Le RN se projette en force majoritaire en cas de dissolution

Le parti d’extrême droite affirme pouvoir remporter une majorité absolue aux élections législatives anticipées, selon les déclarations de l’un de ses vice-présidents.

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, a affirmé que son formation politique pourrait obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale si des élections législatives anticipées étaient convoquées. Cette position s’appuie sur des sondages récents qui placeraient le RN en tête des intentions de vote.

Le responsable a évoqué ce qu’il qualifie d’« écroulement du bloc central », un phénomène qui, selon lui, favoriserait l’émergence d’une majorité portée par le RN et ses alliés de l’UDR. Il a insisté sur le rôle de son parti comme garant de la stabilité institutionnelle, rejetant toute forme d’alliance négociée dans ce qu’il a nommé des « arrière-salles ».

Concernant d’éventuels ralliements au-delà de son camp actuel, M. Chenu a laissé entendre que certains élus pourraient soutenir ponctuellement les propositions du RN sans pour autant formaliser une alliance. Il a par ailleurs confirmé que Jordan Bardella, président du parti, serait le bienvenu comme candidat aux législatives et pourrait prétendre au poste de Premier ministre en cas de victoire. Marine Le Pen, empêchée de se présenter en raison d’une inéligibilité, userait de tous les recours légaux pour retrouver son éligibilité.

Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu, alors que le gouvernement doit prochainement solliciter un vote de confiance sur son projet de budget. L’opposition, tant à gauche qu’à l’extrême droite, a d’ores et déjà annoncé son intention de s’y opposer.