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Bernie Sanders, le rempart progressiste contre le retour de Trump

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À 83 ans, le sénateur du Vermont galvanise les foules avec un message de résistance face à l’offensive conservatrice.

Samedi dernier, des milliers de personnes se sont rassemblées dans un parc de Los Angeles pour écouter Bernie Sanders, figure incontournable de la gauche américaine. Loin de se contenter d’un rôle symbolique, l’octogénaire a une nouvelle fois prouvé son influence en mobilisant près de 36.000 supporters, un record pour ses meetings. Face à la menace d’un second mandat de Donald Trump, son discours combatif sur les inégalités et les dérives oligarchiques résonne comme un appel à l’action.

Accompagné de l’icône musicale Neil Young et de la députée progressiste Alexandria Ocasio-Cortez, Sanders a dénoncé avec virulence la concentration du pouvoir entre les mains d’une élite financière. Les critiques ont fusé contre Elon Musk, symbole d’un capitalisme débridé, et contre l’inaction perçue du Parti démocrate. Pour beaucoup dans l’assistance, comme Alex Powell, une enseignante de 28 ans, ce rassemblement était un rare souffle d’espoir dans un climat politique anxiogène.

La colère des participants reflète des préoccupations concrètes : remise en cause des droits sociaux, restrictions migratoires et craintes d’un autoritarisme grandissant. Vera Loh, femme de ménage de 27 ans, résume ce sentiment : « Sanders avait raison depuis le début. La politique est devenue un jeu pour les riches. » L’événement, surnommé « Bernicella » en clin d’œil à Coachella, a aussi mis en lumière les divisions au sein de la gauche, tiraillée entre luttes sociales et enjeux identitaires.

Sans briguer la présidence en 2028, Sanders semble vouloir préparer la relève, notamment à travers des figures comme Ocasio-Cortez. Pour Lesley Henderson, une aide-soignante convertie à la cause progressiste, l’urgence est absolue : « Si on ne se mobilise pas maintenant, qui nous garantit que la démocratie survivra ? » Dans un contexte où les institutions semblent fragilisées, la tournée du sénateur apparaît comme une ultime tentative pour réveiller une base électorale désenchantée.

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