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Nouveau séisme à droite : Eric Zemmour annonce l’exclusion de Marion Maréchal de Reconquête

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Nouveau séisme à droite : Eric Zemmour annonce l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête

Eric Zemmour a annoncé mercredi l’exclusion de Reconquête de sa tête de liste aux élections européennes, Marion Maréchal, dénonçant une « trahison » de l’eurodéputée qui venait d’appeler à voter pour les candidats soutenus par le Rassemblement National aux législatives anticipées.

La dissolution de l’Assemblée nationale rebat des cartes et le jeu des alliances commence. À gauche, tout le monde s’unit contre l’extrême droite, malgré les désaccords de longue date. La macronie appelle tous les partis à collaborer, y compris le PS avec les LR.

« Elle accomplit le bout du chemin, c’est-à-dire qu’elle s’exclut d’elle-même de ce parti qu’elle a toujours méprisé », a affirmé Eric Zemmour, accusant son ex-alliée de « mentir » et d’être « entourée par des professionnels de la trahison ». Lors d’un point de presse tenu un peu plus tôt, Marion Maréchal s’était montrée très offensive envers le président de son parti, dénonçant la « triple faute » d’Eric Zemmour à qui elle reproche de vouloir présenter des candidats Reconquête contre le RN.

« Présenter des candidats de Reconquête dans les circonscriptions législatives, c’est prendre le risque infini de faire gagner des députés macronistes ou d’extrême gauche », avait-elle affirmé, refusant de « participer à une énième division des droites » et actant la fracture avec M. Zemmour.

Ces accusations ont été réfutées par ce dernier : « Je suis et je serai toujours pour le rassemblement. J’affirme que Reconquête et moi-même sommes prêts à retirer des candidats en cas d’accord avec le RN, les LR et tous les autres partis de bonne volonté », a-t-il écrit sur X, se disant « écoeuré et blessé ».

Les dissensions entre le candidat malheureux à la présidentielle, qui a multiplié les attaques envers le RN, et Mme Maréchal, plus encline à l’ouverture, avaient animé les derniers jours, jusqu’à l’abandon des négociations entre Reconquête et le parti à la flamme mardi.

« Nous refusons le principe de candidatures de division », contre l’alliance conclue entre le patron exclu des Républicains Eric Ciotti et le Rassemblement national, a lancé mercredi Mme Maréchal. Elle était accompagnée de Guillaume Peltier et Nicolas Bay, vice-présidents de Reconquête, et Laurence Trochu. Les trois, ainsi que Marion Maréchal, ont été élus eurodéputés Reconquête dimanche.

« Ils devraient remettre leur mandat, ils sont quatre députés européens qui trahissent tous nos militants 48 heures après (leur élection). C’est le record du monde de la trahison », a lancé Eric Zemmour.

Après la déclaration de Marion Maréchal, le président du RN, Jordan Bardella, grand vainqueur des européennes, avait salué « une déclaration responsable qui va dans le sens d’une dynamique patriote pour gagner et pour agir demain », dans un message publié sur X. La veille, il avait frontalement attaqué Eric Zemmour, estimant que « les invectives qu’il a multipliées à l’égard du Rassemblement national et les positions parfois très excessives qu’il peut prendre ont rendu les conditions d’un accord caduques ».

Plusieurs sources ont par ailleurs confirmé une information selon laquelle quatre membres de Reconquête, réputés proches de Marion Maréchal, ont décroché mercredi une investiture RN pour les législatives. Pourrait-il y en avoir davantage ? « Dans le projet d’accord avec le RN qui a finalement capoté, il y avait 60 circonscriptions, dont dix à quinze gagnables… », souffle un connaisseur du dossier.

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Ecole, retraites, binationaux : « Nous sommes prêts » à gouverner, assure Jordan Bardella

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Ecole, retraites, binationaux : "Nous sommes prêts" à gouverner, assure Jordan Bardella

Jordan Bardella affirme la capacité du RN à gouverner, tandis que Gabriel Attal tente de relancer le camp présidentiel à la peine à six jours du premier tour.

À six jours du premier tour des élections législatives, Jordan Bardella a affirmé lundi la capacité du Rassemblement National (RN) à gouverner. Lors d’une conférence de presse, il a tenté de dissiper les doutes sur son programme et son aptitude à diriger, particulièrement après une semaine de flottement au sein du camp lepéniste.

Sur les retraites, Bardella a réitéré son intention de privilégier les carrières longues dès l’automne : « les Français qui ont commencé à travailler avant 20 ans et qui justifient de quarante annuités pourront partir à la retraite dès 60 ans ». En matière d’éducation, il a annoncé un « big bang de l’autorité » avec l’interdiction des téléphones portables dans les collèges et lycées, le vouvoiement des enseignants, et l’expérimentation de l’uniforme à l’école primaire et au collège.

Devant Marine Le Pen et Eric Ciotti, avec qui il a formé une alliance, Bardella a confirmé que les postes les plus stratégiques de l’État seraient réservés aux citoyens français n’ayant qu’une seule nationalité, excluant ainsi les binationaux. Il a également assuré qu’il serait vigilant face aux tentatives d’ingérence de la Russie s’il accédait au pouvoir.

Crédité d’environ 35 % d’intentions de vote au premier tour et d’une majorité relative à absolue dans l’hémicycle le 7 juillet, selon plusieurs instituts de sondages, le RN est la cible de ses adversaires, notamment le Nouveau Front Populaire (27 % à 29,5 %) et le camp présidentiel (environ 20 %). Jean-Luc Mélenchon a critiqué le RN, l’accusant de créer une atmosphère de peur parmi les « métissés, les racisés », en référence aux stigmatisations après les émeutes suivant la mort du jeune Nahel.

