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Europe

Virus: de nouvelles mesures draconiennes entrent en vigueur en Europe

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Interdiction de socialiser à Londres, couvre-feu en France, écoles fermées en Pologne: une nouvelle série de mesures draconiennes entre en vigueur samedi en Europe dans l’espoir de juguler la deuxième vague de la pandémie de Covid-19.

A Londres, il est interdit à partir de samedi de socialiser en intérieur avec des personnes extérieures à son foyer. Plus de 15.000 nouveaux cas ont été enregistrés vendredi au Royaume-Uni, le pays le plus endeuillé d’Europe (43.400 morts).

En France, les habitants d’une dizaine de grandes villes, dont Paris et sa banlieue, ont vécu vendredi leur dernière soirée de liberté avant l’instauration samedi d’un couvre-feu entre 21h et 6h. Cette mesure, qui restera en vigueur pendant au moins quatre semaines, a été prise alors que la circulation du virus s’emballe dans le pays: encore plus de 25.000 cas positifs ont été détectés en 24 heures vendredi.

Vendredi vers 22h00, les terrasses des brasseries et restaurants encore ouverts place de la République, dans le centre de la capitale, débordaient de tablées de jeunes, de bouteilles ouvertes et d’éclats de rire.

Des plus jeunes vers les plus âgés

« On va profiter le plus possible, un resto, tournée des bars et une petite marche avec les copains sur les Champs-Elysées », répond au nom de ses quatre amis Kurtys Magdelon, un étudiant de 19 ans. Un dernier selfie de groupe, tous apprêtés et masqués au pied de la statue de la République, et le petit groupe s’éloigne dans la nuit.

L’épidémie continue à se diffuser « des plus jeunes vers les plus âgés », a observé vendredi l’agence Santé publique France, jugeant cette évolution « très préoccupante ».

De nouvelles restrictions entrent également en vigueur à Varsovie et d’autres grandes villes de Pologne considérées comme « zones rouges »: les collèges et lycées seront fermés et pratiqueront l’enseignement à distance, les restaurants devront fermer à 21h, les cérémonies de mariage seront interdites et le nombre de personnes admises dans les magasins, les transports publics et les offices religieux sera limité.

Dans le monde, tous les indicateurs sont au rouge: plus de 1,1 million de décès ont été recensés, selon un comptage réalisé vendredi par l’AFP à partir de sources officielles. Et pour la seule journée de jeudi, le chiffre des nouvelles contaminations a atteint 400.000 nouveaux cas.

Quelque 38,99 millions de cas ont été officiellement comptabilisés, dont plus de 26,6 millions ont été guéris.

L’Italie a enregistré vendredi 10.010 nouveaux cas, le chiffre le plus haut jamais atteint en 24 heures par ce pays.

En Belgique, un couvre-feu est mis en place de minuit à 05H00 du matin, et tous les cafés et restaurants du pays devront fermer lundi pour au moins un mois.

« Semaine après semaine, les chiffres doublent, ils montent en flèche (…) c’est une hausse exponentielle », a justifié le Premier ministre Alexander De Croo, alors que la Belgique est un des pays européens les plus endeuillés par la pandémie (plus de 10.300 morts).

Hôpitaux belges engorgés

« Nos hôpitaux sont engorgés (…), les chiffres sont aussi élevés qu’ils ne l’étaient au mois de mars quand on a décidé d’un lockdown (confinement, ndlr) » pour deux mois, a affirmé le ministre belge de la Mobilité Georges Gilkinet.

Le virus continue de perturber la vie politique, provoquant le départ de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et de la cheffe du gouvernement finlandais, Sanna Marin, d’un sommet à peine entamé à Bruxelles pour se mettre en quarantaine après avoir été en contact avec des personnes testées positives au Covid-19.

Seule note d’espoir, les laboratoires américains Pfizer et Moderna ont annoncé qu’ils prévoyaient de demander l’autorisation de leurs vaccins d’ici fin novembre aux Etats-Unis, ce qui marquerait un record de vitesse pour le développement d’un vaccin.

Toutefois, le lancement éventuel de la vaccination d’ici la fin de l’année sera trop limité pour contenir à lui seul l’épidémie, qui en est à son troisième rebond aux Etats-Unis, avec une hausse alarmante des contaminations, des hospitalisations et des décès.

Europe

Ukraine : Emmanuel Macron évoque à nouveau la possibilité d’envoyer des troupes occidentales

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Ukraine : Emmanuel Macron à nouveau évoque la possibilité d'envoyer des troupes occidentales

Le président français souligne à nouveau la nécessité de ne rien exclure face à l’agression russe et à la demande éventuelle de Kiev.

Dans un entretien publié par The Economist, Emmanuel Macron a renforcé sa position quant à la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, suscitant à nouveau débats et controverses au sein de la communauté internationale.

