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Europe

Ukraine : importante attaque aérienne russe sur tout le territoire

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Ukraine : importante attaque aérienne russe sur tout le territoire

122 missiles 36 drones ont été lancés par les forces russes sur l’Ukraine, dans la nuit de jeudi à vendredi.

La Russie a lancé 122 missiles et 36 drones contre des cibles ukrainiennes, ont indiqué les autorités vendredi, tuant au moins 18 civils à travers le pays dans ce qu’un responsable de l’armée de l’air a déclaré être la plus grande attaque aérienne depuis le début de l’invasion russe.

L’armée de l’air ukrainienne a intercepté 87 missiles et 27 drones de type Shahed au cours de la nuit, a déclaré le chef militaire ukrainien Valerii Zaluzhnyi.

Le commandant de l’armée de l’air, Mykola Oleshchuk, a écrit sur sa chaîne officielle Telegram : « L’attaque aérienne la plus massive » depuis l’invasion totale de la Russie en février 2022.

Selon l’armée de l’air ukrainienne, le précédent assaut le plus important a eu lieu en novembre 2022, lorsque la Russie a lancé 96 missiles contre l’Ukraine. Cette année, 81 missiles ont été lancés le 9 mars, selon les archives de l’armée de l’air.

Les combats le long de la ligne de front sont largement enlisés par le climat hivernal après que la contre-offensive estivale de l’Ukraine n’ait pas réussi à faire une percée significative le long de la ligne de contact d’environ 1 000 kilomètres.

Les responsables ukrainiens ont exhorté les alliés occidentaux du pays à lui fournir davantage de défenses aériennes afin de se protéger contre les attaques aériennes telles que celle de vendredi. Ces appels ont été lancés alors que des signes de fatigue mettent à rude épreuve les efforts déployés pour maintenir le soutien en place.

Les responsables et analystes occidentaux ont averti que la Russie avait limité ses frappes de missiles de croisière au cours des derniers mois dans le but apparent de constituer des stocks en vue de frappes massives pendant l’hiver, dans l’espoir de briser l’esprit des Ukrainiens.

Selon les autorités ukrainiennes, au moins 86 personnes ont été blessées et un nombre indéterminé de personnes ont été ensevelies sous les décombres au cours de l’assaut qui a duré environ 18 heures. Parmi les bâtiments endommagés dans toute l’Ukraine figurent une maternité, des immeubles d’habitation et des écoles.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les forces du Kremlin avaient utilisé une grande variété d’armes, notamment des missiles balistiques et de croisière.
« Aujourd’hui, la Russie a utilisé presque tous les types d’armes de son arsenal », a déclaré M. Zelensky sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement Twitter.

Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Yurii Ihnat, a déclaré que la Russie « a apparemment lancé tout ce qu’elle a », à l’exception des missiles Kalibr lancés par des sous-marins, lors de l’attaque.

L’attaque aérienne qui a commencé jeudi et s’est poursuivie toute la nuit a touché six villes, dont la capitale, Kyiv, et d’autres zones d’est en ouest et du nord au sud de l’Ukraine, selon les autorités.

Des rapports faisant état de morts et de dégâts sont parvenus de tout le pays.

À Odessa, sur la côte sud, la chute d’une carcasse de drone a déclenché un incendie dans un immeuble résidentiel de plusieurs étages, selon le chef de la région, Oleh Kiper. Deux personnes ont été tuées et 15 autres, dont deux enfants, ont été blessées au cours de l’attaque d’Odessa.

Le maire de la ville occidentale de Lviv, Andrii Sadovyi, a déclaré qu’une personne avait été tuée et huit blessées, et que trois écoles et un jardin d’enfants avaient été endommagés lors d’une attaque de drone dans la région.

Plusieurs dizaines de missiles ont été lancés vers Kyiv pendant la nuit, et plus de 30 d’entre eux ont été interceptés, a déclaré Serhii Poplo, chef de l’administration militaire de Kyiv. L’attaque a déclenché un incendie dans un entrepôt du quartier de Podil, dans la capitale, où cinq personnes auraient été extraites des décombres.

