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Sports / CAN : Les « Parisiens » envoient le Sénégal en finale
Deux but estampillés Paris Saint-Germain signés Abdou Diallo et Idrissa Gana Gueye ont envoyé le Sénégal vers sa troisième finale de Coupe d’Afrique en brisant le rêve du Burkina Faso (3-1), mercredi à Yaoundé.
Le PSG tient déjà un bout de finale! Ce sera dimanche contre le Cameroun ou l’Égypte, qui s’affrontent jeudi (20h00), où le Sénégal cherchera sa première couronne continentale.
« Être en finale ne veut pas dire qu’on est les meilleurs, on n’est pas venu pour jouer une finale mais pour en gagner une », a prévenu le sélectionneur Aliou Cissé, « ce sera très difficile contre un grand d’Afrique ».
Arrivé sur le tard en équipe du Sénégal, Abdou Diallo a marqué le premier but (70e) sur une action 100% charnière centrale, profitant d’une passe décisive un peu involontaire de Kalidou Koulibaly… en retourné acrobatique!
« Gana » a enfoncé le clou après une action décisive de Sadio Mané, une action où le Parisien et le Marseillais Bamba Dieng frappent tous les deux, difficile de certifier lequel a repris le centre de leur N.10, qui a contourné Issoufou Dayo avant de centrer idéalement (76e).
La star de Liverpool et du Sénégal a poinçonné lui-même le billet pour la finale d’un délicieux ballon piqué sur un contre (87e), au moment où le Burkina jouait son va-tout.
Kamou Malo, le sélectionneur, venait de lancer ses « Étalons » à l’assaut, et l’excellent Blati Touré avait réduit le score… du genou, au bout d’une action initiée par Bertrand Traoré (82e).
Cette deuxième mi-temps emballante, entre les deux derniers coaches « locaux » en lice, a fait beaucoup pour la promotion de la CAN, mais c’est le Sénégalais Aliou Cissé qui retentera sa chance, après avoir perdu la finale de 2002 comme joueur (contre le Cameroun, 0-0, 3 t.a.b. à 2) et celle de 2019 (contre l’Algérie, 1-0) comme entraîneur.
Deux penalties annulés
La première période a été surtout animée par la VAR, avec deux penalties annulés.
Au premier tournant du match, le Burkina Faso a perdu son gardien, Hervé Koffi, mal retombé sur le dos après un choc violent avec Cheikhou Kouyaté (28e). Les Étalons ont cru perdre plus encore, l’arbitre avait d’abord sifflé penalty pour un coup de coude du portier.
Mais l’Éthiopien Bamlak Tessema s’est ravisé en regardant la vidéo, Koffi touchant le ballon en premier. Le gardien est sorti sur une civière, remplacé par Farid Ouedraogo, qui avait déjà joué le troisième match de poules contre l’Éthiopie (1-1).
Juste avant la pause, l’arbitre à la foulée de gazelle a sifflé un autre penalty pour une main d’Edmond Tapsoba (45e+8), mais un retour devant l’écran a montré que le ballon touchait le flanc du défenseur, qui a été doublement soulagé: Tessema a aussi annulé le carton jaune qui l’aurait privé d’une finale en cas de victoire.
Puisque la VAR a beaucoup tourné, elle aurait peut-être pu revoir ce pied en retard d’Issa Kaboré sur Sadio Mané dans la surface (42e)…
C’est mieux pour le football que le match se soit décidé sur des actions. Discipliné, bien organisé, le Burkina a longtemps gêné son adversaire, procédant par attaques très rapides, portées par la vitesse de son capitaine Bertrand Traoré, de retour après avoir manqué le quart de finale pour des ennuis musculaires.
Kalidou Koulibaly a souffert face à Hassan Bandé, qui a poussé Édouard Mendy a un bel arrêt sur une frappe à angle fermé (39e). En revanche son retour sur Bertrand Traoré, un peu passif sur le coup, a sauvé le Sénégal (56e) qui s’est peu à peu imposé physiquement.
Troisième star du Sénégal avec le goal et le capitaine, Mané a labouré son côté droit et récolté la plus belle occasion de la première période, une frappe contrée par Farid Ouedraogo (45e+6). Mais c’est bien la star qui a scellé le match, avec son troisième but de la compétition. Plus qu’une marche pour Mané, le Sénégal et ses Parisiens.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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