Nous rejoindre sur les réseaux

Société

Covid-19: Toulouse et Montpellier en zone d’alerte maximale dès mardi

Article

le

covid-19:-toulouse-et-montpellier-en-zone-d’alerte-maximale-des-mardi

Toulouse et Montpellier passeront mardi en zone d’alerte maximale en raison de la dégradation des indicateurs liés à l’épidémie de Covid-19, rejoignant la plupart des grandes villes françaises, ont annoncé dimanche les préfectures concernées.

Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Lille sont passées samedi en « zone d’alerte maximale », comme c’était déjà le cas à Paris et à Aix-Marseille, ainsi qu’en Guadeloupe.

Les nouvelles contaminations (plus de 16.000 au cours des dernières 24 heures, près de 27.000 la veille) ne cessent d’augmenter, de même que les admissions en réanimation (1.483 patients au total dimanche, un record depuis mai).

Le ministre de la Santé Olivier Véran avait prévenu jeudi que Toulouse, 4e ville de France, et Montpellier, « qui présentent des caractéristiques épidémiques inquiétantes », pourraient suivre le même chemin rapidement.

Le préfet d’Occitanie et de Haute-Garonne Etienne Guyot avait réuni dans l’après-midi par audioconférence plusieurs maires de la métropole de Toulouse pour leur faire part de ce nouveau stade d’alerte, synonyme de nouvelles restrictions.

« Dix-sept communes de l’agglomération toulousaine passent du niveau d’alerte renforcée au niveau d’alerte maximale. De plus, un certain nombre de communes (…) qui appartiennent au bassin de vie toulousain vont passer en niveau d’alerte renforcée », a indiqué le préfet dans un communiqué.

Dans l’Hérault, les 31 communes de la métropole de Montpellier passent également en alerte maximale ainsi que sept communes attenantes, a annoncé la préfecture.

Vendredi, le CHU de Montpellier, qui a activé le niveau 1 de son plan blanc depuis mi-septembre, annonçait la déprogrammation d’une partie de ses activités opératoires « pour faire face à l’afflux de patients atteints du Covid-19 ».

Avant le week-end, 68 patients atteints de Covid étaient hospitalisés au CHU, dont 24 « dans des services de soins critiques ». Le centre hospitalier dispose en tout de 76 lits dédiés aux patients Covid, précisait-il encore.

Dans son dernier bulletin publié vendredi, l’ARS Occitanie fait part de 157 hospitalisations (dont 47 en réanimation) dans l’Hérault, et 145 (dont 40 en réanimation) en Haute-Garonne.

La zone d’alerte maximale est atteinte lorsque le taux d’incidence dans la population générale dépasse 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, quand il dépasse 100 chez les plus de 65 ans, et si le taux d’occupation des lits en service de réanimation par des patients Covid-19 atteint 30% dans la région.

Elle suppose notamment la fermeture des bars et salles de sport, un protocole renforcé dans les restaurants ou encore des jauges réduites dans les amphithéâtres d’universités et dans les centres commerciaux.

A Aix-Marseille, toutes ces mesures sont reconduites pour 15 jours supplémentaires (jusqu’au 27 octobre), a annoncé le préfet des Bouches-du-Rhône dimanche soir.

Il s’appuie notamment sur un avis des autorités régionales de Santé (ARS Paca) qui indiquent qu’après deux semaines d’inflexion fin septembre dans le département, « la situation actuelle ne fait plus montre d’une amélioration mais d’une stabilisation sous forme de plateau ».

Depuis le début de l’épidémie, au moins 32.730 décès ont été recensés en France.

A l’échelle du pays, les indicateurs de l’épidémie se sont encore détériorés en 24 heures, avec une nouvelle augmentation des hospitalisations en réanimation et plus de 16.000 nouveaux cas positifs, selon les chiffres publiés dimanche par Santé Publique France.

Société

Vol de données de santé de 750.000 patients d’un établissement francilien

Article

le

Vol de données de santé de 750.000 patients d'un établissement francilien

Un pirate informatique propose à la vente les dossiers médicaux de centaines de milliers de patients. Le ministère de la Santé réagit face à cette menace.

Dans un contexte où la cybersécurité devient un enjeu majeur, un individu anonyme a mis en vente des informations sensibles appartenant à 758.912 patients d’un établissement de santé de la région parisienne. Ces données, accessibles via un site internet, incluraient des détails personnels tels que noms, adresses, et même des informations médicales spécifiques comme l’identité des médecins traitants ou les prescriptions médicales. L’expert en cybersécurité Damien Bancal, également rédacteur du blog zataz.com, a confirmé cette violation de données, tout en soulignant l’incertitude quant à la véracité des chiffres avancés par le pirate.

La société Softway Medical, éditeur du logiciel Mediboard mentionné dans l’offre de vente, a rapidement précisé que la fuite provenait d’un établissement utilisant leur logiciel, et non du logiciel lui-même. Déborah Draï, responsable de la communication chez Softway Medical, a souligné que les données de santé n’étaient pas hébergées par leur entreprise, mais par l’établissement concerné, appartenant au groupe Aléo. Ce dernier, regroupant plusieurs cliniques et maisons de retraite, n’a pas encore fourni de réponse officielle à cette situation.

