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Le président de World Athletics confronté à l’épineuse question des records mondiaux entachés

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Sebastian Coe exprime son insatisfaction face à l’impossibilité légale de radier certaines performances établies par des athlètes ultérieurement suspendus.

La suspension pour dopage de la marathonienne kenyane Ruth Chepngetich relance le débat sur le devenir des records du monde détenus par des sportifs sanctionnés. Contrôlée positive à une substance interdite, l’athlète a écopé d’une peine de trois ans, effaçant de fait ses résultats sur une période donnée. Pourtant, son record mondial du marathon, établi avant sa suspension, demeure inscrit au palmarès officiel.

Cette situation suscite l’irritation du président de la fédération internationale d’athlétisme. Lors d’un bilan annuel, Sebastian Coe a reconnu partager un sentiment de frustration largement répandu. Il a cependant souligné les obstacles juridiques majeurs à toute modification rétroactive. Selon lui, la difficulté réside dans l’impossibilité de prouver de manière absolue qu’une substance prohibée a influencé une performance précise, en l’absence d’un contrôle positif concomitant.

Le dirigeant a ainsi exprimé les limites de son pouvoir face à ce cas de figure, déplorant ne pas pouvoir assainir intégralement les tablettes historiques de la discipline. Pour l’athlète concernée, cette sanction marquera durablement sa carrière, au-delà du seul exploit réalisé à Chicago où elle avait pulvérisé l’ancienne référence mondiale.

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