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Ballon d’Or: Messi, la septième couronne

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Quel règne impérial! Sans partage, Lionel Messi a remporté le Ballon d’Or 2021, le septième pour l’Argentin et le premier de l’histoire du Paris SG, s’isolant un peu plus au firmament du football après avoir devancé lundi Robert Lewandowski et Jorginho.

Le FC Barcelone, qui a vu partir la « Pulga » à Paris cet été, a toujours un trophée dans ses rangs puisque sa capitaine Alexia Putellas soulève le troisième Ballon d’Or féminin de l’histoire, et le jeune Pedri a remporté le trophée Kopa de meilleur jeune (moins de 21 ans).

Enfin, le gardien de l’Italie championne d’Europe, Gianluigi Donnarumma, remporte le trophée Yachine de meilleur portier.

Et de sept! Messi a déjà été sacré six fois auparavant (2009, 2010, 2011, 2012, 2015 et 2019) sous le maillot du Barça, qu’il a quitté en larmes cet été pour rejoindre le PSG, après 20 ans en « blaugrana ».

« Je pense que j’ai obtenu ce trophée pour ce que nous avons réussi à faire à la Copa America », a estimé le lauréat. Cet été, il a guidé l’Argentine à son premier trophée depuis 28 ans, et le premier trophée majeur de « La Pulga » (La Puce) sous ce maillot, après quatre finales perdues, trois en Copa America (2007, 2015 et 2016), une en Coupe du monde (2014).

« Après m’être battu pendant des années et avoir trébuché fréquemment, j’y suis enfin arrivé », a souri Messi.

« Félicitations @leomessi, pour cet autre Ballon d’Or. C’est certainement un juste hommage à un talent sans pareil », a écrit Pelé, la légende du football brésilien, sur les réseaux sociaux.

C’est aussi « une fierté pour moi d’être le premier joueur à le gagner avec le maillot du PSG », a ajouté Messi, avouant avoir « beaucoup profité de voir ma famille heureuse ce soir ».

Son épouse Antonela et leurs trois garçons, vêtus de la même veste noire à paillettes que leur père, étaient au Châtelet.

C’est en effet un triomphe pour le PSG, qui touche le deuxième pour un club français après celui de Jean-Pierre Papin avec Marseille (1991).

Le Libérien George Weah, sacré en 1995, avait joué le premier semestre au PSG mais soulevé le trophée sous le maillot de l’AC Milan.

« C’est le septième pour lui, pour le club c’est le premier », a savouré le président parisien Nasser Al-Khelaïfi sur La Chaîne L’Équipe, félicitant « chaleureusement » Messi.

« C’est une immense fierté pour le club qu’un de nos joueurs décroche le titre le plus prestigieux et le plus convoité. C’est grand pour lui, pour le club, pour la ville et pour le football français, pas seulement pour le PSG », a insisté le dirigeant qatarien.

Cristiano Ronaldo 6e

Le prix de « Gigio » Donnarumma embellit encore la soirée parisienne.

Gala maussade en revanche pour Cristiano Ronaldo, « seulement » sixième de l’édition 2021, et qui a boudé la cérémonie présentée par Didier Drogba et Sandy Heribert et maugréé sur son compte Instagram, écrivant tout de même: « J’envoie toujours mes félicitations à ceux qui gagnent ».

Avec cinq trophées, le Portugais prend du retard dans sa compétition avec Messi et les années filent, rendant de moins en moins probable que l’Argentin soit rattrapé.

Lewandowski aussi est déçu. Il ne deviendra pas cette année le premier Ballon d’or polonais. Le buteur du Bayern a probablement raté le coche quand France Football a décidé de ne pas attribuer son prestigieux trophée en 2020, année tronquée par l’épidémie de Covid-19.

Fair play, Messi lui a lancé de la scène: « Tu l’as mérité l’an passé, j’espère que France Football va te le donner parce que tu mérites de l’avoir chez toi ».

Lewandowski se console aussi avec le prix de meilleur buteur de l’année, créé pour cette édition par France Football.

« Je suis très honoré par ce trophée, je sais ce que veut dire être là sur le terrain, être un buteur, parvenir à ses fins », a dit Lewandowski.

Benzema aussi a rêvé du Ballon d’Or. Longtemps annoncé parmi les favoris, il termine au pied du podium (4e), de loin son meilleur classement.

Alexia Putellas couronnée

La troisième place est occupée par l’Italo-Brésilien Jorginho, milieu défensif de l’Italie et de Chelsea (désigné club de l’année par le jury), et vainqueur à ce titre de l’Euro et de la Ligue des champions cette année.

Le Ballon d’Or féminin lui a couronné la capitaine du FC Barcelone et gagnante de la Ligue des champions féminine, Alexia Putellas.

« Alexia », le nom sur son maillot, succède à la Norvégienne Ada Hegerberg, première lauréate de l’histoire en 2018, et à la championne américaine et icône militante Megan Rapinoe (2019).

Putellas (27 ans) devance sa coéquipière Jennifer Hermoso et leur victime en finale de C1, l’Australienne de Chelsea Sam Kerr.

L’Italien Gianluigi Donnarumma aussi a collectionné les trophées cette année. Champion d’Europe avec l’Italie, meilleur joueur de l’Euro-2020, il a aussi remporté le trophée Yachine de meilleur gardien. « C’était une année incroyable pour moi », a souri le géant « Gigio ».

Enfin le trophée Kopa de meilleur jeune, où 32 anciens Ballons d’Or votent, a récompensé Pedri (19 ans). Mais le prodige espagnol est encore loin des sept perles de Messi, qui imagine déjà la quête d’un 8e Ballon d’Or.

« Je n’avais pas pensé au sixième, au septième, au huitième… J’ai très envie de commencer cette étape dans ma vie au PSG et d’atteindre de nouveaux objectifs », a conclu le maître absolu du football mondial.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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