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A deux ans des JO-2024 de Paris, la course d’obstacles des organisateurs et de l’Etat

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Après les JO de Tokyo, le patron du comité d’organisation Paris-2024 Tony Estanguet se disait « prêt à courir un marathon à la vitesse d’un 100 mètres » d’ici l’été 2024. A deux ans du top départ, la course s’avère semée d’obstacles pour les organisateurs et l’Etat. 

. Budget: jusqu’où la facture va-t-elle grimper ?

L’inflation pèse sur le budget de 4 milliards d’euros du comité d’organisation des JO de Paris (Cojo) et sur celui de la Solideo, chargée de construire les ouvrages pérennes (4 milliards, dont 1,55 d’argent public).

Du côté du Cojo, aucun chiffre ne filtre sur un montant d’économies à faire. Après les 300 millions d’euros dégagés fin 2020, combien faudra-t-il trouver? Tous les marchés ne sont pas encore passés et tous les sponsors — le géant du luxe LVMH est très attendu après l’arrivée de Carrefour– ne sont pas encore engrangés.

« Ils sont très tendus niveau budget », confie une source proche du dossier, pour tenir dans leur enveloppe (billetterie, sponsoring, contribution du CIO). « La vérité des prix » va tomber à l’automne, disent plusieurs acteurs, pour une révision budgétaire programmée en fin d’année.

Côté Solideo, l’inflation devra bien être payée par quelqu’un, vraisemblablement par l’Etat qui abonde son enveloppe chaque année dans le budget des Sports.

Le contexte économique qui s’annonce difficile rendra encore plus indispensable l’absence de gaspillage, sans quoi les JO perdront l’opinion publique.

. Sécurité: trouver les agents manquants

La cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine donne des sueurs froides aux services de police. Devra-t-elle être réduite? Pour l’instant, le Cojo ne veut rien changer. Mais il va aussi falloir assurer la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques pendant deux mois d’été. Une partie des épreuves se dérouleront en plein centre de Paris, place de la Concorde, tout près de l’Élysée, vers la Tour Eiffel ou encore au château de Versailles.

Il faudra avoir les forces publiques disponibles — moyennant finances sans doute– et surtout trouver les quelques 20.000 agents privés nécessaires alors que la filière est à genoux depuis la crise sanitaire.

. Transports: éviter l’embolie sur le périph’ et à la sortie du RER 

Pour gérer les quelque dix millions de spectateurs attendus, la question des transports est essentielle, d’autant que certaines lignes de métro (16 et 17) qui devaient desservir la Seine-Saint-Denis ne seront pas prêtes à temps.

Un rapport sur le système de transports et de dessertes doit être remis à la Première ministre à la rentrée, à la lumière des incidents de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, qui ont mis en avant des problèmes d’accès.

En plus du réseau de transports publics classiques, comme dans toute édition olympique, il faudra aussi affréter des bus supplémentaires, et du coup trouver des chauffeurs alors que la profession manque de bras. Pour l’accueil des Jeux paralympiques, il y a également des progrès considérables à faire côté accessibilité.

Le décret définissant les « voies olympiques », c’est-à-dire des voies de circulation réservées du 1er juillet au 15 septembre aux athlètes, aux officiels, aux médias, aux secours a été publié en mai.

. Dopage: ça urge! 

Plusieurs sources du monde de l’antidopage ont affirmé que le Cojo était « très en retard » pour la mise en place de l’organisation de l’antidopage pendant les JO, si bien que même que « le CIO s’inquiète ».

Si c’est l’International Testing Agency (ITA) qui officiera pendant les JO, c’est au Cojo de prévoir la logistique et de s’assurer qu’elle puisse intervenir et travailler correctement. L’AFLD (agence française de lutte antidopage) devrait récupérer la mission.

. Faire « bouger » les Français 

Faire « bouger » les Français alors que la sédentarité fait des ravages chez les adultes et les enfants: l’objectif de santé publique partagé entre l’Etat et les JO s’est traduit pour l’instant par l’initiative, lancée par le Cojo, de mettre en place 30 minutes d’activité physique en école primaire. Sa généralisation est devenue l’une des mesures du programme du président Emmanuel Macron.

L’objectif de trois millions de pratiquants supplémentaires affichés en 2017 après l’obtention des JO sera difficile à atteindre, mis à mal aussi par la crise sanitaire.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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