politique…ou l OMERTA la facilite
Marcel
13 mars 2025 at 14 h 56 min
La justice 🤡🤡
Dani
13 mars 2025 at 17 h 29 min
Sans coeur c’est bien le mot. Honteux
Le setois
13 mars 2025 at 19 h 26 min
Monsieur le Maire aide les gens qui votent pour lui ou qui sont dans son cercle.
Nabil marques
14 mars 2025 at 0 h 07 min
Cest grave aucun coeur , par contre , la chambre des compte au admition des hlm revele des anomalie a des attribution , 8 ans que jai demander un hlm , certain en 6moi il sont admi en hlm , bientot les election , en esperant que les setois vont se reveiller vite …
Liliane Assad
14 mars 2025 at 9 h 06 min
Les maires connaissent bien les problèmes de chacun de leurs administrés alors si ce maire prends des décisions c’est juste parce qu il connaît bien « le fond du dossier » laissons les professionnels faire leur travail ,
Vincent Desânes
13 mars 2025 at 22 h 28 min
Une administration qui laisse sciemment les eaux détruire des maisons ? mer les vies humaines en danger ? et se cache derrière des faux et usage de faux et la loi du silence ??? les élus changent, pas les petits hommes gris… Justice ???
Un pauvre
14 mars 2025 at 7 h 46 min
C’est normal ces pauvres ne sont pas ces clients.. Pour ce maire mafieux c’est le buisness avant tout.