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Face à la crise, le serpent de mer d’une L1 à 18 clubs resurgit

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Secoué par le conflit avec Mediapro, humilié en Coupes d’Europe, le foot français cherche une sortie de secours: pourquoi ne pas baisser le nombre de clubs en Ligue 1, a proposé dimanche le président de la LFP Vincent Labrune, agitant à nouveau un vieux serpent de mer.

« Ce que nous traversons est l’occasion de repenser notre modèle »: dans l’une de ses rares apparitions médiatiques, interrogé par le Journal du Dimanche, le nouveau patron de la Ligue de football professionnel (LFP) a lancé un débat de fond à un moment où les clubs n’ont pas la forme.

La conciliation en cours avec le diffuseur Mediapro, qui a refusé de verser l’échéance de droits TV due en octobre, « suspend à un fil » leur avenir, comme l’a dit le président de Lyon Jean-Michel Aulas, « plus qu’inquiet » sur le plan économique.

Le pessimisme dans les coulisses se voit sur les terrains, où les formations hexagonales continuent de souffrir. Après la phase aller des poules de Ligue des champions et Ligue Europa, la France affiche le 13e coefficient UEFA de la saison, derrière la Hongrie ou la Grèce.

« Nous devons redessiner le format de nos compétitions. C’est obligatoire, sinon nous mourrons d’ennui en matière de spectacle et d’épuisement en matière d’investissements », a développé Labrune. « De manière générale, en Europe, il y a trop de compétitions, trop de clubs, trop de joueurs. Ça tire le niveau moyen vers le bas. »

Revoilà réveillé un des serpents de mer du foot français, le passage de 20 à 18 clubs de la L1. « Il n’est pas question de ligue fermée. Il s’agit simplement d’ouvrir un débat sur le nombre de clubs participant à la L1 et la L2 », a assuré l’ancien dirigeant de Marseille.

Eviter « la cacophonie habituelle »

Cette intervention permet de fixer « un cap », analyse Christophe Lepetit, économiste du sport. « Vincent Labrune sort un peu de la crise de Mediapro pour se placer dans une perspective de croissance à plus long terme. Il parle de projets structurants, collectifs, des choses qui ont manqué au foot français ces dernières années. »

Un avis partagé par certains clubs: « C’est le moment ou jamais d’engager rapidement entre nous une réflexion pour réformer en profondeur. Si nous commençons tous à donner notre avis de notre côté, ce sera la cacophonie habituelle. Il faut innover pour sauver notre football, le rendre plus attractif, plus dynamique », explique à l’AFP le président de Nice Jean-Pierre Rivère.

Néanmoins, les propos de Labrune détonnent dans un contexte d’inflation où de nouvelles compétitions sont créés, comme la Ligue des nations qui a vu le jour en 2018, ou la future troisième coupe d’Europe des clubs, attendue pour 2021.

Mais cela répond aux inquiétudes des syndicats de joueurs, qui pointent du doigt les cadences de plus en plus élevées menaçant la santé des professionnels.

Du point de vue économique, baisser le nombre de clubs ne réduit pas automatiquement les recettes, prévient Christophe Lepetit. « Il peut y avoir une augmentation de la qualité et de l’incertitude qui vont susciter de l’intérêt », explique-t-il.

Deschamps favorable

« Cela fait un moment que je suis convaincu que l’élite, plus elle est resserrée, mieux c’est », a acquiescé lundi le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps. « C’est tirer le foot français vers le haut. »

« Vincent Labrune ne va pas se faire que des amis », a-t-il glissé, parce que le plus dur commence: faire accepter ce projet à des clubs qui sortent de mois de conflits autour de l’interruption de la saison 2019-20. Les plus petits pourraient être pénalisés par une élite resserrée.

« On a un championnat qui est aujourd’hui assez équilibré », a plaidé dimanche Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur de Brest, vainqueur inattendu de Lille (3-2). « On a besoin de voir des matches opposant des petits à des gros, et il peut y avoir des surprises, ça fait partie de notre championnat. »

« Labrune n’en n’avait jamais parlé » au sein des instances, souffle un proche de la LFP. « Il faut voir comment ça va être (pris). Parler du soleil quand on a un problème avec la lune (Mediapro, NDLR), ça permet de ne pas regarder la lune. »

« Ça peut aboutir, il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas, si le chantier est exploré. Mais l’urgence absolue, c’est Mediapro », renchérit un autre connaisseur des instances.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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