Gabriel Attal, en campagne à Dijon, a saisi l’occasion pour inviter Jean-Luc Mélenchon à débattre sur TF1 avec Bardella et lui-même, plutôt que d’envoyer le porte-parole de LFI, Manuel Bompard. Bardella a soutenu cette invitation, rappelant que la chaîne avait invité les candidats au poste de Premier ministre.

Jean-Luc Mélenchon a répondu en affirmant que le prochain Premier ministre serait proposé par le groupe parlementaire le plus nombreux après les élections, critiquant la nomination d’Attal par « faveur du prince ». Les chefs des formations du Nouveau Front Populaire ont prévu de se partager les différents débats télévisés du premier et second tour.

Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, a déclaré dans Le Monde que la priorité était d’éviter le RN, ajoutant que le choix du Premier ministre n’était pas sa principale préoccupation. De son côté, Gabriel Attal a affirmé que le RN n’était pas prêt à gouverner, insistant sur le fait que le RN est un parti d’opposition et non de gouvernement.

Emmanuel Macron a indirectement répondu aux critiques en assurant avoir conscience que beaucoup dans la majorité lui en veulent, mais exprimant sa confiance dans les électeurs. « Ce sera la responsabilité des Français » le soir du deuxième tour, a-t-il ajouté.

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Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes sous le choc après le transfert de militants en métropole

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Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes sous le choc après le transfert de militants en métropole

Figures marquantes d’un collectif indépendantiste kanak, sept militants, dont le porte-parole Christian Tein, ont été envoyés en métropole pour y être incarcérés, provoquant stupeur et incompréhension au sein de la communauté.

La décision d’envoyer en détention provisoire en métropole, à 17.000 km de chez eux, des militants indépendantistes liés à la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), a plongé la communauté kanak dans le désarroi.

Sept des onze interpellés mercredi ont été transférés dans la nuit de samedi à dimanche à bord « d’un avion spécialement affrété à cette mission », a précisé le procureur de la République de Nouméa, Yves Dupas. Parmi eux, Christian Tein, porte-parole de la CCAT, ainsi que Brenda Wanobo et Frédérique Muliava, toutes deux figures de la CCAT.

L’Union calédonienne (UC), impliquée dans la création de la CCAT, a vivement réagi : « Les responsables de la CCAT ne sont en rien des commanditaires d’exactions mais aujourd’hui des martyrs de la justice coloniale. » L’UC réclame « l’annulation de cette déportation politique. »

Le procureur de Nouméa a justifié cette décision « en raison de la sensibilité de la procédure et afin de permettre la poursuite des investigations de manière sereine, hors de toute pression ou concertation frauduleuse. »

Onze personnes avaient été interpellées mercredi lors d’un vaste coup de filet visant la CCAT, accusée d’être à l’origine des violences récentes en Nouvelle-Calédonie, ayant fait 9 morts, dont deux gendarmes. Les charges retenues contre eux incluent complicité de tentative de meurtre, vol en bande organisée avec arme et destruction en bande organisée du bien d’autrui.

Dans le camp des non-indépendantistes, cette mesure est accueillie favorablement. Nicolas Metzdorf, député Renaissance sortant, a salué « le retour à l’ordre et l’envoi des commanditaires présumés en métropole. » Il a ajouté : « Désormais, si on reconnaît leur culpabilité, il faut qu’ils soient condamnés sévèrement. »

La CCAT a annoncé une conférence de presse mardi, tandis que le FLNKS tiendra un bureau politique cette semaine avant son Congrès le 13 juillet. Par ailleurs, le couvre-feu instauré depuis le 14 mai a été prolongé jusqu’au 1er juillet.

Cette situation tendue met en lumière les profondes divisions et les enjeux politiques en Nouvelle-Calédonie, alors que la question de l’indépendance continue de susciter des passions et des conflits.

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Météo : le retour du beau temps est annoncé, mais sera de courte durée

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Météo : le retour du beau temps est annoncé, mais sera de courte durée

Après une fin de printemps fraîche et pluvieuse, le beau temps et des températures estivales arrivent enfin en France, mais ce répit sera de courte durée.

Le beau temps arrive enfin en France ! Mais attention, il ne durera pas longtemps. Malgré le début officiel de l’été le vendredi 21 juin, les températures restent basses et la pluie persiste dans certaines régions, causant même des crues impressionnantes en Mayenne et dans le Maine-et-Loire.

Selon Météo France, la journée de samedi 22 juin sera agréable sur le pourtour méditerranéen, mais le reste du pays ne bénéficiera pas de cette amélioration. Des orages sont attendus dans le centre de la France dans l’après-midi. Ce n’est que dimanche 23 juin que les températures dépasseront enfin les 20°C sur tout le territoire, accompagné d’un grand soleil, à l’exception du sud-est.

Lundi 24 juin, le beau temps régnera sur tout l’Hexagone sans aucune pluie prévue. Les températures seront chaudes, atteignant jusqu’à 28°C à Montpellier. Les habitants du nord de la France pourront enfin ranger leurs vestes, avec des températures atteignant 26°C à Paris, Reims et Rouen, et 25°C à Lille, Metz et Strasbourg. La journée de mardi 25 juin sera la plus favorable de la semaine, avec de la chaleur et du soleil sur tout le territoire, hormis quelques pluies dans le sud-est.

Malheureusement, ce répit sera de courte durée. Dès mercredi, le temps maussade fera son retour, accompagné d’une baisse des températures. À La Rochelle, par exemple, le mercure n’atteindra même pas les 20°C, plafonnant à 19°C.

Ce changement rapide de conditions météorologiques rappelle l’instabilité de cette période de l’année, où les alternances entre beau temps et pluie sont fréquentes. Profitez donc du soleil pendant qu’il est là !

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