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Italie: une dizaine de personnes recherchées après un glissement de terrain sur l’île d’Ischia

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Une dizaine de personnes sont encore recherchées dimanche sur l’île italienne d’Ischia à la suite d’un glissement de terrain, qui a fait au moins une morte, une catastrophe naturelle au sujet de laquelle le gouvernement va se réunir dans la journée.

Une vague de boue et de débris provoquée par de fortes pluies a dévasté samedi matin la petite ville de Casamicciola Terme, dans le nord de l’île située au large de Naples.

Le corps d’une femme a été retrouvé par les secouristes, a annoncé Claudio Palomba, préfet de Naples. Identifiée, elle était âgée de 31 ans, selon l’agence AGI. La presse italienne évoque par ailleurs treize blessés.

Certaines des personnes initialement portées disparues ont finalement été retrouvées saines et sauves, dont une famille avec un nouveau-né, a précisé le préfet. Mais on restait sans nouvelles d’une dizaine de personnes en milieu d’après-midi, selon M. Palomba.

« Nous craignons qu’il y ait d’autres victimes mais, jusqu’à présent, le nombre (de victimes) est (d’une personne décédée) », a affirmé Luca Cari, porte-parole des pompiers.

Les opérations de recherche ont été compliquées par une pluie persistante et de forts vents, qui ont également retardé l’acheminement de renforts par ferry depuis le continent.

Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Piantedosi avait auparavant indiqué que plusieurs personnes étaient coincées dans la boue, évoquant une situation « très grave ».

Couac gouvernemental

La gestion de la catastrophe a donné lieu à un couac gouvernemental: M. Piantedosi a démenti des affirmations de son collègue, le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures Matteo Salvini, qui avait donné un bilan de huit morts. « A cet instant précis, aucun décès n’est confirmé », avait affirmé M. Piantedosi, avant l’annonce du décès de la trentenaire, tout en signalant que la situation pouvait encore évoluer.

Le glissement de terrain a envoyé des torrents de boue dans les rues qui ont couché des arbres et emporté et cabossé les véhicules s’y trouvant, parfois jusqu’à la mer. Il a aussi « enseveli une maison » et deux personnes ont été sauvées d’une voiture qui avait été précipitée dans la mer, a indiqué le service des pompiers.

Au moins trente familles sont piégées dans leur domicile par la boue, sans eau ni électricité, a affirmé l’agence de presse ANSA, précisant que la route permettant d’accéder à leur quartier était coupée par la coulée de boue et par des débris.

Les services de secours avaient prévu d’évacuer 150 à 200 personnes avant la nuit de samedi à dimanche vers des hébergements temporaires, et les autorités locales ont appelé les habitants de l’île à rester chez eux, afin de ne pas gêner les opérations de secours.

« Les opérations de secours restent compliquées à cause des conditions météorologiques », selon le département de la protection civile, mais les recherches ont continué dans la nuit grâce à des projecteurs.

La Première ministre Giorgia Meloni, qui a tweeté qu’elle se tenait au courant des opérations de recherche, doit discuter dimanche de la crise avec son cabinet en réunion extraordinaire.

Casamicciola Terme, une station thermale de 8.000 habitants en hiver de la luxuriante île d’Ischia, près de Capri, avait subi en 2017 un tremblement de terre qui a fait deux morts. Elle avait été en revanche complètement détruite par un séisme beaucoup plus puissant à la fin du XIXe siècle.

La catastrophe de samedi survient quelques semaines après la mort de onze personnes dans des inondations dues à de fortes pluies dans le centre-est de l’Italie.

France

Xi Jinping attendu en visite d’Etat en France les 6 et 7 mai

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Xi Jinping attendu en visite d'Etat en France les 6 et 7 mai

Emmanuel Macron sollicitera le président chinois pour une résolution du conflit en Ukraine lors de sa première tournée européenne post-pandémie.

Le président chinois Xi Jinping se prépare à une visite en France les 6 et 7 mai, marquant le début de sa première tournée européenne depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette visite coïncide avec la célébration des 60 ans de relations diplomatiques bilatérales entre la France et la Chine.

Au cœur des discussions entre Xi Jinping et Emmanuel Macron se trouve la résolution du conflit en Ukraine. Macron demandera à nouveau à son homologue chinois de contribuer à trouver une solution à ce conflit. Les échanges aborderont également d’autres questions cruciales telles que la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, ainsi que les défis mondiaux tels que l’urgence climatique et la protection de la biodiversité.

