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Balaruc-le-Vieux

Balaruc-le-Vieux – Adeline Guardiola : « Je ne suis pas d’accord avec la fermeture des salons de tatouage »

Adeline Guardiola, tatoueuse à Balaruc-le-Vieux fait part de son incompréhension quant la fermeture des salons de tatouage.

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Adeline Guardiola

Le 31 mars 2021, le Président de la République annonçait un nouveau confinement généralisé. Cette annonce entraînait la fermeture des commerces jugés « non-essentiels ». Une décision incompréhensible selon cette Balarucoise, à son compte depuis bientôt deux ans.

Un protocole sanitaire très strict 

Suite à cette décision, Adeline Guardiola était contrainte – comme de nombreux commerces « non-essentiels » – de fermer son salon de tatouage et ce pour une durée de quatre semaines. Une décision jugée incompréhensible : « Je suis tatoueuse, et je ne suis pas d’accord avec cette décision de fermer les salons de tatouage, c’est incompréhensible. Nous avons un protocole sanitaire très strict, que nous respectons. » En effet, le syndicat national des artistes tatoueurs (SNAT) avait imposé un protocole sanitaire. Ce dernier impliquait : des réceptions uniquement sur rendez-vous, être masqué et ganté, un seul client à la fois, une aération de 20 minutes, et enfin, nettoyage et désinfection du matériel ainsi que du studio de tatouage entre chaque client.

Un manque de considération 

Selon la gérante, c’est surtout un important manque de considération. En effet, les tatoueurs ont – pour pouvoir exercer légalement – reçu une formation « hygiène et salubrité ». Elle permet aux tatoueurs de travailler dans de bonnes conditions d’hygiène et ce bien avant l’arrivée du Covid-19. Adeline Guardiola confie « la question n’est pas de savoir si on est un commerce essentiel ou non-essentiel mais de savoir si il y a un risque de contamination au sein de notre commerce. Au vu du protocole strict qui nous est imposé, je suis persuadé qu’il y a peu de risque de contamination. » 

Depuis mai 2009, l’Agence Régionale de Santé exige des tatoueurs qu’ils exercent au sein de locaux répondant à la norme ERP (établissement recevant du public). Cette mesure, couplée à une demande croissante – près de 14% des Français seraient tatoués – avait donc poussé de nombreux tatoueurs à ouvrir leur propre salon, on en recenserait entre 3.500 et 4.000 aujourd’hui. Ainsi, la crise du covid marque un vrai frein pour les 18 000 professionnels du tatouage, contraints de fermer boutique.

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