Après avoir été condamné le mois dernier par le tribunal correctionnel de Montpellier, les affaires continuent de rattraper François Commeinhes. Cette fois, il s’agit d’affaires privées. Hier soir, Cash Investigation, diffusé sur France 2, a dénoncé des opérations réalisées sans autorisations, au sein de la polyclinique Sainte-Thérèse, dirigée par le maire de Sète.
Il est connu que François Commeinhes, ait coutume de prendre des libertés avec la loi. Nous avons d’ailleurs été les seuls à dénoncer les agissements du maire de la Ville de Sète notamment sur la liberté d’accès aux documents publics (à lire ici); la SA Élit, où il doit rembourser la Ville de Sète (à lire ici) ; le détournement des primes où Anticor a déposé plainte… (à lire ici). Et dernièrement, le début des travaux du parking de la place Aristide Briand sans avoir déposer de permis de construire (à lire ici). Par ailleurs, l’ancien sénateur a été condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 8.000 euros le vendredi 3 décembre 2021 (à lire ici). Les faits qui lui étaient reprochés sont : atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics. Le maire de Sète a fait appel de la décision.
La santé, un business ?
Cette fois, il ne s’agit pas de deniers publics. C’est bien plus grave ! On parle de santé publique. Dans le nouveau numéro de Cash Investigation, « Liberté, santé, inégalités », diffusé le jeudi 13 janvier en prime time sur France 2, on s’intéresse aux opérations dans les cliniques non-référencées. Dans l’émission, la plupart des cliniques se défendent, affirmant que ces opérations se font dans l’urgence. Des propos contredits par le professeur Fabien Reyal, chef de service chirurgie gynécologique à l’Institut Curie. « Pour le cancer du sein, il n’y a pas d’urgence qui justifie de faire ça, les patientes peuvent-être transférées dans un centre référencé. Pour ce qui est des cancers de l’ovaire, les urgences vitales sont extrêmement rares. »
La célèbre émission d’investigation, présentée par Élise Lucet montre que la clinique dirigée par le maire de Sète a recours à des opérations sans autorisations. Ils affirment même qu’elle fait partie « des plus mauvais élèves ». Les équipes de Cash Investigation sont donc allés à la rencontre de François Commeinhes. Le maire, s’est refusé à apporter quelconque réponse. Le journaliste questionne tout de même : « Vous savez qu’il y a une forte surmortalité chez les femmes qui se font opérer dans les cliniques qui font moins de dix opérations par an ? » Ce à quoi le maire répond : « Vous vous y connaissez en ovaires hein ». Lunaire.
Extrait vidéo à voir sur le site de France Télévision (ici). Lecteur à mettre 1h06min pour voir l’extrait sur Francois Commeinhes.
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jean claude reilles
14 janvier 2022 at 12 h 36 min
il se fou de la loi seul le fric l’intéresse de plus c la fraude a la sécu. lui qui a pour habitude de faire le coq devant les caméras la il ses fait tout petit le type quelle arrogance. « belle » pub pour la clinique. j’attend de lire le commentaire dans midi libre la voix de son maire.
Anonyme
14 janvier 2022 at 14 h 55 min
Un reportage calomnieux ! En effet, ils n’y connaissent rien en ovaire et ni en système de santé. Reportage superficiel à tous les niveaux qui crache sur toute une profession.
Ritalavecunetêtedesarrasin
7 juillet 2022 at 19 h 09 min
Bonjour,
Ce que je peux dire, ma maman est bien arrivée en urgences à la clinique, urgences qui justifie une opération en urgence d’après les dires, seulement que l’opération à eu lieu plus d’un mois après l’arrivée au urgence.Donc mensonge!!!!!
J’affirme haut et fort que si elle était décédée suite à cela.
Toute la France aurait connu sur bfmtv et consort le sort reservé à François Commeinhes, dieu merci elle est encore là, et moi pas en prison pour une 30 d’années…
Que fait la Justice?
Qui le protège?