Sports
NBA: Miami va bien, Brooklyn va un peu mieux, les Lakers aussi
Les Nets et les Lakers, en quête de confiance, ont assuré l’essentiel aux dépens d’Indiana (105-98) et de Cleveland (113-101) vendredi en NBA, où le Heat, vainqueur sans trembler de Charlotte (114-99), a confirmé son probant début de saison.
« Actuellement je suis incapable de marquer 30 ou 40 points », avait avoué cette semaine James Harden. Contre les Pacers, « the Beard » (le barbu) a rassuré les fans de Brooklyn en inscrivant 29 points (8 passes, 8 rbds, 2 contres), dont 16 lancers francs sur 19 tentés.
Lors des cinq précédents matches, il ne s’était vu accorder que 15 tirs sur la ligne, et s’en était plaint estimant être « stigmatisé » par les arbitres, avec les nouvelles règles visant à arrêter d’accorder des lancers aux shooteurs qui provoquent des fautes adverses.
Kevin Durant a ajouté 22 points (11 rbds, 7 passes) et LaMarcus Aldridge en a marqué 21 dont 17 en seconde période, pour rectifier le tir après une mauvaise entame. Le pivot vétéran passe la barre symbolique des 20.000 unités en carrière.
Encore un peu laborieux, les Nets renouent toutefois avec un bilan équilibré (3-3), tout comme Toronto, vainqueur in extremis d’Orlando (110-109), grâce notamment au prometteur rookie Scottie Barnes, solide 4e choix de la dernière draft (21 pts à 9/14, 9 rbds), et comme les Lakers.
Généralement, quand LeBron James va, L.A. va. Epargné par sa cheville, qui l’a forcé au repos pour deux matches, le « King » était plein d’envie (26 pts, 8 passes, 3 interceptions) et a conduit le champion 2020 au succès face à ses anciens Cavaliers.
C’est dans le money-time, en infligeant un 15-2 en quatre minutes que les Lakers, longtemps bousculés sur leur parquet, ont fait la différence, en s’appuyant également sur l’adresse de Carmelo Anthony (24 pts, 6/8 derrière l’arc) et un match sérieux de Russell Westbrook (19 pts à 8/13, 5 passes, 6 rbds).
Jokic mate Doncic
Plus tôt, Miami a disposé des Hornets pour ajouter une quatrième victoire en cinq matches et ainsi partager la tête du classement à l’Est, avec New York, Chicago et Washington qui surprennent en ce début de championnat.
Voir les Floridiens, finalistes en 2020, n’a rien d’étonnant. S’appuyant sur une défense toujours aussi dissuasive (Charlotte a shooté à 38,9%), ils ont dû leur succès à leurs hommes forts: Jimmy Butler (32 pts à 12/19 aux tirs, 10 rbds, 5 passes), Bam Adebayo (26 pts, 19 rbds) et Tyler Herro (26 pts à 9/13, 6 passes).
« Le QI basket de cette équipe est très élevé. Nous avons des gars expérimentés et avisés, qui peuvent comprendre et gérer les situations en temps réel. Cela compte dans cette ligue », s’est félicité l’entraîneur Erik Spoelstra.
A Denver, les Nuggets n’ont fait qu’une bouchée des Mavericks (106-75) et le MVP en titre Nikola Jokic, bien remis du coup au genou reçu mardi contre Utah, n’a pas eu à forcer son talent offensivement (11 pts, 16 rbds, 8 passes) pour contribuer. Quant à Luka Doncic, il n’a pas plus forcé le sien pour y remédier (16 pts, à 5/18 aux tirs).
Les Nuggets (3-2) reviennent à hauteur de Dallas, tout comme Portland tombeur des Clippers (111-92) avec une belle moisson à trois points (19/41) dont cinq pour Damian Lillard (25 pts). Côté L.A., Paul George a brillé (42 pts, 8 rbds) mais trop seul pour empêcher ce 4e revers en cinq matches.
Un maigre bilan partagé par la Nouvelle-Orléans, toujours privée de Zion Williamson (pied) et battue par Sacramento (113-109).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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