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Natation : Florent Manaudou, le plaisir retrouvé

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A 31 ans, Florent Manaudou savoure une quiétude et une bonne humeur retrouvées: « Je n’ai jamais été aussi heureux de nager », assure le vice-champion olympique des Jeux de Tokyo au moment de son entrée en lice aux championnats de France de natation à Limoges. 

Alors que la compétition n’est pas sans enjeu –les billets pour les Championnats du monde et d’Europe de cet été y sont attribués– le quadruple médaillé olympique semble aborder sa semaine dans le Limousin avec décontraction: « Je n’ai pas forcément de chrono en tête, j’aimerais bien m’amuser et prendre un maximum de repères », explique-t-il simplement.

Huit mois après avoir décroché l’argent du 50 m nage libre aux Jeux olympiques de Tokyo, Manaudou replonge dans les bassins pour une saison « de transition » qui doit le mener vers les JO-2024 de Paris, et accueille désormais la pression du résultat avec détachement.

« La pression est la même, mais je me la mets moins », affirme-t-il. « J’ai déjà gagné ce que je voulais gagner. Là je suis dans un environnement où je suis très heureux et se mettre la pression sur une semaine comme ça, je sais que ça n’a pas vraiment d’utilité. »

« Ce que je garde de ma carrière, ce n’est pas forcément les Championnats du monde, d’Europe, de France… C’est vraiment l’aventure humaine », poursuit-il. « Et pour l’instant, l’aventure humaine que je vis depuis octobre, elle est incroyable. »

« Au centre de mon projet »

Car depuis octobre, Manaudou a changé de cadre de vie. Il s’entraîne aujourd’hui à Antibes sous la direction d’un tandem de coaches, Quentin Coton et Yoris Grandjean, qui sont aussi des amis proches.

Ce changement « m’apporte énormément de quiétude dans ma vie de tous les jours. Je me demande comment j’ai pu faire sans jusque-là », avoue-t-il, confiant qu’il souffrait d’un manque de complicité avec son précédent coach.

« Je me suis mis au centre de mon projet et (…) mis tous les acteurs que je voulais avoir autour de moi, les kinés, l’ostéo, le préparateur physique, le préparateur mental, le prof de pilates etc. »

« Pour l’instant, ça a l’air de fonctionner », déclare-t-il. « Ca fonctionne sur mon énergie, sur mon humeur, et j’ai l’intime conviction que ça fonctionnera aussi sur la performance (…) En tout cas je n’ai jamais été aussi heureux de nager donc c’est déjà une victoire. »

On est bien loin de l’état d’esprit qui régnait post-JO de Rio en 2016. A bout de souffle et sans inspiration, le petit frère de Laure Manaudou avait alors décidé de délaisser les bassins pour s’adonner à sa passion de jeunesse, le handball. Il était ensuite revenu à la natation après un break de plus de deux ans.

« Pas la fin du monde »

« Mon arrêt de natation, mon passage au hand m’ont fait énormément de bien. Ca m’a fait relativiser sur ce que je voulais vraiment, c’est moi qui ai choisi de revenir. (A l’époque) je continuais ma carrière parce que j’étais bon et c’est tout, mais ça n’était pas un choix. Là, c’est un vrai choix et je prends vraiment du plaisir. »

Une sérénité avec laquelle il envisage la suite de sa saison 2022 avec les Championnats du monde à Budapest (18 juin-3 juillet) et l’Euro à Rome (11-21 août).

Son objectif pour les Mondiaux? « J’aimerais bien nager plus vite qu’aux Jeux (21 sec 55, NDLR). J’aimerais bien faire mon meilleur temps depuis mon retour, donc je serai content avec un 21.4 et une médaille ».

Mais c’est décidé, son été se déroulera sans stress. « Après s’il n’y a pas de médaille, ce ne sera pas la fin du monde non plus, ce n’est pas l’objectif principal de cette saison. (Le but) c’est vraiment de redécouvrir un quotidien et être bien dans ma peau pour préparer les deux prochaines années, mais si je suis capable de prendre une médaille, je vais le faire. Pourquoi pas? »

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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