Déclarant que la question devrait légitimement se poser si Moscou venait à « percer les lignes de front » et que Kiev formulait une demande en ce sens, Macron a réitéré sa volonté de maintenir une certaine ambiguïté stratégique dans la réponse européenne à l’invasion russe de l’Ukraine.

« Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s’il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui – on devrait légitimement se poser la question », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire britannique.

Le président français a également critiqué la réticence de l’Occident à formuler des limites claires à l’égard de l’action russe, soulignant les enjeux stratégiques majeurs pour la sécurité de l’Europe. Il a mis en garde contre les conséquences d’une victoire russe en Ukraine, affirmant que cela compromettrait la sécurité de toute la région et mettrait en péril la crédibilité des Européens.

« J’ai un objectif stratégique clair: la Russie ne peut pas gagner en Ukraine. Si la Russie gagne en Ukraine, nous n’aurons plus de sécurité en Europe », a-t-il insisté.

Les propos de Macron interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Occident, alors que le conflit en Ukraine continue de faire rage et que les appels à un soutien accru à Kiev se multiplient.

Fin février, Macron avait déjà suscité la controverse en déclarant que l’envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien ne devait pas être exclu à l’avenir, soulignant la nécessité d’un « sursaut » face à l’agression russe.

Si certains pays européens, ainsi que les États-Unis, ont nettement rejeté cette proposition, d’autres ont depuis exprimé une certaine ouverture à cette idée, reconnaissant la gravité de la situation dans l’est de l’Ukraine.

Dans son entretien avec The Economist, Macron a réaffirmé sa détermination à ne rien exclure dans la réponse de l’Occident à l’agression russe, soulignant la nécessité de faire preuve de fermeté face à un adversaire qui, selon lui, ne recule devant rien.

« Comme je l’ai dit, je n’exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien », a-t-il déclaré, en référence au président russe Vladimir Poutine.

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Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

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Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

Après cinq jours de silence, le président du gouvernement espagnol prend position depuis le palais de la Moncloa.

Après cinq jours de silence, Pedro Sanchez a finalement annoncé ce lundi qu’il restait à son poste de président du gouvernement espagnol, malgré les révélations d’un scandale de corruption présumée impliquant sa compagne.

Depuis le palais de la Moncloa, Sanchez a déclaré : « Après ces jours de réflexion, j’ai une réponse claire : si nous acceptons que l’action politique permette d’attaquer des innocents, cela n’en vaut pas la peine ; si nous permettons aux conflits partisans de justifier la haine, cela n’en vaut pas la peine. » Il a également ajouté : « Aucun honneur ne justifie la souffrance des personnes qu’on aime. J’avais besoin de m’arrêter et de réfléchir. Ça fait mal de vivre dans cette situation que je ne souhaite à personne. »

Sanchez a informé en premier lieu le roi Felipe VI de sa décision. Son maintien au pouvoir survient après des manifestations tant en sa faveur que contre lui dans différentes régions d’Espagne ce week-end.

L’opposition a critiqué le Premier ministre pour son manque d’explications et l’a accusé de mener une stratégie de victimisation pour gagner la bataille politique. Cette crise politique a également des répercussions sur la campagne pour les élections européennes, avec un retard dans la préparation des listes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec des messages de soutien à Pedro Sanchez de la part d’autres dirigeants de la gauche mondiale, tels que le Colombien Gustavo Petro et le Brésilien Lula da Silva.

C’est la première fois qu’un président du gouvernement espagnol prend une pause pour réfléchir à son avenir politique.

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Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

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Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

Le Parlement européen se prononce sur une législation historique, mais des désaccords persistent quant à l’inclusion du viol dans la définition des violences de genre.

Le Parlement européen est sur le point de prendre une décision capitale en votant sur une loi visant à lutter contre les violences faites aux femmes au sein de l’Union européenne. Cette législation, première du genre, vise à criminaliser plusieurs formes de violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, le mariage forcé et le cyberharcèlement.

Le texte propose également d’améliorer l’accès à la justice et aux services de santé pour les victimes de ces violences, dans le but de garantir une protection adéquate à toutes les femmes de l’UE. Cependant, une question clé continue de diviser les États membres : la définition juridique du viol.

Le débat autour de cette question a été intense, certains pays soutenant fermement l’inclusion du viol dans la législation européenne, tandis que d’autres estiment que cette question relève de la compétence nationale. En conséquence, le texte soumis au vote ne comprend pas de définition commune du viol, ce qui a suscité des critiques et des inquiétudes quant à son efficacité.

Malgré ces désaccords persistants, les eurodéputés sont appelés à se prononcer sur cette législation cruciale, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Europe. L’issue du vote aura des répercussions importantes sur la protection des droits des femmes et sur la capacité de l’UE à harmoniser les législations nationales en matière de violence de genre.

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