Dans le nord-est de l’Ukraine, le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a déclaré que la ville avait subi au moins trois vagues d’attaques aériennes au cours de la nuit, notamment des tirs de missiles S-300 et Kh-21. Une personne a été tuée et au moins neuf autres ont été blessées, selon les autorités.

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Rome envisage de faire payer l’accès à la fontaine de Trevi

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Rome envisage de faire payer l'accès à la fontaine de Trevi

Face à l’afflux massif de visiteurs à la fontaine de Trevi, la municipalité de Rome étudie l’idée d’instaurer un accès payant pour les touristes. Cette mesure vise à protéger ce site emblématique tout en préservant l’expérience locale et culturelle des Romains.

La fontaine de Trevi, chef-d’œuvre baroque et symbole incontournable de la Ville éternelle, attire chaque année des millions de touristes. Afin de répondre au défi croissant du surtourisme, les autorités romaines envisagent de mettre en place un système de gestion plus strict de l’accès à ce lieu mythique. Alessandro Onorato, adjoint au tourisme à la mairie, a ainsi suggéré l’instauration d’horaires d’accès précis et de quotas de visiteurs pour mieux encadrer la foule et limiter les débordements.

Cette initiative, encore à l’étude, proposerait aux visiteurs de réserver des créneaux horaires, un dispositif permettant de contrôler non seulement le flux des touristes, mais aussi leurs comportements souvent inappropriés. L’un des objectifs principaux est d’éviter des scènes de désordre, telles que la consommation de nourriture sur les marches entourant la fontaine. Onorato a précisé que ce système de réservation ne serait pas une source de revenus pour la ville : les Romains auraient un accès gratuit, tandis que les touristes étrangers se verraient demander un modeste droit d’entrée d’un euro.

Toutefois, il n’y a encore aucune décision ferme. Un porte-parole de la municipalité a tempéré l’enthousiasme autour de ce projet en rappelant qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une ébauche d’idée. Pourtant, le problème du tourisme de masse devient de plus en plus pressant, avec un nombre croissant de visiteurs dans la capitale italienne. Ce phénomène devrait s’intensifier à l’approche du Jubilé de 2025, une année sainte qui pourrait attirer près de 30 millions de personnes à Rome et au Vatican.

Rome n’est pas la seule ville italienne confrontée à ce défi. Venise, autre site emblématique, a déjà testé un système de billets payants pour les visiteurs à la journée lors des périodes d’affluence, une mesure destinée à canaliser les flux touristiques. Parallèlement, le gouvernement de Giorgia Meloni réfléchit à une hausse significative de la taxe de séjour, une proposition qui suscite la colère des professionnels du secteur touristique, craignant une baisse de la fréquentation.

Outre la gestion des flux, les autorités romaines veulent également préserver le centre historique de la capitale en limitant l’ouverture de nouvelles structures d’hébergement touristique. Toutefois, ce pouvoir échappe pour l’instant à la municipalité. Si elle peut encadrer l’implantation de nouveaux restaurants et fast-foods dans cette zone, elle n’a pas la compétence pour réguler le développement des chambres d’hôtes ou des logements de vacances.

La volonté de Rome d’encadrer l’accès à ses trésors culturels illustre bien le dilemme auquel sont confrontées les grandes métropoles européennes : préserver leur patrimoine tout en accueillant un tourisme toujours plus florissant.

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Ukraine : Zelensky appelle à plus d’armements alors que Moscou intensifie son offensive

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Ukraine : Zelensky appelle à plus d'armements alors que Moscou intensifie son offensive

Alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que Moscou renforce ses frappes dans l’est du pays, Volodymyr Zelensky a lancé un appel pressant à ses alliés pour obtenir davantage d’armements. Le président ukrainien demande également l’autorisation d’utiliser ces armes sur le sol russe, une demande qui divise les puissances occidentales.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réclamé vendredi un renforcement urgent des livraisons d’armes de la part de ses alliés, lors d’une réunion internationale à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne. Cet appel intervient à un moment critique, alors que la Russie intensifie ses frappes et continue de progresser dans la région du Donbass, à l’est du pays. Zelensky a particulièrement insisté sur la nécessité d’équipements militaires, notamment des systèmes de défense aérienne, pour protéger l’Ukraine des bombardements incessants de Moscou, dont le plus récent a dévasté un institut militaire à Poltava, causant au moins 55 morts.

