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Tour de France: feu d’artifice slovène sur les Champs-Elysées

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Avec Tadej Pogacar en jaune, Primoz Roglic en dauphin et le président en tribunes, la Slovénie sera à l’honneur, dimanche lors de la dernière étape du Tour de France, qui partira de Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour s’achever au crépuscule sur les Champs-Elysées.

Le triomphe surprise de Tadej Pogacar, qui a archi-dominé la 20e étape, un contre-la-montre de 36 km qui s’achevait samedi au sommet de La Planche des Belles Filles, ne change rien au constat déjà établi depuis plusieurs jours: ce Tour de France a surtout été un tour de force slovène.

Avec quatre étapes (trois pour Pogacar, une pour Roglic) et 12 jours en jaune (11 pour Roglic, un seul, le plus important, pour Pogacar), les deux coureurs ont été pendant trois semaines la fierté de ce petit pays d’Europe centrale et de ses 2 millions d’habitants.

Dimanche, c’est sous les yeux de leur président, Borut Pahor, que Tadej Pogacar et Primoz Roglic défileront sur les Champs-Elysées et sous un soleil couchant, l’arrivée étant attendue vers 19 heures.

La jauge limitant la présence sur les Champs à 5.000 spectateurs, l’ambiance ne sera pas la même qu’en juillet 2019, quand des centaines de Colombiens avaient aposé leur drapeau le long des barrières de la plus belle avenue du monde pour célébrer le sacre d’Egan Bernal.

Isolé mais héroïque

Et, sur le podium, les expressions faciales ne seront sans doute pas les mêmes entre Tadej Pogacar, souvent isolé en montagne mais héroïque, et Primoz Roglic, dont l’équipe Jumbo a tant contrôlé les étapes de montagne que rien ne semblait pouvoir lui arriver.

Samedi, au soir du contre-la-montre salvateur pour le premier et fatal pour le deuxième, les tons étaient déjà bien différents. « Mon rêve était de participer au Tour de France et aujourd’hui, je l’ai gagné », s’est réjoui Tadej Pogacar, 21 ans seulement. « J’étais en train de me battre contre moi-même », a admis de son côté, dans un tout autre état d’esprit, Primoz Roglic.

Il faut dire que, parti avec une avance de 57 secondes sur Pogacar, il ne s’attendait sans doute pas à se retrouver dans la situation qui sera la sienne au départ de la dernière étape, deuxième à 59 secondes de son jeune compatriote.

Mais le leader de Jumbo, 30 ans, n’en a pas moins été fair-play vis-à-vis de son cadet de neuf ans: « Tadej était bien meilleur que moi (…) Il mérite sa victoire, félicitations à lui ».

En conférence de presse après son exploit samedi soir, Pogacar a également eu quelques mots pour Roglic, adversaire acharné pendant trois semaines mais dont il est proche dans la vie: « J’ai un énorme respect pour lui, c’est un ami. J’ai de la peine pour lui. Il perd le maillot jaune après la dernière véritable étape, c’est vraiment dur. J’imagine comment il se sent ».

« Rêve absolu »

Ils seront accompagnés sur le podium de Richie Porte, qui a confié samedi vivre « un rêve absolu », lui dont la carrière a été marquée par de nombreuses désillusions.

Le rêve absolu, c’est pourtant bien Tadej Pogacar qui le vivra dimanche, en devenant sauf accident le plus jeune vainqueur du Tour depuis Henri Cornet en 1904.

Il aura l’occasion de vivre plusieurs fois l’ivresse du podium: en plus du maillot jaune, il y recevra le maillot blanc de meilleur jeune, qu’il possède de longue date, et pour celui, à pois, de meilleur grimpeur, qu’il a récupéré samedi grâce à son temps d’ascension de La Planche des Belles Filles.

Alors que tous les regards seront tournés vers lui, Tadej Pogacar jettera sans doute le sien vers l’avenir: vainqueur à 21 ans de la plus grande course du monde, demain lui appartient.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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