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L’armée de terre prévoit un service de six mois pour former des bataillons de volontaires

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L'armée de terre prévoit un service de six mois pour former des bataillons de volontaires

Un nouveau service militaire volontaire de six mois en discussion pour former des bataillons de volontaires du territoire national.

L’état-major de l’armée de terre travaille activement sur un projet visant à créer des bataillons de volontaires du territoire national dans le cadre d’un nouveau service militaire volontaire. Le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre, a récemment évoqué cette initiative devant les députés de la commission de la défense, confirmant qu’il cherchait à accroître les opportunités d’engagement. Ce nouveau service serait développé en complément du Service national universel (SNU), que le gouvernement a décidé de ne pas rendre obligatoire.

L’armée de terre estime qu’environ 10 000 jeunes pourraient être concernés chaque année par ce nouveau service. Ils seraient regroupés au sein de bataillons de volontaires du territoire national (BVTN) implantés à proximité de grandes villes telles que Nantes, Rouen ou Dijon. Ces emplacements correspondent à des « déserts militaires », où l’armée de terre a progressivement réduit sa présence suite à la fermeture de plusieurs garnisons. La loi de programmation militaire, actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale, pourrait permettre la création des deux premiers sites.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus vaste de réforme des réserves et des préparations militaires, qualifiée de « changement de paradigme » par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. À l’issue de leur service de six mois, les jeunes volontaires auraient la possibilité de devenir des militaires à temps partiel, c’est-à-dire des réservistes, intégrés dans des unités constituées plutôt que de servir individuellement en renfort des forces professionnelles. Actuellement, seul le 24e régiment d’infanterie (RI), basé en Île-de-France, compte des réservistes.

L’objectif fixé pour l’horizon 2035 est d’atteindre un ratio d’un réserviste opérationnel pour deux militaires d’active.

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