Parallèlement à ces demandes, le dirigeant ukrainien a renouvelé sa requête controversée de pouvoir frapper des cibles non seulement en Ukraine, mais également en Russie, à l’aide des armes fournies par les Occidentaux. Cette requête divise les alliés de Kiev, dont les États-Unis et l’Allemagne, en raison des risques d’escalade avec Moscou, qui continue de brandir la menace nucléaire.

Dans ce contexte tendu, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 250 millions de dollars pour l’Ukraine, dans l’espoir de répondre aux besoins urgents du pays. Londres et Berlin ont également réaffirmé leur soutien par l’envoi de nouveaux missiles et systèmes de défense aérienne, bien que la solidarité internationale commence à montrer des signes de fragilité. En effet, des débats internes agitent les gouvernements, notamment en Allemagne, où la montée de l’extrême droite pro-russe pose de nouveaux défis. La réduction prévue de l’aide à l’Ukraine dans le budget allemand de 2025, conjuguée aux incertitudes politiques aux États-Unis et en France, accentue les inquiétudes à Kiev.

Alors que la Russie poursuit son offensive et que Vladimir Poutine réaffirme son objectif de contrôler totalement le Donbass, la situation devient de plus en plus délicate pour l’Ukraine. L’effort de guerre semble s’enliser, et malgré le soutien occidental, l’avenir du conflit reste incertain.

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Allemagne : victoire inédite de l’extrême droite à une élection régionale

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Allemagne : victoire inédite de l'extrême droite à une élection régionale

Un succès inédit pour l’AfD en Thuringe, où le parti d’extrême droite s’impose comme la première force régionale. Cette percée électorale suscite des inquiétudes et des débats sur l’avenir politique du pays.

Le paysage politique allemand a été secoué par une victoire inédite de l’Alternative für Deutschland (AfD) lors des élections régionales en Thuringe. Avec 32,8 % des voix, le parti d’extrême droite a enregistré un score sans précédent, devenant ainsi la première formation d’extrême droite à remporter un scrutin régional en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce résultat marque un tournant politique majeur, mais aussi un avertissement pour le gouvernement d’Olaf Scholz.

Björn Höcke, leader de l’AfD en Thuringe, a qualifié ce résultat de signal fort, soulignant le mécontentement croissant des électeurs envers les partis traditionnels. Selon Höcke, ce succès reflète une profonde insatisfaction vis-à-vis de l’état actuel de la démocratie allemande. Malgré cette victoire, les autres formations politiques maintiennent leur refus de collaborer avec l’AfD, excluant ainsi la possibilité pour le parti d’exercer le pouvoir au niveau régional.

L’Union chrétienne-démocrate (CDU) a reconnu l’ampleur de ce scrutin, se plaçant en deuxième position en Thuringe et en tête dans le Land voisin de Saxe. Michael Kretschmer, ministre-président de la CDU en Saxe, a réaffirmé la détermination de son parti à continuer de gouverner, tout en se distançant fermement de l’AfD. Parallèlement, les Verts, membres de la coalition au pouvoir à Berlin, ont subi un revers électoral, exprimant leur profonde inquiétude face à l’ascension de l’AfD.

Cette victoire de l’AfD, bien que sans issue gouvernementale directe en raison de l’isolement politique du parti, symbolise une montée des tensions et un possible bouleversement du paysage politique allemand à l’approche des élections nationales de l’année prochaine. Les répercussions de ce scrutin dépassent la seule Thuringe, interpellant l’ensemble de la classe politique allemande sur les défis à venir.

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