Nous rejoindre sur les réseaux

News

Le parquet se défend de toute animosité dans l’affaire Sarkozy

Article

le

Le procureur financier affirme n’avoir agi que selon la règle de droit, tandis que le président du tribunal de Paris déplore les menaces visant les magistrats.

Le procureur national financier Jean-François Bohnert a réfuté toute intention hostile dans les poursuites engagées contre l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy, condamné dans le dossier du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Intervenant sur les ondes de RTL, le magistrat a souligné que son action s’inscrivait exclusivement dans le cadre légal, écartant toute motivation personnelle. Cette déclaration fait suite aux accusations répétées de l’ancien président, qui estime avoir été victime d’un acharnement judiciaire.

Parallèlement, le président du tribunal judiciaire de Paris a vivement condamné les menaces proférées à l’encontre de la magistrate qui a présidé les débats. Ces intimidations, qualifiées d’insupportables par le procureur financier, ont conduit à l’ouverture de deux enquêtes. Les plus hautes autorités de l’État ont également exprimé leur réprobation face à ces pressions inacceptables exercées sur l’institution judiciaire.

Le chef du parquet national financier a rappelé que remettre en cause avec violence les décisions de justice équivalait à saper les fondements de la démocratie. Son homologue du tribunal de Paris a abondé dans ce sens, estimant que les véritables atteintes à l’État de droit résidaient dans ces tentatives d’intimidation et non dans le travail méticuleux des juges.

Concernant la peine prononcée, le président du tribunal a précisé que le report de l’incarcération constituait déjà un aménagement tenant compte de la situation particulière de l’ancien chef de l’État. Il a rappelé qu’en procédure pénale ordinaire, une condamnation de cette nature entraînait généralement une mise sous écrou immédiate. Cette mise au point intervient alors que Nicolas Sarkozy continue de contester fermement le bien-fondé de sa condamnation, dénonçant selon ses termes une dérive démocratique.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus