La Vuelta 2026 dévoile un tracé d’une rare intensité

Le parcours de la prochaine édition, présenté ce mercredi, promet trois semaines d’une lutte acharnée, avec une prédominance marquée des terrains accidentés.

Le parcours de la quatre-vingt-unième édition de la Vuelta a été officialisé. Les prétendants au titre devront affronter un tracé particulièrement exigeant, riche en difficultés montagneuses dès les premiers jours. Le départ sera donné depuis la Principauté de Monaco par un contre-la-montre individuel, avant que la course ne prenne rapidement de l’altitude. Dès la troisième étape, une première arrivée au sommet à Font-Romeu lancera les hostilités. Le massif andorran prendra ensuite le relais pour une quatrième étape courte mais extrêmement dense, avec un enchaînement de cols redoutables.

Le tracé évoluera ensuite le long de la façade méditerranéenne espagnole, alternant étapes de transition et nouveaux obstacles. Les coureurs devront notamment se confronter aux chemins empierrés du Puerto El Bartolo avant une autre montée finale à Aramon Valdelinares. Après un bref répit, l’ascension de l’Alto de Aitana viendra clore une première semaine déjà chargée. La course entrera en Andalousie pour son final, où les décisions se prendront lors d’une succession d’étapes clés. Le Calar Alto et la Sierra de la Pandera constitueront des terrains d’exploitation idéaux pour les favoris.

La dernière semaine offrira un ultime contre-la-montre plat, dernière chance pour les spécialistes de jouer leur carte. Le sort de la course se jouera cependant dans les massifs andalous, avec une arrivée au sommet des Peñas Blancas et une avant-dernière étape monumentale, incluant un col hors catégorie au Collado del Alguacil après trois ascensions de première catégorie. Le final à Grenade, sur un circuit urbain accidenté, pourrait réserver une dernière surprise. Avec un tel profil, cette édition s’annonce comme l’une des plus sélectives de l’histoire de l’épreuve.