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Hérault

Béziers : Robert Ménard met en place un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans

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Béziers : Robert Ménard met en place un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans

Le maire de Béziers a pris un arrêté pour interdire aux mineurs de moins de 13 ans de circuler seuls le soir dans la rue afin de lutter contre la délinquance.

Béziers et Nice envisagent des mesures drastiques pour contrer la délinquance juvénile, alors que Robert Ménard, maire de Béziers, a signé un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans non accompagnés dans certains quartiers, et que Christian Estrosi, maire de Nice, souhaite suivre une voie similaire.

À Béziers, l’arrêté, en vigueur du 22 avril au 30 septembre, interdit à tout mineur de moins de 13 ans de circuler sur la voie publique de 23 heures à 6 heures du matin, à moins d’être accompagné d’une personne majeure. Robert Ménard justifie cette décision par une augmentation des jeunes mineurs livrés à eux-mêmes, ainsi que par une recrudescence des violences urbaines.

À Nice, Christian Estrosi envisage également de mettre en place une mesure similaire pour lutter contre la délinquance juvénile.

Robert Ménard a souligné que cette mesure vise à sensibiliser les enfants et les parents, et qu’elle sera accompagnée de sanctions pour les contrevenants, notamment une amende pour les parents. Il a déclaré que cette mesure vise à rappeler aux parents leur responsabilité et à protéger les enfants mineurs des dangers de la rue la nuit.

L’annonce de ces mesures a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent cette initiative comme un moyen de garantir la sécurité publique, tandis que d’autres expriment des inquiétudes quant à son impact sur les libertés individuelles et les droits des enfants.

Hérault

Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé

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Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé

La synagogue de la Grande-Motte a été la cible d’une attaque incendiaire dans la matinée du samedi 24 août. Le suspect, un homme de 33 ans, a été appréhendé dans la soirée par les forces de l’ordre à Nîmes. Les autorités privilégient la piste criminelle.

Dans la matinée du samedi 24 août, la synagogue Beth Yaacov de la Grande-Motte, a été le théâtre d’une attaque incendiaire, provoquant une vive émotion au sein de la communauté locale. Les faits se sont déroulés aux alentours de 8h30, lorsque deux véhicules en feu ont été signalés devant l’édifice religieux. L’un des véhicules, vraisemblablement piégé avec une bouteille de gaz, a explosé, déclenchant plusieurs foyers d’incendie qui se sont propagés jusqu’aux portes de la synagogue. Quatre départs de feu distincts ont été recensés par les pompiers intervenus sur place.

Un policier municipal a été légèrement blessé lors de l’incident et a été transporté en urgence à l’hôpital. Aucun autre blessé n’a été signalé parmi les fidèles présents dans la synagogue à ce moment-là. Rapidement, les autorités ont privilégié la piste criminelle, un individu suspect ayant été repéré par les caméras de vidéosurveillance peu avant l’attaque. L’homme, identifiable par un drapeau palestinien noué autour de la taille et un keffieh, a été activement recherché par les forces de l’ordre.

Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a immédiatement réagi en condamnant fermement cet acte, qu’il a qualifié de « tentative d’incendie manifestement criminelle ». Il a assuré que tous les moyens seraient mobilisés pour retrouver l’auteur de cette attaque. Dans un communiqué, il a rappelé que des mesures de sécurité supplémentaires avaient été demandées devant les lieux de culte juifs en mai dernier, et il a réitéré cette demande auprès du préfet de l’Hérault à la suite de cet événement.

En fin de journée, le suspect a été localisé dans une tour du quartier sensible de Pissevin, à Nîmes. L’intervention a été menée conjointement par les unités d’élite du Raid et les brigades d’intervention de Marseille et Montpellier. Lors de l’opération, le suspect a ouvert le feu sur les forces de l’ordre, qui ont riposté, le blessant au visage. L’homme, de nationalité algérienne, est connu des services de police pour des délits mineurs et pour consommation de stupéfiants, mais n’était jusqu’alors pas fiché par les services antiterroristes.