La visite revêt un caractère politique important, avec des négociations en cours pour de nouveaux investissements chinois en France, notamment dans le domaine des batteries électriques. Les responsables français soulèveront également des préoccupations commerciales, notamment en ce qui concerne une enquête antidumping sur les alcools type cognac lancée par la Chine.

Emmanuel Macron cherche à encourager la Chine à utiliser son influence sur la Russie pour favoriser une résolution du conflit en Ukraine. La visite comprendra également une réunion trilatérale avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le président chinois et son épouse Peng Liyuan seront reçus par le couple présidentiel français à Paris le 6 mai, suivi d’un dîner d’État à l’Élysée en présence d’artistes chinois. Le 7 mai, les deux couples visiteront les Hautes-Pyrénées, où Emmanuel Macron souhaite partager un moment intime avec Xi Jinping, en se remémorant son enfance et les visites à sa grand-mère maternelle dans la région.

Cette visite revêt une importance particulière alors que la France cherche à maintenir des canaux de discussion avec la Chine dans un contexte de tensions internationales, notamment avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

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Europe

Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

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Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

Après cinq jours de silence, le président du gouvernement espagnol prend position depuis le palais de la Moncloa.

Après cinq jours de silence, Pedro Sanchez a finalement annoncé ce lundi qu’il restait à son poste de président du gouvernement espagnol, malgré les révélations d’un scandale de corruption présumée impliquant sa compagne.

Depuis le palais de la Moncloa, Sanchez a déclaré : « Après ces jours de réflexion, j’ai une réponse claire : si nous acceptons que l’action politique permette d’attaquer des innocents, cela n’en vaut pas la peine ; si nous permettons aux conflits partisans de justifier la haine, cela n’en vaut pas la peine. » Il a également ajouté : « Aucun honneur ne justifie la souffrance des personnes qu’on aime. J’avais besoin de m’arrêter et de réfléchir. Ça fait mal de vivre dans cette situation que je ne souhaite à personne. »

Sanchez a informé en premier lieu le roi Felipe VI de sa décision. Son maintien au pouvoir survient après des manifestations tant en sa faveur que contre lui dans différentes régions d’Espagne ce week-end.

L’opposition a critiqué le Premier ministre pour son manque d’explications et l’a accusé de mener une stratégie de victimisation pour gagner la bataille politique. Cette crise politique a également des répercussions sur la campagne pour les élections européennes, avec un retard dans la préparation des listes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec des messages de soutien à Pedro Sanchez de la part d’autres dirigeants de la gauche mondiale, tels que le Colombien Gustavo Petro et le Brésilien Lula da Silva.

C’est la première fois qu’un président du gouvernement espagnol prend une pause pour réfléchir à son avenir politique.

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Monde

États-Unis : un Afro-Américain meurt étouffé lors d’une interpellation, ravivant les tensions raciales

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États-Unis : un Afro-Américain meurt étouffé lors d'une interpellation, ravivant les tensions raciales

Le décès de Franck Tyson lors d’une arrestation brutale rappelle les images tragiques de l’affaire George Floyd, ravivant les préoccupations autour de la brutalité policière et du racisme institutionnel.

Le 18 avril dernier, un Afro-Américain de 53 ans, Franck Tyson, est décédé lors d’une interpellation musclée dans un bar de l’État de l’Ohio, suscitant une vive émotion dans tout le pays. Les circonstances de sa mort rappellent de manière frappante celles de George Floyd, décédé il y a quatre ans à Minneapolis, déclenchant une vague de protestations contre le racisme et la brutalité policière à l’échelle mondiale.

Franck Tyson aurait été interpellé par plusieurs policiers après avoir été signalé par un témoin, soupçonné d’être impliqué dans un accident de voiture. Des images capturées par une caméra corporelle ont révélé que, lors de l’arrestation, il a été maintenu au sol par les agents, l’un d’eux appliquant son genou sur le cou de Tyson, alors que ce dernier criait à plusieurs reprises : « Je ne peux pas respirer ».

Malgré les tentatives de réanimation des secours, Franck Tyson n’a pas survécu. Les deux agents impliqués ont été placés en congé administratif pendant qu’une enquête est menée par le Bureau des enquêtes criminelles de l’Ohio. Sorti de prison deux semaines auparavant, Tyson avait purgé une peine de 24 ans pour vol et enlèvement.

Ce tragique événement ravive les tensions raciales et soulève une fois de plus des questions sur la brutalité policière et le racisme institutionnel aux États-Unis, alors que le pays cherche à faire face à ses profondes divisions sociales et raciales.

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