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Tour de France : Houle deuxième vainqueur canadien, statu quo entre Vingegaard et Pogacar

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Le Canada à l’honneur: Hugo Houle a remporté mardi à Foix la seizième étape, le deuxième succès pour son pays dans l’histoire du Tour de France, dans l’entame pyrénéenne qui a laissé l’écart inchangé entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar.

Trois démarrages de Pogacar, trois réactions immédiates de Vingegaard. Le Slovène, qui avait annoncé sa volonté d’attaquer à tout va, a tenu parole. Mais le Danois a tenu le choc et maintenu son avantage de 2 min 22 sec.

Le vainqueur sortant a osé l’offensive dès la première des deux ascensions classées 1re catégorie du jour, le port de Lers, à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée. Deux fois dans la montée, une fois dans la descente, pour mettre sous pression Vingegaard.

Leurs rivaux, à la peine, sont parvenus à revenir par la suite, plus ou moins facilement à l’image de David Gaudu, qui a réussi à faire la jonction à une dizaine de kilomètres de l’arrivée pour remonter de trois rangs au classement général (cinquième).

Ces mouvements de course ont coûté cher, en revanche, à l’autre chance française, Romain Bardet, lâché dès le port de Lers et définitivement distancé dans la montée de Péguère. Pour concéder finalement près de trois minutes et demie sur ses adversaires directs et reculer de la quatrième à la neuvième place dans la hiérarchie, au lendemain de la journée de repos.

« J’étais collé, complètement cuit, je faisais pitié à voir dans Péguère à monter à 5 km/h, a déclaré Bardet après l’arrivée. J’étais super fébrile, incapable d’accélérer, des maux de tête, un calvaire. »

La mauvaise journée de Bardet

« C’est l’une des pires journées connues depuis un moment. Je n’ai rien vu venir. Sans mes coéquipiers présents du début à la fin, je ne finissais pas l’étape. J’espère pouvoir me retaper », a ajouté le Français de l’équipe DSM.

Pour la victoire, Houle s’est dégagé avant Péguère, à l’entrée des quarante derniers kilomètres. Le Québécois, qui n’avait encore remporté le moindre succès international depuis ses débuts professionnels en 2013, a rallié en vainqueur l’arrivée, plus d’une minute avant les premiers poursuivants (Madouas, Woods et Jorgenson).

En larmes après l’arrivée, il a dédié sa victoire à son frère, décédé accidentellement.

« J’ai beaucoup pensé à lui ces dernières années, aujourd’hui je gagne pour lui », a déclaré le Québecois de Sainte-Perpétue, en montrant la petite croix qu’il porte autour du cou.

« Quand j’ai attaqué, c’était pour préparer le terrain à Michael Woods », a expliqué le vainqueur du jour. « Puis j’ai fait l’écart et Michael m’a dit: +vas-y+. L’écart est resté longtemps à 30 secondes, c’était serré. Quand il est passé à la minute, je me suis dit que c’était bon. J’ai fait attention, j’ai eu peur de la chute dans les cinq derniers kilomètres. »

Par coïncidence, l’un des directeurs sportifs de Houle dans l’équipe Israël Premier Tech n’est autre que Steve Bauer, le seul vainqueur d’étape canadien dans le Tour. Bauer, coéquipier de Bernard Hinault et de Greg LeMond à ses débuts professionnels, avait gagné l’étape de Machecoul dans le Tour 1988 et porté cette année-là le maillot jaune pendant cinq jours.

Cette chaude entame pyrénéenne, entre l’Aude et l’Ariège (178,5 km), avait commencé de triste manière pour l’équipe AG2R Citroën, qui a perdu deux coureurs, les Français Mikaël Chérel et Aurélien Paret-Peintre, asymptomatiques mais positifs au Covid-19. La formation de Vincent Lavenu est désormais réduite à trois coureurs.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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