Trois autres personnes, issues de l’entourage du suspect, ont également été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de la préparation de l’attaque et la fuite du suspect. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, qualifiant l’incident de « tentative d’assassinats terroristes ».

Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, s’est rendu sur les lieux en début d’après-midi en compagnie de Gérald Darmanin. Il a affirmé que la France ne céderait pas face à l’antisémitisme et à la violence, soulignant que la lutte contre ces fléaux est un combat de chaque instant pour la nation. Le président de la République, Emmanuel Macron, a également exprimé son soutien aux victimes et réitéré l’engagement de l’État à protéger les lieux de culte à travers le pays.

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Hérault

Agde : Collision entre un TGV et une voiture à Agde, le conducteur grièvement blessé

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Agde : Collision entre un TGV et une voiture à Agde, le conducteur grièvement blessé
@sdis34

Vendredi après-midi, un TGV a percuté une voiture à un passage à niveau à Agde, entraînant des blessures graves pour le conducteur de 54 ans. Les passagers du train sont indemnes, mais le trafic ferroviaire a été fortement perturbé.

Un accident dramatique s’est produit ce vendredi après-midi à Agde lorsqu’un TGV est entré en collision avec une voiture sur un passage à niveau. Le conducteur du véhicule, un homme de 54 ans, a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital en urgence relative, sans que son pronostic vital ne soit engagé.

Les secours ont rapidement intervenu sur les lieux pour désincarcérer la victime, dont la voiture a été écrasée par l’avant du train. Les pompiers de l’Hérault ont partagé des photos impressionnantes de l’opération sur les réseaux sociaux. D’après les premiers éléments de l’enquête et les déclarations du conducteur aux pompiers, l’homme aurait tenté de se suicider en forçant délibérément le passage à niveau.

La collision a été violente, entraînant la voiture sur 150 mètres avant l’arrêt du TGV. Heureusement, aucun des 550 passagers du train n’a été blessé. Ils ont été évacués vers une salle de la ville pour attendre la fin des opérations de secours.

Cet accident a entraîné une interruption prolongée du trafic ferroviaire entre Sète et Narbonne. La SNCF a mobilisé ses équipes pour rétablir la circulation dès la fin des interventions des secours et de la police. Cependant, à 21h20, le trafic n’avait toujours pas repris, causant des perturbations majeures pour les voyageurs.

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Élections législatives : Une participation toujours en hausse à 17h dans l’Hérault

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Élections législatives : Une participation toujours en hausse à 17h dans l'Hérault

La participation en forte hausse dans l’Hérault et au niveau national pour le premier tour des élections législatives de 2024.

Le taux de participation à 17h est de 60,35 % dans l’Hérault, selon les chiffres publiés par la préfecture ce dimanche 30 juin pour le premier tour des élections législatives anticipées. Un chiffre en nette hausse par rapport à celui du premier tour en 2022 où le taux de participation à 17h était de 39,73 %.

Pour rappel, à 12h, la participation s’élevait à 28,91 % dans le département de l’Hérault, soit une forte hausse par rapport au premier tour du scrutin en 2022. À la même heure, il y a deux ans, le taux de participation était de 18,55 %.

Participation nationale en forte augmentation

Au niveau national à 17h, le taux de participation est de 59,39 % en France métropolitaine, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, contre 39,42 % à la même heure lors du premier tour des législatives en 2022. La participation est donc en très forte hausse par rapport à ce scrutin.

Il faut remonter aux élections législatives de 1986 pour atteindre un chiffre plus élevé (63,6 %), indique Mathieu Gallard, directeur d’études de l’institut de sondages Ipsos. Ce scrutin n’est néanmoins pas représentatif puisqu’il se déroulait à la proportionnelle, à un tour. Avec ce mode de scrutin, il faut remonter à 1978 pour trouver un taux de participation plus important (68,8 %).

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