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Sète – SA Élit : Christophe Clair, 4 300 euros pour un contrat à mi-temps

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©Ville de Sète

Dans la continuité de l’analyse du rapport de la Chambre régionale des comptes d’Occitanie, c’est un nouveau point qui est ressorti. Christophe Clair, directeur général de la SA ÉLIT, touche 4 300 euros pour un contrat à mi-temps.

Le Singulier continue de décortiquer le rapport de la Chambre régionale des comptes d’Occitanie. L’intérêt est de faire ressortir l’ensemble des points litigieux qu’on y trouve. Une nouvelle fois, un point nous a alerté. Cette fois, on s’intéresse aux revenus du très controversé Christophe Clair, le directeur général de la SA ÉLIT (société mixte dont Francois Commeinhes est le président).

Lors de sa prise de fonction en novembre 2017, Christophe Clair alors nouveau directeur général de la SA ÉLIT touchait un salaire mensuel de 2700 euros/mois pour un contrat à mi-temps. Ce montant a rapidement été porté à 4300 euros/mois, fin 2018. Cela représentait une augmentation de 1600 €, soit près de 60 %. Cette augmentation était alors justifiée par « les développements nouveaux portés par la société, en lien avec les mandats récupérés récemment ».

De plus, le rapport stipule qu’une « prime de résultats correspondant à un mois de rémunération est également attribuée au directeur général sous réserve d’un résultat excédentaire, ce qui est très probable, compte tenu des conditions faites à la société dans les contrats de concession. » Ainsi, en plus de son salaire exorbitant, le directeur général touche des primes de résultats assez aisément. Tout semble être fait pour optimiser les revenus de Christophe Clair.

Un second contrat à mi-temps dans une autre société…

Par ailleurs, Christophe Clair occupe aussi les fonctions de directeur général au sein de la Société Publique Locale Bassin de Thau (SPLBT). La SPLBT est l’équivalent de la SA ÉLIT, mais à l’échelle du Bassin de Thau. Ainsi, pour ce nouveau poste de directeur général, il est aussi salarié sous la forme d’un second contrat à mi-temps. Il touche probablement la même somme pour ses fonctions au sein de la SPL bassin de Thau. Le rapport souligne : « Ils (Christophe Clair, directeur général et le directeur du développement et des ressources ; Ndlr) sont rémunérés à part égale par les deux entreprises, l’un comme mandataire social et directeur général de chacune des deux sociétés, l’autre comme directeur des ressources et du développement avec un contrat à mi-temps dans chacune d’elles. »

De ce fait, le salaire mirobolant – sans compter les primes régulièrement touchées – de Christophe Clair semble paradoxal au vu de la santé financière de la SA ÉLIT. Pour rappel, la SA ÉLIT rencontre des difficultés économiques puisque la Ville de Sète doit régulièrement voter des avances de trésorerie pour la société mixte. En janvier 2021, ils ont voté une avance d’1,8 millions d’euros.

Une véritable antinomie…

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