Le ministère de la Santé, informé par l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, a assuré que des mesures sont en cours pour gérer cet incident, en collaboration avec les autorités compétentes. Il a été précisé que cette attaque n’affecte pas la continuité des soins ni la sécurité des patients. Toutefois, les implications de cette fuite sont vastes et préoccupantes. Selon Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET, ces informations peuvent servir à créer des bases de données très précises, facilitant des attaques d’hameçonnage ciblées et potentiellement des fraudes bancaires.

Cette affaire s’inscrit dans une série de violations de données récentes, touchant également des entreprises comme Le Point et Direct Assurance, filiale d’Axa. Ces incidents soulignent l’urgence d’une amélioration des mesures de protection des données personnelles et sensibles, tant au niveau des entreprises que des institutions de santé. La vigilance des individus et des organisations face aux cybermenaces doit être renforcée pour éviter de tels scénarios à l’avenir.

Lire Plus

France

Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi

Article

le

Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi

La France se prépare à affronter un épisode hivernal précoce, avec 31 départements sous vigilance orange pour neige, verglas et vents violents.

La tempête Caetano continue de semer le trouble sur une grande partie du territoire français, avec un refroidissement soudain et des conditions météorologiques extrêmes. L’agence Météo-France a maintenu son niveau d’alerte orange pour 31 départements, soulignant le danger des phénomènes de neige et de verglas, ainsi que des rafales de vent potentiellement dévastatrices.

La nuit de jeudi à vendredi a été marquée par une chute significative des températures, atteignant jusqu’à -10 degrés Celsius dans certaines régions. Cette baisse drastique a entraîné un regel généralisé des surfaces, rendant les routes extrêmement glissantes. Les autorités mettent en garde contre les risques accrus d’accidents de la circulation et recommandent une extrême prudence aux automobilistes.

Les départements concernés par l’alerte neige et verglas s’étendent de l’Aube à l’Yonne, en passant par Paris et ses alentours. Une attention particulière est portée à la région parisienne où le trafic pourrait être fortement perturbé. En parallèle, la Corse est confrontée à des vents violents, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à la vigilance météorologique.

Le passage de la tempête Caetano a déjà eu des répercussions sur la vie quotidienne, avec des écoles fermées, des transports en commun modifiés et des entreprises adaptant leurs horaires. Le gouvernement, en collaboration avec les services de météorologie, suit de près l’évolution de la situation pour ajuster les mesures de sécurité et d’assistance nécessaires.

La population est invitée à rester informée via les canaux officiels et à limiter ses déplacements aux stricts nécessités. Les recommandations incluent également de se préparer à des coupures de courant et à des conditions de circulation hivernales difficiles.

Lire Plus

Économie

Ryanair menace d’arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

Article

le

Ryanair menace d'arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

En réponse à une hausse de la taxation aérienne, Ryanair envisage de réduire sa présence dans les régions françaises dès janvier 2025.

Face à la perspective d’une augmentation significative de la taxation du secteur aérien inscrite dans le budget 2025, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a publiquement menacé de cesser ses opérations dans dix aéroports régionaux français. Cette décision, si elle est mise à exécution, pourrait avoir des répercussions importantes sur la connectivité aérienne des régions françaises, déjà fragilisées par des défis économiques et concurrentiels.

Le gouvernement, dans une tentative de combler un déficit budgétaire plus élevé que prévu, propose un triplement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) et une augmentation de la taxation des passagers de jets privés, visant à collecter un milliard d’euros supplémentaires. Cette mesure, bien que destinée à renforcer les finances publiques, pourrait entraîner une réduction drastique des services aériens dans les régions, selon Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair. Il a souligné que cette augmentation des taxes rendrait de nombreuses routes non viables économiquement, affectant particulièrement les zones rurales et moins desservies.

Ryanair, qui dessert actuellement 22 aéroports en France, dont deux près de Paris, envisage de réduire sa capacité de 50% dans les aéroports régionaux si le projet de taxation se concrétise. Cette menace n’est pas isolée; le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, avait déjà indiqué des réductions de capacités en France et en Allemagne en réponse à des politiques fiscales similaires.

La compagnie aérienne, déjà confrontée à des défis opérationnels tels que des retards de livraison d’appareils et une demande en baisse, considère que l’augmentation de la TSBA représente un « problème fondamental pour la connectivité des régions françaises ». McGuinness a souligné l’intense concurrence entre les aéroports européens pour attirer des lignes aériennes, indiquant que Ryanair orienterait ses ressources vers les régions et pays offrant des conditions fiscales plus favorables.

Les impacts potentiels de cette réduction de service ne sont pas seulement économiques pour les régions concernées, mais également culturels et sociaux, en isolant davantage des territoires déjà en marge. La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a également mis en garde contre une baisse du trafic aérien pouvant atteindre 2% sur l’ensemble du territoire, avec des conséquences encore plus marquées pour les aéroports accueillant des compagnies à bas coûts.

Lire Plus

Les + Lus